RETROUVER UNE PROF

J'ai voulu retrouver une professeure d'anglais qui a marqué ma scolarité.

Et si tu devenais végétarien ?

Découvrez l'infographie sur le vegétarisme en France et une vidéo sur le végétarisme à Paris

Avis - d'âne à zèbre de François Bégaudeau

Pourquoi Vincent Delerm ne chante pas plus fort ? Pourquoi la jalousie c'est du vol ?

mardi 31 janvier 2017

Avis série - Black Mirror s03e02

Après vous avoir parlé du premier épisode de la saison 3 de Black Mirror, voici ce que j'ai pensé du deuxième épisode.


Cet épisode présente un jeune, la vingtaine qui a envie de partir à l'aventure, de s'évader. Au début, tout se passe bien. Il rencontre même une jolie jeune femme avec qui il a une aventure.


À un moment donné, il veut retourner aux États-Unis. Problème, lorsqu'il veut acheter son billet de retour, il n'a plus d'argent.


Il cherche donc un moyen rapide de se faire de l'argent. Il tombe sur une annonce pour être beta-testeur pour une entreprise qui conçoit des jeux vidéo. Une aubaine. À première vue.


Une fois au coeur de l'entreprise pour passer son entretien, il est fasciné par l'ambiance 'jeune entreprise moderne' qui se dégage de l'endroit.


On lui explique qu'il est là pour tester une interface de réalité augmentée interactive. L'étape qui suit la réalité virtuelle, qui est en train d'arriver dans notre société en 2017.


Après avoir reçu un implant dans le cerveau, il est emmené dans une bâtisse abandonnée où on lui dit simplement d'attendre.



Le logiciel implanté dans son cerveau lui fait voir ses propres peurs. Il est le seul à le voir. L'immersion est totale. Et flippante.


Plus le temps passe, plus le logiciel devient puissant. Le sujet peut même toucher ce qu'il croit voir.


Après s'être battu avec une sorte de monstre, il croit qu'il est en train de mourir. Et il se rend compte qu'il n'en est rien.


Au fur et à mesure de l'expérience, le logiciel devient incontrôlable. Ses souvenirs commencent à être effacés. Il perd toute ses facultés mentales. Le créateur du jeu ne semble pas comprendre d'où vient le problème. Cela dit, c'est le principe d'un beta-testeur. Il est là pour tester. 


À la fin de l'épisode, on découvre qu'il n'a jamais quitté l'endroit où il s'est assis au début et qu'il est en train de mourir, dans la vraie vie. 


C'est clairement l'épisode que j'ai le moins apprécié de cette saison 3 de Black Mirror. J'imagine qu'il voulait dénoncer les nouveautés dans les jeux vidéo et jusqu'où les développeurs seraient prêts à aller pour développer des jeux les plus immersifs possibles. 

Cet épisode peut vous intéresser si vous êtes dans le monde du jeu vidéo où si vous commencez à vous intéresser à la réalité virtuelle. Sinon, passez votre chemin, vous ne raterez rien. 




mercredi 25 janvier 2017

Avis - Gad Elmaleh part en live (Netflix)

Le soir de la diffusion du Saturday Night Live à la française, des publicités ont annoncé la disponibilité prochaine d'un nouveau spectacle de Gad Elmaleh sur Netflix. Si vous avez déjà jeté un oeil aux spectacles d'humoristes sur Netflix vous avez peut-être remarqué que ce sont de vieeeeeuuuux trucs. Donc c'est bien vu de la part de Netflix d'avoir réussi à convaincre un humoriste (français en plus) de diffuser son contenu sur leur plateforme. C'est une façon intelligente d'essayer de gagner des abonnés en France.


Gad Elmaleh n'a jamais été trop ma tasse de thé. Mais il existe, peut-être, une phrase qui dit que même si on ne t'aime pas, soit si bon que les gens qui ne t'apprécient pas ne peuvent s'empêcher de reconnaître ton talent. C'est comme cela que je me sens face à Gad Elmaleh. Il est bon. Très bon. C'est probablement le meilleur humoriste français (sur la forme). Et contrairement à Jamel Debbouze qui est fini, lui a continuer de travailler pour progresser. D'ailleurs il explique que partir aux États-Unis pour faire son travail était une façon de se lancer un défi. Et en regardant Gad Elmaleh part en live on peut dire que c'est réussi. Sortir de sa zone de confort l'a bien fait évoluer.

