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Pourquoi Vincent Delerm ne chante pas plus fort ? Pourquoi la jalousie c'est du vol ?

mercredi 23 décembre 2020

Ce que j'ai aimé en 2020 (réseaux sociaux, applications)

2020 touche à sa fin. C'était une année intéressante en termes de réseaux sociaux. J'ai le sentiment que la France a passé un palier. Cette évolution était déjà en marche depuis 2015/2016 je dirais. On est passé d'un pays où la présence des Français sur les réseaux sociaux se cantonnait surtout à Facebook à une présence qui s'est développée sur d'autres plateformes comme Twitter ou Tik Tok par exemple. 

À mon sens, c'est notamment le résultat de l'arrivée massive des jeunes qui sont dans la vingtaine pour qui les réseaux sociaux font partie intégrante de leur vie. Ce n'est pas le cas pour les milléniaux comme moi. Il y a pas mal de gens de mon âge qui ne sont pas à l'aise avec les réseaux sociaux. Pas mal de gens de mon âge pour qui se montrer sur internet est gênant et impensable. Désormais, c'est devenu plus normal de s'exprimer en ligne. 

2020 est l'année zéro pour la vraie démocratisation d'internet. On est enfin arrivés dans un monde numérique où tous les Français sont représentés. Forcément, c'est d'autant plus passionnant. Voici donc ce que j'ai le plus apprécié cette année sur les réseaux sociaux ! 

J'aurais pu parler de ce que je n'ai pas aimé mais ça ne me semble pas primordial de me prêter à cet exercice. 

Voici donc la liste de ce que j'ai aimé sur les réseaux sociaux en 2020 :

Tik Tok 

C'est ma révélation de l'année. J'étais dessus depuis 2018 et j'ai vu l'application évoluer. De plus en plus de gens sont arrivées sur Tik Tok et ça l'a rendue meilleure. En décembre 2020, il y en a pour TOUT le monde. Chacun peut y trouver du contenu qui peut l'intéresser. Il y a du léger, du très grave, de l'informatif, du nul, du spectaculaire. Le seul bémol c'est que j'ai plusieurs fois perdu la notion du temps en faisant défiler les Tik Tok. Qu'est-ce que c'est addictif ! 

Quelques Tik Tok que j'ai aimés

Je vous conseille franchement de télécharger l'application Tik Tok. Elle s'adresse à tous les profils. Je la trouve positive dans le sens où chacun peut y trouver ce qu'il veut y trouver et ça c'est chouette ! J'apprécie le fait que l'algorithme est bien fait car il vous propose systématiquement du contenu qui correspond au contenu que vous regardez le plus et c'est jamais figé ! 

J'ajoute aussi que je trouve ça GÉNIAL que la norme sur Tik Tok ça soit de mettre des sous-titres. C'est genre devenu naturel et c'est très important en termes d'accessibilité. 

Twitch

Je me suis vraiment mis à passer du temps sur Twitch en 2020. Notamment pendant le premier confinement. J'y suis entré via les diffusions d'Amine et RebeuDeter qui à l'époque jouaient à GTA RP presque tous les jours. Par ricochet, je me suis mis à suivre d'autres streamers qui étaient aussi sur le même jeu. 


Je regarde des gens jouer depuis l'époque de Level One sur Game One avec Marcus. J'adorais vraiment cette émission. Puis, ça a un peu disparu et avec l'essor de Twitch ces dernières années, c'est revenu en grâce, notamment auprès des joueurs moyens comme ceux cités plus haut. 

Je trouve ça divertissant de regarder des personnes jouer en direct, surtout quand il y a une pointe d'humour lors de la diffusion. Cependant, même s'il n'y en a pas, ça me va aussi. Je ne suis pas un grand joueur alors je trouve ça pratique de voir d'autres jouer à ma place. Et puis ça étanche ma curiosité par exemple pour des jeux comme Ghost of Tsushima. Quand il est sorti je n'avais pas la Ps4 mais même aujourd'hui, alors que je l'ai, je n'achèterai jamais ce jeu. En revanche, ça me plaît de voir d'autres y jouer. Pareil pour Cyberpunk 2077. En 2020, j'ai presque totalement arrêté de regarder la télévision. Twitch a clairement remplacé, en partie, ce temps d'écran. 

