J'ai vu Lomepal en concert. Mais avant de vous dire ce que j'en ai pensé laissez-moi vous expliquer comment j'ai découvert ce rappeur français.
J'écoute Spotify tous les jours. Avant de passer en premium, j'utilisais la version gratuite de l'application d'écoute musicale en ligne. Sans payer, on se tape des publicités. Parmi les réclames que j'entendais entre les chansons, il y avait un titre de Lomepal. Je pense que l'algorithme de la plateforme avait capté que ça pourrait me plaire. Mais pour une raison que j'ignore, je n'ai jamais voulu creuser.
Puis un jour, mon pote Baptiste est venu me parler en privé pour me dire d'écouter Lomepal. Il ne m'a pas fait cette recommandation par hasard. Il a vu que j'aimais bien le skate et que j'en faisais aussi. Il m'a envoyé ce titre :
C'est une chanson où il parle de skate. Comme il l'a expliqué dans un concert publié sur Youtube, il a essayé de faire le meilleur titre possible pour rendre hommage à cette activité qu'il adore. J'ai écouté et j'ai tout de suite compris un truc : je suis dans la même tranche d'âge que lui. Par tranche d'âge, je ne parle pas d'un écart de 5 ans mais de moins de 2 ans. La référence qui m'a le plus marqué c'est celle où il dit : « Dégaine de clochard à la Chris Cole ».
Ça m'a tout de suite rappelé que sur mon skyblog, j'avais publié une photo de moi où je suis assis sur les marches du multiplexe d'Angers. En légende j'avais inscrit un truc du style : « En mode Chris Cole ». Ce gars était en vogue dans le milieu du skate au début des années 2000. J'ai aussi les frissons quand il dit : « Quand j'étais p'tit, le skate y'avait qu'aux States que c'était cool ». C'est bien vrai. Quand j'étais au collège, même s'il y a eu une mode de s'habiller en mode skate, il y avait très peu de personnes qui montaient concrètement sur une planche. Par exemple, dans mon collège, on n'était que 6 gars à en faire. Et à Angers, on était tellement peu que tout le monde se connaissait de près ou de loin. C'est un peu comme le pignon fixe à Paris en ce moment.
Bref, tout ça pour dire que c'est chouette que Lomepal balance des vérités comme ça. Ça ne pouvait que me faire apprécier le personnage.
Cette entrée dans l'univers de Lomepal m'a donné envie d'écouter son album FLIP. Dans un premier temps, j'étais déçu car j'étais persuadé qu'il parlait super souvent de skate. En fait pas du tout. J'ai découvert un gars qui semble blessé par la vie et les relations amoureuses. Ça le rend super touchant. D'ailleurs, je crois que c'est une des raisons de son succès. C'est du rap émo en fait.
Ce que j'aime bien chez Lomepal aussi c'est le fait qu'il articule bien et du coup on comprend ce qu'il dit. C'est peut-être un détail mais c'est un truc important pour moi. Car outre ce que l'artiste et la musique dégage les paroles sont importantes dans mon jugement d'un artiste.
Vous l'avez compris, je me suis mis à beaucoup écouter Lomepal sur Spotify. À peu près au même moment, j'ai découvert la programmation de We Love Green 2018. Et là, vlatipa qui est à l'affiche : Lomepal (et d'autres artistes que j'aime bien).
J'ai raté Orelsan, j'ai déjà parlé du concert de Tyler The Creator sur mon compte Instagram et je vais donc vous raconter le passage de Lomepal à We Love Green.
Je n'étais pas particulièrement excité à l'idée de le voir car je savais que je pouvais le revoir n'importe quand. Donc, je n'ai pas fait le pied de grue pour avoir la meilleure place. En fin de compte, 30 minutes avant le début de sa prestation, je me suis retrouvé à environ 10 mètres de la scène. Ce qui est une bonne place au final. Mais je l'ai eu parce que pas trop de monde ne s'est pressé pour être tout devant. Donc, pendant cette demi-heure, j'ai eu le temps d'observer les jeunes qui sont venus spécialement pour le voir. Autant vous dire d'emblée que je me suis senti vieux. Par exemple, les gars à côté de moi se demandaient s'ils allaient avoir un contrôle la semaine prochaine. Qui dit contrôle, dit lycée. Du côté du reste de l'audience ce n'était guère plus vieux. Ça passait rarement la vingtaine.
L'heure du concert arrive. Là, je suis tout de suite dans l'ambiance et je saute partout. Je me rends compte que j'ai vraiment beaucoup écouté les sons car je connais tout ! Je me retrouve rapidement à l'endroit où ça bouge dans tous les sens. D'ailleurs, c'était ardu de ne pas tomber, poussé par les vagues de gens qui ne font même pas l'effort de se retenir. Autant vous dire que j'ai bien transpiré comme il faut.
En ce qui concerne la prestation de Lomepal elle était très bonne ! Bon, j'ai malheureusement pu la comparer à celle de Tyler qui est plusieurs divisions au-dessus. Mais à ce moment de sa carrière, Antoine a fait du très bon travail et je vous recommande chaudement d'aller le voir s'il passe par chez vous !
Vous pouvez revoir le concert sur le site d'Arte.