(source)
Le spectacle a été enregistré à Montréal, au Québec. Une région où les habitants maîtrisent aussi bien l'anglais que le français. C'est ce qui m'a frappé en premier en regardant la représentation. Il fait beaucoup de passages en anglais. Ces passages en anglais ne ressemblent pas à ce que sa clique (Arthur, Jamel & co) font d'habitude. Si vous ne voyez pas de quoi je parle laissez-moi préciser. Régulièrement, ils font semblant de ne pas savoir parler anglais. Ça amuse le public qui regarde car il peut s'identifier. Rappel : 4 Français sur 5 ne comprennent pas et ne parlent pas l'anglais. Or là, quand il fait ses passages en anglais, devant un public anglophone, donc, son accent est parfait et il parle très bien. C'est le premier passage qui m'a fait penser à la conclusion de cet article que vous retrouverez plus bas.

Dans son spectacle, Gad Elmaleh s'amuse à comparer les différences entre les États-Unis et la France. À un moment il parle de la façon dont les locaux vous aident à trouver votre chemin. Le passage sur les Starbucks comme unité de repérage est plutôt drôle.




Le passage auquel je me suis le plus identifié c'est quand il parle des Américains et de leur intensité. Dans mon travail, je suis amené à discuter quotidiennement avec des Américains. Ce qu'il décrit c'est exactement ce que j'ai constaté. Il explique sa rencontre avec un vendeur.


En gros, il montre avec humour l'extrême serviabilité des Américains. Bon, simplement pour préciser, "les Américains" c'est une généralité, ils ne sont sûrement pas TOUS comme ça mais c'est un motif qui se répète et qui est identifiable.


Ça, c'est moi après quelques semaines de discussions avec les Américains de mon travail. Ils sont À FOND ! Disons que moi, ce n'est pas trop mon genre. Notamment par courriel. Du coup, j'ai dû ajuster ma façon d'écrire pour paraître moins froid. Concrètement j'ai seulement ajouté quelques points d'exclamations.

Un autre passage bien vu c'est quand il parle des magasins de hipsters/bobo.


Je vais m'arrêter là pour l'évocation des passages. Je ne veux pas vous divulgâcher le spectacle.

Avis
Le spectacle dure un peu moins d'une heure. J'ai passé un bon moment. J'ai mis 4 étoiles sur Netflix. Ce qui m'a frappé c'est qu'au fil de mon visionnage et à la fin, je me suis dit que ce spectacle n'avait pas été écrit pour son public français. Le nombre important de passages en anglais le montre. Le seul autre humoriste que j'ai vu autant parler anglais c'est Gaspard Proust, dont, a priori, le public est plus anglophone que celui de Gad Elmaleh. Il parle aussi de sujets qui n'évoquent pas grand chose qui parlent à son public de France. Il sort des références connues par les personnes en Amérique du Nord, moins par des Français. Il fait aussi des jeux de mots... en anglais.


Vous l'aurez compris, la particularité de ce spectacle est qu'il est différent. Il s'adresse à un public qui n'est pas son audience traditionnelle. Je pense que Gad Elmaleh part en live est pour des gens urbains, anglophones, qui sont déjà allés aux États-Unis, ont déjà pris l'avion, utilisé un service de VTC et plus globalement qui connaissent la culture américaine.

Gad Elmaleh part en live est disponible sur Netflix.

lundi 23 janvier 2017

Vélo : de la dépendance à l'autonomie

La zone de confort consiste à se contenter de faire ce que l'on sait faire et à s'appuyer sur son socle de connaissance. Pour savoir si vous êtes dans votre zone de confort c'est assez simple. Soit vous le faites dans votre tête, soit vous écrivez sur du papier ou sur votre ordinateur. Ensuite, posez-vous une question simple: qu'est-ce que j'ai appris/fait de nouveau [choisissez une temporalité] ces 5 dernières années/cette année/ce semestre/ce trismestre/ce mois. Si la réponse est rien, vous êtes probablement dans votre zone de confort.


