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lundi 27 juillet 2020

Avis lecture - Gang of Brussels (l'histoire vraie des hooligans d'Anderlecht, entre foot et banditisme)



Avant même de terminer la lecture de l'article de France TV qui faisait la promotion du livre Gang Of Brussels, je l'avais réservé au Monte-en-l'air. Ce thème est rarement abordé dans des livres (ou alors je ne les vois pas passer), j'ai donc sauté sur l'occasion pour nourrir mes connaissances sur le sujet.

De quoi ça parle ? 
Cliquez sur l'image pour lire


Mon avis sur Gang of Brussels
J'ai acheté ce livre et je l'ai lu d'une traite pour les mêmes raisons que les auteurs l'ont écrit. Le monde des hooligans me fascine. Comme c'est bien expliqué dans le livre, c'est un univers concomitant à celui du monde ultras, que je connais bien, comme je l'évoque brièvement ici

Gang of Brussels évoque rapidement le lien avec le foot mais très vite, on comprend que le monde des hooligans de Bruxelles n'a rien à voir avec le foot. Le sport est juste en tâche de fond, contrairement au monde ultras ou le foot a une place bien plus pregnante. Il est avant tout question d'une bande de potes. Ils se sont retrouvés autour d'une passion commune : la bagarre. C'est vraiment LE point commun entre toutes les personnes dont il est question dans le livre. 



Cependant, au fil des 230 pages, il n'est pas tout le temps question de baston. À vrai dire, c'est une partie minime du livre. Après tout, une bagarre est une bagarre, qu'elle ait lieu entre des types qui gravitent autour d'un club de foot ou à la sortie d'une boîte. Surtout qu'il est bien dit dans le livre aussi que souvent ça ne dure pas plus de 2 minutes. En fait, c'est surtout un livre sur les membres du Brussel Casuals Service ou BCS. Sur les histoires des fondateurs. Disons que même si le hooliganisme est la porte d'entrée du livre, rien que de découvrir les vies mouvementées de ces types est passionnant. 

En fait, j'ai plus été "impressionné" par leur côté bandit que par leur côté hooligan. Les voir expliquer leurs combines et découvrir tout l'argent qu'ils se sont faits grâce à ça est assez fou. Ce que j'ai également apprécié, c'est la solidarité entre les membres de leur équipe. De la solidarité dans l'illégal, mais solidarité quand même. 


Lire un livre sur des gangsters de Bruxelles m'a aussi permis de découvrir une partie de l'histoire de la capitale belge dont j'ignore beaaaaaucoup de choses pour ne pas dire tout. J'ai par exemple appris il y a seulement quelques années qu'Anderlecht était un club de Bruxelles. Mais bref, j'ai trouvé ça passionnant d'apprendre l'histoire des différents quartiers de la ville et leurs spécificités. 

Enfin, je suis content que le hooliganisme moderne ait été abordé. Forcément, j'ai vu passer pas mal de vidéos de rencontres organisées dans des forêts et je trouvais ça triste. Tout le chapitre où ils suivent le type qui fait ça m'a permis d'un peu comprendre le pourquoi du comment. Car ouais, cette pratique n'a absolument rien à voir avec le mouvement hooligan des débuts. C'est juste de la baston qui n'est plus du tout liée au foot. 

Pour résumer, j'ai dévoré ce livre qui intéressera toutes les personnes qui s'intéressent à la fois au banditisme, à Bruxelles et au hooliganisme ! 

Liens utiles :



lundi 13 juillet 2020

Comment découvrir l'ensoleillement de votre appartement (tuto)

Avant le confinement, je n'avais jamais trop fait gaffe à l'ensoleillement de l'appartement dans lequel je suis aujourd'hui depuis plus de 5 ans. Je pars le matin, le soleil se lève, je rentre, il se couche et voilà. En hiver, le soleil n'est même pas levé et il est déjà couché quand je rentre. La donne a changé après avoir passé de longues semaines enfermé dans cet appartement. J'ai vu très concrètement de quel façon le soleil éclairait le salon (la pièce où j'ai passé le plus de temps. 