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J'écoute Spotify tous les jours. Avant de passer en premium, j'utilisais la version gratuite de l'application d'écoute musicale en ligne. Sans payer, on se tape des publicités. Parmi les réclames que j'entendais entre les chansons, il y avait un titre de Lomepal. Je pense que l'algorithme de la plateforme avait capté que ça pourrait me plaire. Mais pour une raison que j'ignore, je n'ai jamais voulu creuser.
Puis un jour, mon pote Baptiste est venu me parler en privé pour me dire d'écouter Lomepal. Il ne m'a pas fait cette recommandation par hasard. Il a vu que j'aimais bien le skate et que j'en faisais aussi. Il m'a envoyé ce titre :
C'est une chanson où il parle de skate. Comme il l'a expliqué dans un concert publié sur Youtube, il a essayé de faire le meilleur titre possible pour rendre hommage à cette activité qu'il adore. J'ai écouté et j'ai tout de suite compris un truc : je suis dans la même tranche d'âge que lui. Par tranche d'âge, je ne parle pas d'un écart de 5 ans mais de moins de 2 ans. La référence qui m'a le plus marqué c'est celle où il dit : « Dégaine de clochard à la Chris Cole ».
Ça m'a tout de suite rappelé que sur mon skyblog, j'avais publié une photo de moi où je suis assis sur les marches du multiplexe d'Angers. En légende j'avais inscrit un truc du style : « En mode Chris Cole ». Ce gars était en vogue dans le milieu du skate au début des années 2000. J'ai aussi les frissons quand il dit : « Quand j'étais p'tit, le skate y'avait qu'aux States que c'était cool ». C'est bien vrai. Quand j'étais au collège, même s'il y a eu une mode de s'habiller en mode skate, il y avait très peu de personnes qui montaient concrètement sur une planche. Par exemple, dans mon collège, on n'était que 6 gars à en faire. Et à Angers, on était tellement peu que tout le monde se connaissait de près ou de loin. C'est un peu comme le pignon fixe à Paris en ce moment.
Bref, tout ça pour dire que c'est chouette que Lomepal balance des vérités comme ça. Ça ne pouvait que me faire apprécier le personnage.
Cette entrée dans l'univers de Lomepal m'a donné envie d'écouter son album FLIP. Dans un premier temps, j'étais déçu car j'étais persuadé qu'il parlait super souvent de skate. En fait pas du tout. J'ai découvert un gars qui semble blessé par la vie et les relations amoureuses. Ça le rend super touchant. D'ailleurs, je crois que c'est une des raisons de son succès. C'est du rap émo en fait.
Ce que j'aime bien chez Lomepal aussi c'est le fait qu'il articule bien et du coup on comprend ce qu'il dit. C'est peut-être un détail mais c'est un truc important pour moi. Car outre ce que l'artiste et la musique dégage les paroles sont importantes dans mon jugement d'un artiste.
Vous l'avez compris, je me suis mis à beaucoup écouter Lomepal sur Spotify. À peu près au même moment, j'ai découvert la programmation de We Love Green 2018. Et là, vlatipa qui est à l'affiche : Lomepal (et d'autres artistes que j'aime bien).
Allez, @WeLoveGreen sera mon 1er festival en France. Les places sont prises dans l'ordre pour :— posieric n°7 (@EricRatiarison) 27 février 2018
• <3 Tyler Gregory Okonma <3
• Aurélien C.
• curieux de voir Lomepal#WLG2018 pic.twitter.com/7ygvKEPEjo
J'ai raté Orelsan, j'ai déjà parlé du concert de Tyler The Creator sur mon compte Instagram et je vais donc vous raconter le passage de Lomepal à We Love Green.
Je n'étais pas particulièrement excité à l'idée de le voir car je savais que je pouvais le revoir n'importe quand. Donc, je n'ai pas fait le pied de grue pour avoir la meilleure place. En fin de compte, 30 minutes avant le début de sa prestation, je me suis retrouvé à environ 10 mètres de la scène. Ce qui est une bonne place au final. Mais je l'ai eu parce que pas trop de monde ne s'est pressé pour être tout devant. Donc, pendant cette demi-heure, j'ai eu le temps d'observer les jeunes qui sont venus spécialement pour le voir. Autant vous dire d'emblée que je me suis senti vieux. Par exemple, les gars à côté de moi se demandaient s'ils allaient avoir un contrôle la semaine prochaine. Qui dit contrôle, dit lycée. Du côté du reste de l'audience ce n'était guère plus vieux. Ça passait rarement la vingtaine.
L'heure du concert arrive. Là, je suis tout de suite dans l'ambiance et je saute partout. Je me rends compte que j'ai vraiment beaucoup écouté les sons car je connais tout ! Je me retrouve rapidement à l'endroit où ça bouge dans tous les sens. D'ailleurs, c'était ardu de ne pas tomber, poussé par les vagues de gens qui ne font même pas l'effort de se retenir. Autant vous dire que j'ai bien transpiré comme il faut.
En ce qui concerne la prestation de Lomepal elle était très bonne ! Bon, j'ai malheureusement pu la comparer à celle de Tyler qui est plusieurs divisions au-dessus. Mais à ce moment de sa carrière, Antoine a fait du très bon travail et je vous recommande chaudement d'aller le voir s'il passe par chez vous !
Vous pouvez revoir le concert sur le site d'Arte.