Ce n'est pas le sujet de cet article. J'y reviendrai une autre fois.

Dans cet article, je voulais simplement vous parler du vélo. Pédaler je savais faire. Mais niveau technique, je suis nul. J'ai essayé d'aller dans une cyclofficine il y a quelques années mais je n'avais rien à réparer donc ça ne m'a servi à rien.

À l'été 2015, quand je me suis remis au pignon fixe, je n'avais pas prévu de m'intéresser à la mécanique. Rapidement, j'ai eu besoin d'un nouveau guidon. Je l'ai acheté à La bicyclette et il a également été monté par l'atelier du magasin. Pourquoi ? Bah parce que je ne savais pas le faire et j'ai préféré déléguer cette tâche. J'ai répété l'opération à d'autres endroits pour mes pédales, mon pignon fixe (ouais le vélo pignon fixe tire son nom du pignon fixe qui se trouve à l'arrière) et pour des crevaisons. En d'autres mots, je n'étais pas autonome. Le problème quand on n'est pas autonome c'est qu'on est dépendant des autres. Et ça, c'est chiant. Ah et ça coûte de l'argent, aussi. Même si à chaque fois ce n'est pas très cher, ce ne sont pas des dépenses utiles quand on peut apprendre à faire ces manoeuvres simples soi-même.

Objectif critérium de pignon fixe: achats de pédales, gants et chaussures

C'est donc ce que j'ai décidé de faire. Et j'ai commencé avec la manipulation la plus utile: apprendre à changer une chambre à air en cas de crevaison. J'ai acheté des leviers et une chambre à air. Après une crevaison, j'ai mis en route une vidéo YouTube qui explique comment faire et je me suis lancé. J'ai mis... BEAUCOUP DE TEMPS ! Genre, plusieurs heures. Au moment où j'écris ces lignes je n'ai pas eu l'occasion de réessayer. Mais au moins, maintenant je sais le faire. Quand je pars faire une sortie, je ne sors pas sans mes outils.


Et ouais l'apprentissage était difficile. Quand je regardais les vidéos sur YouTube ça avait l'air simple. Je crois que le pire c'était l'été dernier quand je ne savais même pas gonfler un pneu, alors que j'avais une pompe. Je les faisais gonfler à la Chouette. Le déclic s'est fait à Copenhague quand Gaëlle a voulu regonfler son pneu. Après avoir galéré, elle a finalement trouvé l'astuce présentée... nulle part. Il faut appuyer sur la valve pour faire sortir un peu d'air.

Voilà, tout cela pour dire que l'avantage de sortir de sa zone de confort, peu importe le domaine, est de développer de nouvelles aptitudes. Et le vélo m'aide à faire cela ces derniers temps, donc c'est chouette.

Ah et aussi, samedi dernier j'ai réussi à monter mon nouveau pignon fixe. En l'achetant j'étais persuadé de pouvoir le monter tout seul. Une fois devant moi, j'ai vu flou. J'ai paniqué. J'ai même contacté une entreprise pour que quelqu'un vienne le faire pour moi. Manque de bol, l'entreprise ne tournait pas pendant la vacancelle. Finalement ce fut une aubaine car j'ai dû me débrouiller tout seul... et j'ai réussi à le monter (merci à Gaëlle qui a monté les pédales).

mardi 17 janvier 2017

Avis cinéma - Teenage Cocktail (Netflix)

Ça vous est déjà arrivé de chercher un truc à regarder sur Netflix? Genre, pas une série mais un film. Je suis passé plusieurs fois par ce processus depuis que je suis abonné. Et si on enlève les films déjà vus (genre Walter Mitty, Romeo+Juliet, les films déjà passés à la télé en fait) il reste... d'autres films. Moins connus. Qui ne sont pas forcément passés au cinéma dans l'hexagone. Souvent ce sont des films indépendants (en réel je ne sais pas trop ce que ça veut dire mais pas Avengers quoi). Et ce que j'ai constaté après avoir regardé quelques films proposés par Netflix c'est que c'est une sorte de roulette russe. Je suis à la fois tombé sur de chouettes surprises comme Ashby ou Petite orgie entre amis mais aussi sur des films qui ne valaient vraiment pas le détour et dont j'ai déjà oublié le nom. Sauf Teenage Cocktail que j'ai vu récemment, donc.