Il se trouve que l'ensoleillement de votre appartement, futur appartement ou maison, n'est pas un détail, surtout à Paris. C'est vrai que dans sur les sites d'annonces immobilières, ce n'est pas ce qui est mis en avant. On parle d'abord de mètres carrés, d'étage, de cave et surtout surtout de loyer, bien entendu. Ça reste le critère principal. Je ne pense pas que l'ensoleillement doit être le critère principal mais il doit être apprécié au même niveau que l'isolation d'un bien. Sur le court terme, l'intérêt est faible mais sur le long terme vous pourrez voir les bénéfices. 

Tuto 
Pour connaître avec précision l'ensoleillement de votre appartement, il faut d'abord récupérer sa position GPS précise. Pour faire cela, allez sur Google Maps, entrez l'adresse du bien. 


Ensuite, il faut faire clique-droit sur la position rouge. Puis sélectionner "plus d'infos sur cet endroit" et enfin cliquer sur la position GPS qui s'affiche en bas. Après, il suffit de copier la position pour la suite du tuto. Retrouvez toute ce qu'il faut faire dans ce gif. 


Une fois la position GPS copiée, rendez-vous sur ce site : https://www.sunearthtools.com/dp/tools/pos_sun.php?lang=fr

Puis copiez la position à l'endroit indiqué : 

Enfin, cliquez sur la loupe pour lancer la recherche. 

Si vous avez tout bien fait, vous devriez obtenir quelque chose qui ressemble à ça autour du point GPS. 


L'arc de cercle jaune est marqué par des points qui indiquent toutes les heures de la journée. Enfin, celles où il y a potentiellement du soleil. 

Attention, il ne suffit pas de faire cela. Il faut aussi connaître l'orientation de vos fenêtres, votre étage ou s'il y a éventuellement des obstacles qui pourraient obstruer l'arrivée du soleil jusqu'à vous. 

Très concrètement, cet outil peut-être utile si vous avez des plantes. Selon cette orientation, vous pourrez sélectionner un type de plante en particulier. Sinon, si vous télétravaillez tout le temps depuis chez vous, ça peut aussi être un point très important. 

jeudi 9 juillet 2020

Avis cinéma - Mr Roosevelt de Noel Wells (Netflix)



En 2017, Noel Wells a annoncé que son premier film allait être disponible sur Netflix. À l'époque, je ne savais pas qu'il y avait des différences entre les catalogues des différents pays. Quelle ne fut pas ma déception lorsque j'ai compris que son film, Mr Roosevelt ne serait pas dispo en France. J'étais déçu à la hauteur de mes attentes. J'ai donc oublié l'existence de ce film jusqu'à ce début juillet 2020. Je suis dans cette période où je cherche un film à regarder sur Netflix. Ça faisait un jour que je fouillais le catalogue. Et puis, j'ai tapé Noel Wells dans la recherche. Oh surprise, je vois la vignette de Mr Roosevelt. Quel plaisir, j'ai lancé le film sans autre forme de procès. 



De quoi ça parle ? 
De retour au Texas où elle retrouve son chat malade, une humoriste en galère affronte son passé en posant ses valises chez son ex et sa nouvelle petite amie.



Avis 
Je savais exactement à quoi allait ressembler le film. Je n'ai pas été déçu. Ce film est à l'image de Noel Wells. Ça aurait été absurde qu'il ressemble à un Mission Impossible ou à un film d'Adam Sandler. Nan, le style de Noel Wells, c'est le cinéma indépendant et les milieux alternatifs. Sa personnalité ressort beaucoup et c'est aussi pour ça que j'ai aimé le film. Sur le papier, le synopsis peut sembler simplet. Ça serait mentir de dire que ce n'est pas le cas. Mais c'est aussi un genre de cinéma. Le cinéma n'a pas toujours besoin de présenter des histoires hors du commun. C'est bien aussi quand le cinéma est un miroir de nos vies banales. Ici c'est le cas. 