De quoi ça parle?
Deux adolescentes se lient d'amitié et montent un lucratif commerce par webcam interposée. C'est ainsi qu'elles rencontrent un homme d'âge mur peu recommandable.



Avis
Pfiou. Autant (500) days of Summer est bien découpé, autant là c'est l'inverse. C'est tellement mal fait ! Il faut attendre le tiers du film pour que les deux filles se montrent à la webcam. LE TIERS. Et ce qui se passe avant n'est pas passionnant. On découvre simplement l'amitié naissante entre les deux filles et le fait qu'elles s'ennuient. Pendant. 30. Minutes. Ça aurait pu être réglé en 5 minutes, pas plus. Puis dans le reste du film... elles passent leur temps à se demander jusqu'où elles vont aller. Jusqu'au moment où elles décident de rencontrer un gars pour se faire de l'argent. Quant à la scène finale, elle est bâclée. Quand Netflix a acheté le film, qui n'est pas sorti au cinéma, donc, la production devait être ravie. Parce que sinon, personne ne l'aurait jamais vu.

À lire aussi:
Cinéma - Ce que j'ai aimé en 2016

dimanche 15 janvier 2017

Objectif critérium de pignon fixe: bilan 2

Si c'est la première fois que vous tombez sur mon carnet de bord sachez que je m'entraîne pour participer à un critérium de pignon fixe. Dans cet article je vous explique mon objectif précis.

Comme convenu, voici la suite de l'évolution de mon entraînement.

Dans la montée de Ménilmontant

Voici donc l'évolution de mon temps sur 25km.


Tout au long de ces semaines d'entraînement j'ai appris l'utilité de sucer une roue, comme on dit dans le cyclisme. Quand on voit ça à la télé c'est difficile à comprendre. Quand on l'expérimente, on comprend tout de suite l'utilité de cette technique. S'abriter derrière un autre coureur permet d'économiser ses forces. Concrètement pour la même puissance dégagée vous irez plus vite si vous êtes à l'abri derrière quelqu'un que si vous êtes exposé. C'est d'ailleurs en roulant avec une autre personne que j'ai réalisé mon record sur 25km le 17 décembre 2016.

Ce dimanche 15 janvier 2017, j'ai roulé seul la plupart du temps et sur 2 tours, j'ai effectué des relais avec une autre personne. En roulant moins longtemps à l'abri que le moment où j'ai établi mon record, j'avais donc seulement 8 secondes de retard à l'arrivée.

Le truc quand on se met à l'abri c'est de bien tenir la roue. Ça peut être une pratique dangereuse car je mets ma roue avant à moins de 20 centimètres de la roue arrière de la personne devant moi. Il faut faire une confiance aveugle à la personne qui mène, donc. Un coup de frein et c'est la cata!

Outre la vitesse et le temps, même si c'est très important, ce qui m'importe dans cet exercice c'est d'entraîner mon coeur à soutenir un effort dans la zone 4 (le seuil) pendant environ 1h. Cela dit, si je pouvais passer sous les 50 minutes d'ici le 1er mars 2017 ça serait chouette.

L'entraînement continue. Retrouvez tous les articles d'Objectif critérium de pignon fixe sur l'étiquette dédiée.




vendredi 13 janvier 2017

Premier essai de la GoPro Hero Session et de Garmin Virb Edit

Pour mon anniversaire j'ai eu une GoPro Hero Session. C'est un chouette cadeau. Quelques jours plus tard j'ai pu l'essayer, comme vous pouvez le voir dans cette vidéo ci-dessous.


En naviguant sur YouTube, j'ai découvert des vidéos avec la vitesse et d'autres données liées à la sortie. En quelques cliques, j'ai découvert que le logiciel utilisé est Garmin Virb Edit. La difficulté de ce logiciel (par ailleurs extrêmement simple d'utilisation) est la synchronisation entre l'image de la GoPro et les données. Il faut parvenir à identifier l'image et les données qui correspondent. Pour une première ce n'est pas parfait mais avec l'entraînement ça ira mieux.

mercredi 11 janvier 2017

Avis série - The OA (Netflix)



Dans cet article publié sur mon journal je vous explique que les séries proposées par Netflix ne m'attirent pas. Je n'aime pas les séries qui créent une réseaunance, aussi. Pour être honnête, je ne sais pas tellement pourquoi j'ai choisi de regarder OA. À la base, je pense que je voulais regarder un épisode (plus court qu'un film) pour passer le temps. Et puis je me suis fait, un peu, avoir. J'ai été, un peu, captivé.

(source)

The OA c'est l'histoire de Prairie, une jeune femme qui raconte son histoire, assez folle, à d'autres personnes. Si vous souhaitez un résumé plus complet de l'intrigue, je vous invite à lire cet article sur le tumblr Vive les ricaps.

Vous pouvez aussi regarder cette mise en bouche.


Avis
J'ai regardé les 8 épisodes de The OA. Au bout de trois épisodes, j'ai eu envie de connaître la fin. J'ai eu envie de comprendre le mystère qui planait autour de son histoire. C'est un peu perché. OA (ou Prairie) est un peu perchée. En arrivant à la fin de la saison 1, je n'ai pas eu beaucoup de réponses à mes questions. Cela se termine avec une fin que chacun peut interpréter à sa manière. Ça peut être frustrant mais ça permet aussi aux spectateurs de discuter entre eux de leurs diverses interprétations sur la toile. J'ai regardé les multiples théories qui circulent. Certaines sont loufoques, d'autres font réfléchir. En toute honnêteté, j'ai consulté ces articles pour voir ce qu'il en était mais la série ne m'a pas non-plus assez accroché pour que je me donne à fond dedans.

Comme le rappelle à juste titre le tumblr Vive les ricaps:


L'appréciation d'une série n'est pas objective, c'est subjectif. C'est lié à son vécu et à ce qu'on aime. En ce qui me concerne, même si je ne me suis pas forcé à regarder The OA, la série m'a laissé indifférent. Si vous hésitiez à vous lancer, je ne peux pas vous dire à tout prix de ne pas le faire, mais je pense que si vous ne lancez pas le premier épisode vous ne passerez pas à côté de quelque chose.


À la place, je vous invite fortement à regarder Top of The Lake de Jane Campion.

mardi 10 janvier 2017

Objectif critérium de pignon fixe : achats de pédales, gants et chaussures

L’entraînement continue. À l’approche de l’hiver j’ai réfléchi à des solutions pour pouvoir m’entraîner chez moi en cas de conditions climatiques compliquées. Comme je l’explique dans cet article, j’ai acheté successivement des rouleaux et un home trainer. Les deux ont été retournés car ils faisaient trop de bruit. Pas d’autre choix que de sortir m’entraîner.

A photo posted by Posi Eric (@posieric) on

Jusqu’au 1er janvier, je partais m’entraîner avec un maillot, un cuissard, un ou deux t-shirt, un tube autour du cou et mes gants de courses d’été recouverts par des gants que vous trouvez aux caisses des magasins. Ce 1er janvier 2017, je suis allé rouler au polygone de Vincennes par -4°C. Si au niveau du corps et des jambes je n’avais pas froid (ces parties du corps sont rarement frigorifiées) c’était une toute autre histoire au niveau des mains. Ou plutôt au niveau des doigts. Pourtant, là j’avais mis tous les gants en ma possession. Les gants de vélo, les petits gants et les gants de ski achetés à Décathlon il y a quelques années. Rien n’y a fait. Mes doigts étaient congelés. J’avais du mal à appuyer sur les freins. Au niveau des doigts de pieds c’était pareil, mais là ça ne m’étonnait pas car je roule en baskets. Après une dizaine de minutes à rouler dans le froid et à souffrir des extrémités, j’ai failli abandonner et je me suis ravisé en propulsant mon pignon fixe à l’aide de mon mental.