Le chat mort, qui donne son nom au film, est sans intérêt. Ce qui est intéressant c'est de voir Emily retourner chez son ex et découvrir qu'il a refait sa vie. Elle n'était pas au courant. Cette découverte la chamboule et elle ne sait pas comment réagir. Elle voit tout de suite chez sa remplaçante une rivale qui lui veut du mal. Nous aussi, c'est comme ça que c'est filmé et qu'elle est présentée. Le pire c'est qu'elle se retrouve collée à eux pendant son séjour et elle vit un calvaire. Elle voit tout en noir. Lors d'un repas, elle apprend que son ex prend des cours pour devenir agent immobilier. Elle est surprise car quand elle l'a connu, il était à fond dans la musique, dans une vie moins sûre, plus déjantée Là, il a une copine très ordonnée qui l'a poussé à avoir un travail sûr. La vie d'adulte en fait. Une vie aux antipodes de celle qu'a Emily à Los Angeles où elle galère. Elle reproche à son ex de s'être rangé. Elle ne le reconnaît plus. En un mot, elle est déçue. Le problème c'est qu'elle projette ses envies sur lui. Vu qu'on voit son ex de son point de vue, on peut aussi trouver ça triste le chemin qu'il prend. Il n'a pas l'air heureux de se ranger. Il semble se laisser faire par sa nouvelle copine. Cependant, on n'est pas dans la tête du gars, on ignore tout de la réflexion qui l'a mené à prendre des cours pour être agent immobilier. C'est là le plus gros point de tension entre les deux. D'ailleurs, alors qu'ils ont tous les deux trop bu, elle lui dit tout ce qu'elle pense de ça et ils se disputent. À aucun moment, elle ne cherche à comprendre, elle lui reproche de ne pas être comme elle l'avait imaginé. 



À part ça, on retrouve une forme de critique légère du décor de l'histoire : Austin, Texas. On voit d'un côté les hipsters (y a vraiment pas d'autre mot, c'est pas des bobos) et de l'autre les gens riches qui font des brunchs, des sunday funday et baignent dans l'hypocrisie constante. Emily, la protagoniste, se retrouve prise/perdue entre les deux. 



Voilà, Mr Roosevelt, c'est ça. On découvre une tranche de vie d'une jeune femme franchement paumée. C'est sympa, c'est frais, c'est triste, aussi. Le tout ça donne un film qui ne marquera pas l'histoire du cinéma mais qui vaut la peine d'être vu parce qu'il passe le Bechdel Test et parce que c'est la première production de Noel Wells. 


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dimanche 5 juillet 2020

J'ai fait une sortie à vélo de 100 km avec le Mobile Cycle Club (Paris)

C'est la troisième fois que je fais du vélo sur une distance aussi longue. Je vous ai déjà parlé des deux premières fois, ici et ici. La grande différence avec les fois précédentes c'est que cette fois-ci, je n'étais pas tout seul et surtout, j'étais pas du tout prêt physiquement. Ma jambe gauche était encore douloureuse. Enfin, un tendon de ma jambe gauche. La semaine précédente j'ai fait 66 km, une distance "facile" pour moi, pourtant, j'ai dû m'arrêter aux 3/4 car ma jambe me faisait extrêmement mal. J'ai terminé tant bien que mal la sortie parce qu'il fallait bien rentrer mais j'ai pris rendez-vous chez le médecin le lendemain. Elle m'a conseillé de ne pas faire de vélo pendant une dizaine de jours pour reposer ma jambe. Le problème, c'est que je m'étais déjà inscrit à la sortie du Mobile Cycle Club qui était prévue pour la fin de la semaine. Pour éviter tout problème, j'ai pas fait de vélo de la semaine pour reposer ma jambe. J'ai senti les effets bénéfiques de ce repos jusqu'au jour J et je me suis donc dirigé vers le Bois de Boulogne où le rendez-vous était fixé.



À mon arrivée, quelques personnes sont déjà présentes dont Julia et Anthony qui sont à l'origine de tout ça. La tonnelle, la table, les blancs et le panneau siglé du R de Ridéon donnent une ambiance rassurante à la sortie. Je suis venu pour ça. Pour me faire entraîner. Sinon, pas sûr que j'aurais tenté 100 km tout seul. Morgane de Mojo Food est chargée de donner les deux boules d'énergie et du café à chaque participant. L'ambiance est détendue mais calme. 



En ce qui me concerne, j'ai de l'appréhension face aux 100 km qui m'attendent mais je fais tout pour ne pas y penser. Je me laisse porter. 