>>> Compte-rendu: Alleycat Random x RdM Paris

Refroidi par cette expérience vraiment relou, je me suis renseigné pour ne plus avoir à revivre cela. J’ai regardé des gants. Beaucoup m’ont paru pas mal mais j’avais peur qu’ils ne soient pas bons autour de 0°C. Pour ne prendre aucun risque j’ai donc opté pour les gants Gore, les plus chers que j’ai trouvé. Avant, j’ai pris le temps de lire les commentaires et ils disaient tous pareil. Ils sont parfaits. Au moment où j’écris ces lignes je les ai déjà essayés plusieurs fois et je ne peux que confirmer ces analyses. Oui, ils coûtent 100€. C’est cher pour des gants mais ils sont techniques et efficaces. Au-delà de ça ce ne sont pas que des gants de cyclisme ils peuvent aussi être utilisés pour la vie de tous les jours. Et des gants de cette qualité ça se garde longtemps. C’est donc un investissement pas seulement lié au vélo.



Au revoir les straps 
Après avoir roulé un court temps sans rétention au niveau des pieds, je m’étais acheté des straps. Les gars de La Chouette me les ont installés. Et j’ai roulé avec ça pendant 3 mois. Au début je pensais ne jamais réussir à rentrer le pied droit. Mais avant de sortir avec pour la première fois, je me suis entraîné une dizaine de fois à répéter la manœuvre. Vers la fin, j’entrais mon pied sans faire attention.
Comme tout ce que j’achète, je me suis renseigné avant. Ce fut aussi le cas pour mes nouvelles pédales automatiques. Au début, j’étais persuadé que c’était seulement pour les coureurs pros. En fait non. Le principal avantage de ce genre de technologie est que les pieds ne bougent plus. Le principal danger c’est de se ramasser à un feu. Ce qui m’a poussé à sauter le pas c’est quand j’ai lu à plusieurs reprises que les gens qui sont passés des straps aux pédales auto ont remarqué une grande différence. 

Les pédales Shimano PD-M520 (34,99€)


Je suis donc allé acheter des pédales auto chez Fixie Warehouse. Une fois posés et installés, j’ai enfilé les chaussures également achetées au même moment et l’un des vendeurs m’a montré le fonctionnement. Au début ça m’a effrayé mais après quelques tours de roues, j’ai compris le fonctionnement. Après avoir un peu roulé avec ce nouveau système je suis conquis. C’est, pour l’instant, une bonne décision. La seule raison qui ‘empêchait de sauter le pas c’était les chaussures. Je fais particulièrement attention aux chaussures que j’achète. Celles que je porte en ce moment sont des Le Coq Sportif Vegan achetées sur un magasin en ligne basé à Hamburg en Allemagne. Oui car rouler en pédales auto cela veut dire ne plus mettre aussi souvent des chaussures «normales». Mais peu importe, je préfère être bien accroché à mon vélo!

Chrome Truk Pro SPD (109€)

Non, je n'ai pas prévu de rouler avec ça pendant une course mais c'est un premier pas pour apprendre à utiliser des pédales autos!

Retrouvez tous les articles d'Objectif critérium de pignon fixe en suivant l'étiquette dédiée.

jeudi 5 janvier 2017

YouTube: la fin de Masculin Singulier était prévisible



Ce vendredi 5 janvier 2016, la chaîne YouTube Masculin Singulier vient de prendre fin. L'annonce a été faite à la fin d'une vidéo postée en fin d'après-midi sur la chaîne. Dans ce clip de rap intitulé «L'algo c'est ma pute», Masculin Singulier explique très sérieusement, mais avec des métaphores bien senties, ce qu'il pense du YouTube jeu français du moment.


Si vous suiviez un peu l'aventure Masculin Singulier cette décision ne devrait pas vous surprendre. Une fin, ça sent ou ça se ressent plutôt. En regardant ses dernières vidéos, j'ai ressenti la même chose que pour Casey Neistat (qui a arrêté les vlogs quotidiens) sur la fin: une baisse de l'envie, une lassitude. Malgré l'écran qui peut créer un fossé, ça se sent.


Le personnage de Masculin Singulier était une super idée. Il a débarqué à un moment où le phénomène des YouTubeuse mode de vie a commencé à exploser dans le YouTube jeu français. Il n'y avait plus que EnjoyPhoenix et Horia mais d'autres commençaient à se faire leur place au soleil. Et comme avec la plupart des phénomènes (j'avoue j'ai pas de source fiable en disant ça mais fais comme si c'était vrai stp merci), il y a leur pendant. Masculin Singulier était la chaîne YouTube qui caricaturait, avec une certaine gentillesse, tout ce monde.

Le début de la fin
Le premier indice qui m'a fait penser que la chaîne n'allait pas durer longtemps c'est cette vidéo publiée en août 2016.


Dans cette courte vidéo, Masculin Singulier annonce qu'il va ajouter une vidéo par semaine à sa chaîne. Quand un média (ouais une chaîne YouTube c'est un média) change de formule c'est un signe que le projet n'est pas au beau fixe. Vous pouvez le constater avec les journaux et les chaînes de télé aussi. Quand tout va bien, il n'y a pas de raison d'apporter des changements importants. Regardez Facebook. L'application est loin devant les autres et même s'il y a quelques changements, le système reste identique depuis longtemps. Quand ce n'est pas le cas, il faut songer à un nouveau système et l'annonce est censée créer un choc et attirer de nouvelles personnes. C'est ce qui a été fait avec cette vidéo, donc.

Cependant, en regardant les chiffres, l'effet d'annonce n'a pas eu lieu. Il n'y a pas eu un changement radical sur les nombres de vues. Et puis à un moment donné une nouvelle annonce est tombée, souvent celle qui précède la fin: il n'y aura plus de vidéos publiées tous les vendredis. Donc, plus de vidéos toutes les semaines.

Les dates des 3 dernières vidéos: 18 novembre, 9 décembre et 5 janvier.

Outre les raisons de lassitude et de probable manque d'inspiration (oui car créer ça reste difficile) j'analyse la fin de la chaîne YouTube Masculin Singulier par l'absence de progression forte du nombre d'abonnés.



En mai 2016, les 100 000 abonnés ont été fêtés avec une vidéo. En janvier 2017, la chaîne est à 135 000 et progresse lentement. Trop lentement sûrement. L'importance réseaunance des premières vidéos n'est plus là. L'effet de surprise du personnage a disparu. Et ce n'est pas un cas unique. Il y a d'autres chaînes qui connaissent ce phénomène. C'est la loi de YouTube.

Pourquoi Masculin Singulier s'arrête
À mon avis si le nombre d'abonnés de Masculin Singulier a stagné de la sorte c'est parce qu'il n'a pas joué le jeu. Ce n'est pas une critique. Au contraire, c'est bien d'un point de vue moral. Dans plusieurs vidéos il critique le système YouTube, la façon dont certaines chaînes percent. Masculin Singulier parle de YouTube avec recul quand d'autres publient et font des vidéos simplement pour suivre la mode du moment et espérer se retrouver dans les tendances. C'est ce qu'il dit dans sa dernière vidéo d'ailleurs. Plusieurs fois (que ce soit sur sa chaîne YouTube ou dans ses stories Snapchat) je me suis dit que Masculin Singulier réfléchissait trop pour le YouTube jeu.

Quoi qu'il en soit, c'est mieux d'arrêter l'aventure avant que l'envie ait complètement disparue.

La chaîne YouTube Masculin Singulier m'a bien diverti. Et c'est déjà pas mal.