Là, c'était avant la première montée et sur du plat (source)


Je pars avec le second groupe guidé par Julia assistée de Tony. Tant qu'on est en ville ça va. C'est au bout d'une trentaine de kilomètres que les problèmes commencent pour moi, quand la première difficulté pointe le bout de son nez, juste après Méry-sur-Oise. À cause de ma jambe gauche fragile que je dois préserver, je fais en sorte de toujours pédaler à plus de 90 rotations par minute. Du coup, hors de question de forcer dans les montées. Résultat : en 5 secondes je suis distancé. Je reste à mon rythme pour ne pas exploser. Cependant, lorsque la route cesse de s'élever, je sais que je dois combler mon retard par rapport aux autres. Outre l'excès de fatigue physique que ça me coûte, c'est aussi une bagarre mentale de se dire qu'on ne veut pas ralentir le reste du groupe. Me voyant en difficulté, Julia me dit que quoi qu'il arrive, elle ne laissera personne derrière. Ça m'a fait plaisir d'entendre ça et m'a remis du baume au coeur. Le hic, c'est que inconsciemment, ça me met aussi une forme de pression. 

Cette pression elle a deux faces. La première est celle qui fait progresser. C'est littéralement comme ça que j'ai beaucoup progressé à vélo, notamment via le Ride du Mercredi ou à Vincennes ou Longchamps. Rouler avec des gens plus forts, ça pousse à se dépasser. Bref, sur une sortie de 30 km, ça fonctionne mais se retrouver dans un schéma comme celui-ci sur 100 km, c'est un autre délire. Au bout de la 3e montée, mon moral commence à flancher une première fois. Mais Julia ne m'oublie pas et ne me laisse pas tout seul. Ma "chance" sera la grande malchance d'un autre participant qui a fait un tout droit, s'est éclaté dans un champ de maïs et a abimé son vélo. Ne pouvant pas repartir, Julia, a appelé le van du Mobile Cycle Club qui suit la sortie, pour qu'il vienne en aide au gars qui a eu une mésaventure. J'en profite pour retrouver le reste du groupe qui attendait de savoir quoi faire, à une centaine de mètres. Ça donne l'image ci-dessous où on dirait que je suis avec le groupe alors que ça fait bien 20 minutes que j'étais en galère.

(source)

La suite ne sera pas plus réjouissante pour moi. Julia restera attendre avec le gars qui est tombé et confiera le trajet jusqu'au repas à Tony. Sans surprise, je me retrouve vite lâché et là je vois que Tony reste près de moi. Je comprends que Julia lui a donné la consigne de faire attention à moi ! C'est trop gentil. Ça va surtout beaucoup m'aider. Voici à quoi ressemble tout le trajet qui m'attend avant d'arriver au repas. 

C'est tout sauf plat :(

C'était vraiment très difficile. Les endroits où ça montait pas, y avait du vent de face. Franchement difficile. Cependant, c'est à ce moment-là où je suis tombé sur Etienne qui roulait tranquillement. Être à deux dans ces moments-là, c'est pas du luxe. Ça m'a beaucoup aidé ! La grosse ascension que vous pouvez voir ci-dessus était vraiment duuuuure. Deux choses m'ont porté : 1/ Tony qui m'a poussé dans la montée (ça donnait l'impression d'avoir un vélo électrique). Il devait sacrément être facile pour faire ça, merci à lui ! 2/ Savoir que de la nourriture m'attendait après cette difficulté. 

Miskine (source)

Bref, j'arrive tant bien que mal au ravitaillement et là il est grand temps de manger. Lors de l'inscription à la sortie, j'avais réservé un sandwich vegan (guacamole, olives noires, tomates vertes, pickles d’oignons rouges et roquette) concocté par Mojo Food. Je ne savais pas du tout à quoi m'attendre. C'ÉTAIT HYPER BON !!!

J'AI FAAAAIIIM (source)


Je me suis franchement régalé. Gourmand comme je suis, j'ai même regretté de ne pas pouvoir en manger un deuxième. Cependant, j'ai pris les deux boules d'énergie en dessert et elles étaient aussi délicieuses.

Mojo Food

Cette pause repas était franchement la bienvenue. C'était convivial, on a bien mangé, les photographes ont fait des photos, on a participé à un tirage au sort pour gagner des pneus Hutchinson et ensuite il était temps de repartir. 