 

dimanche 1 janvier 2017

J'ai terminé mon mois gratuit sur Netflix



Netflix, j'en entends parler tous les jours. Au travail, sur Twitter, sur Facebook. La marque donne tout pour être visible, notamment via des actions de communication où ils payent pour toucher le plus de personnes possible sur la toile. Jusqu'à début décembre, les séries dont ils faisaient la promotion me laissaient indifférent. En séries, je ne suis pas hyper sélectif mais s'il y a un truc qui me bloque c'est quand je vois trop de personnes s'exciter de façon beaucoup trop exagéré sur un programme. Ça instille tout de suite le doute chez moi. Si je veux bien croire qu'il y en a quelques unes qui ont apprécié le produit au premier degré, je suis toujours méfiant face aux personnes qui suivent le courant. Je pense comme ça depuis assez longtemps, une dizaine d'années je dirais. La réseaunance Stranger Things m'a fatigué, par exemple. Mais pour une fois, je me suis dit: «Allez, on va voir si j'ai tort de me méfier des réseaunances, je vais regarder le premier épisode.» Je me suis endormi avant la fin de l'épisode. Genre, au sens propre.


La culture au sens très large est, à mon sens, quelque chose de très personnel. C'est pour ça que les avis ont seulement l'importance qu'on peut accorder aux personnes qui les émettent. Et ce ne sont pas des campagnes de mercatique sur les réseaux sociaux qui peuvent me convaincre de regarder un bail.

Tumblr: Gifs au carré
Netflix, donc. Je viens de terminer le mois gratuit. Je me suis inscrit dessus sans attente particulière si ce n'est avoir des trucs à regarder. Comme je l'ai expliqué dans cet article, je m'y suis mis à plusieurs reprises pour trouver un truc à me mettre sous la dent.


Au final, j'ai eu la chouette surprise iZombie et j'en ai profité pour terminer How I Met Your Mother.

https://twitter.com/EricRatiarison/status/814809587404697600
Et ouais, si ça n'avait pas été dispo sur Netflix, je n'aurais sûrement jamais vu la fin. Et ça ne m'aurait pas gêné à vrai dire mais l'occasion fait le larron. Et je pense que ça résume bien mon aventure Netflix. Je n'y suis pas allé pour voir une série en particulier à tout prix. Mais une fois inscrit, je me suis dit: «Bon, qu'est-ce que je peux regarder que je n'ai pas déjà vu que je ne voulais pas particulièrement le voir quand j'en ai entendu parler?». C'est un peu comme ton frigo avant de faire les courses. Il reste des trucs qui te font pas plus envie que ça mais tu prends ce qu'il y a. (contexte: en partant du principe qu'il est 22h et que tous les magasins sont fermés et que t'as vraiment pas le choix, sinon s'il fait encore jour tu te fais livrer de la bouffe t'as vu)



Niveau séries, donc, c'est pas trop ça pour moi. Mais j'ai eu de la chance car il y a une catégorie de films que j'aime particulièrement: les films américains qui ne sortent jamais (ou rarement) en France. Genre... Petites orgies entre amis, Ashby, Duff: le faire-valoir, le joyeux Noël d'Harold et Kumar ou encore Bon à tirer.  En gros, des longs-métrages qui ne marqueront pas l'histoire, pour lesquels je ne lâcherais jamais 10 euros mais qui font passer des bons moments.

Jenna Fischer dans Bon à tirer

En gros, les films dans le même genre que ce font souvent Jason Sudeikis ou Adam Sandler.

Si Netflix était sorti en France en 2010, avec la même offre, j'aurais sûrement été beaucoup plus enthousiaste. Mais là, les films dans le style que je viens d'évoquer, qui sont présents sur la plateforme bah... je les ai pratiquement tous vus.


J'écris cet article le 1er janvier, le mois gratuit se termine le 3 janvier. Et je vais poursuivre mon abonnement, qui va devenir payant, donc. Un peu plus de 10 euros. Je ne dirais pas que j'ai été complètement convaincu par Netflix mais le fait d'appuyer sur une vignette et d'avoir un film qui se lance tout de suite c'est un sentiment que je n'avais jamais connu avant. * tousse * Et c'est très agréable, très simple.

Netflix vit simplement grâce à son offre et aux ajouts. Si je n'attends rien des séries j'espère qu'ils vont faire de chouettes acquisitions en films. Cela dit, si vous ne savez pas quoi regarder en séries, Netflix est parfait pour vous, allez-y les yeux fermés.


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