(source)


À ce moment-là, mon moral est reparti à la hausse. J'ai bien mangé, mes jambes sont reposées, je suis prêt à avaler les 40 kilomètres qui restent avant l'arrivée. Cet état d'esprit a tenu approximativement 1 minute. Jusqu'à la première difficulté en fait. En soi, 40 km c'est pas beaucoup. Mais après 60 km et pas mal de D+, c'est une toute autre histoire. Je me retrouve à nouveau avec Étienne. Enfin c'est surtout lui qui reste avec moi car je suis bien plus mal en point que lui. Il a vraiment été sympa ! Sur le plat, j'essaie de rattraper le reste du groupe mais c'est peine perdue. Je n'ai plus assez d'énergie pour me dépasser. J'ai besoin de rouler à mon rythme, sans pression. Sans me dire qu'une vingtaine de personnes vont m'attendre en haut de chaque ascension. C'est ce que j'explique à Julia qui s'inquiète de me laisser dans la pampa comme ça. Je lui ai expliqué mon point de vue et elle a eu la gentillesse de me laisser finir la trentaine de kms restants tout seul. D'un coup, je me suis retrouvé seul face à moi-même dans la campagne du Val d'Oise où ça ne captait même pas en EDGE. Je l'ai choisi ce moment mais ça n'enlève rien à la difficulté de l'épreuve. Cela dit, rouler à mon rythme m'a vraiment fait du bien. J'allais objectivement très lentement (notamment à cause de ma jambe gauche douloureuse) mais j'avançais. Le sport et le vélo en particulier offre ce genre de moment hors du temps. Moi, tout seul sur mon vélo, dans la campagne. C'est une formidable façon de se retrouver face à soi-même. Le silence est absolu, les champs s'étendent à perte de vue, il n'y a aucune voiture qui passe. 



Je dois avancer, je n'ai pas le choix. Je ne vais pas rester ici. Ce sont certainement les 30 kilomètres les plus longs de ma vie. Contrairement à mes deux premières longues sorties, je ne suis pas près d'Angers. Le nom des villages ne me disent rien. Ce que je vois ne me rappelle rien. Ma jambe gauche commence à me faire très mal alors je pousse mon vélo quand ça monte. Je remonte dessus quand c'est plat ou que ça descend. Petit à petit, je sens que je me rapproche de la ville. Il y a de plus en plus de maisons et surtout, j'aperçois Pontoise au loin. Ça me remet du baume au coeur. Un baume trompeur. Mon Garmin m'indique qu'il reste une dizaine de kilomètres mais dans mon état, c'est beaucoup. Très rapidement, j'entre dans la ville et c'est un grand ouf de soulagement qui m'envahi quand je vois le panneau Pontoise. Une dernière poussée de vélo en montée et ça y est, j'arrive au centre-ville et j'emprunte la descente qui me ramène jusqu'à la gare où à ma grande surprise, il y a encore les organisateurs et quelques participants qui trainent. 

Après ça, j'ai expérimenté quelque chose qui m'inquiétait mais qui m'intéressait aussi : rentrer en RER avec mon vélo. Oui, je sais que ça peut avoir l'air absurde mais il faut savoir que je ne prends jamais le RER. Cependant, je sais que c'est un truc qui se fait. Partir de Paris à vélo et rentrer en train. Franchement, rien à dire de spécial à ce sujet, y avait pas grand monde et j'ai pu me poser tranquillement avec mon vélo. 


Ensuite, je suis rentré chez moi ! 

En résumé, c'était une super sortie organisée par le Mobile Cycle Club. L'ambiance était très bonne et Anthony et Julia ont tout géré parfaitement pour que tout le monde se sente bien. Si vous faites du vélo et que vous voulez faire de la longue distance en groupe dans un super cadre, je vous recommande vivement le Mobile Cycle Club !

La trace de la sortie


En ce qui me concerne, je suis content d'avoir réussi à faire 100 km mais la prochaine fois, je ferai en sorte d'être plus en forme. Je regrette d'avoir été un fardeau pour le reste du groupe. La leçon est retenue et je reviendrai plus fort ! 

Les liens utiles :
Mobile Cycle Club (Instagram, Facebook, Site)
Mojo Food (Instagram, Site)