Par ailleurs, regarder des personnes jouer peut s'avérer très pratique pour vous faire votre avis sur un jeu qui vous intéresse. Plus jeune, je regardais systématiquement les Gaming Live de jeuxvideo.com avant d'acheter un jeu. C'est la suite logique. D'ailleurs, je préfère avoir l'avis de quelqu'un qui a a payé son jeu qu'un journaliste, qui, je le sais aujourd'hui, est toujours biaisé, qu'il le veuille ou non. 


Le tweet qui m'a le plus fait rire 


Il y a plein de tweets qui m'ont terrassé mais je ne les ai pas tous mis de côté. Ici, il s'agit d'un combo. Le tweet de base c'est niiiiiimp. Mais la mise en exergue (à droite), ajoute le petit plus qui m'a fait exploser de rire ! 

La vidéo publiée sur Twitter qui m'a fait hurler

C'est la vidéo d'Amine qui m'a fait marrer. Celle publiée par Billy est drôle aussi et elle permet de situer le contexte. En fait, elle résume bien ces deux personnages. Leur duo est intéressant dans le sens où ils se ressemblent. Les deux sont populaires et pourtant, en apparence, ils ne font rien de particulier. 

Lorsqu'il a passé la barre des 1 million d'abonnés sur Twitter, RebeuDeter s'est interrogé en direct sur Twitch. Il ne comprenait pas les raisons de son succès. C'est vrai que quand on va voir voir ses tweets une fois, de façon froide, ça peut surprendre. En fait, c'est du long terme. Ils ont, à mon sens, l'image de potes dont on aime suivre les aventures. Ils sont drôles, sympas et divertissants, tout ce qu'on demande de la part d'un camarade. 

Et donc, pour en revenir à la vidéo, j'ai noté qu'ils oscillent entre leur vraie vie et leur personnage en permanence. C'est très subtil. Les frontières sont poreuses. Le dernier exemple en date, c'est lors d'un direct Twitch avec les deux quand RebeuDeter a poussé un coup de gueule contre les gens qui l'appelaient alors qu'ils n'avaient rien à lui dire (il a un concept où les gens l'appellent sur Discord pour raconter leur vie). Il semblait vraiment agacé, à raison. Et bref, à d'autres moments, comme dans les vidéos ci-dessus, il joue son personnage. 

Cette popularité ne m'étonne guère. D'après moi, la base d'une carrière réussie sur internet c'est la personnalité. Peu importe si t'as la meilleure caméra, le meilleur micro, ton niveau aux jeux vidéo, ton apparence. Ce qui prime sur le reste c'est la personnalité. C'est ça qui crée une forme de fidélité. Si tu fais du contenu fade qu'on peut retrouver partout ailleurs, c'est sans intérêt. Enfin je dis ça mais il y a un paquet de créateurs dont c'est la ligne édito... 


Dailyo 

Dailyo est une application qui permet de tracer ses humeurs. Tout simplement. En trainant sur Reddit, je suis tombé sur quelqu'un qui parlait de cette appli et ça m'a donné envie d'essayer. En fait, je me suis dit que c'est facile de répondre que ça va quand on nous pose la question mais est-ce que c'est vraiment le cas ? Là, c'est précis et factuel. Tous les jours à 20h, je reçois une notification qui me demande comment s'est passée ma journée. C'est l'occasion de me poser 5 minutes et de faire le point. Je ne regrette pas d'avoir pris cette habitude, c'est très instructif. 

Mdrrrr ce mois c'était n'importe quoi

C'est un avis très personnel mais d'après moi l'objectif est d'avoir le plus de marqueurs jaunes. C'est l'équivalent d'un « mouais ». C'est une journée moyenne, la plus facile à obtenir. Il ne s'est rien passé de fou mais rien de grave non plus. Ou alors il s'est passé un truc un peu bien et un peu nul alors la moyenne ça fait « mouais ». Bref, chacun ses référentiels mais je vous recommande vivement cette application pour tracer vos humeurs. Vraiment vraiment. 

Dailyo sur l'AppStore / Google Play.


KayKouine sur Twitter

En 2017 ou en 2018, j'ai commencé à en avoir marre de Twitter. Le problème c'est que je suis beaucoup de journalistes. Les journalistes se prennent pas mal au sérieux. Ils aiment bien faire des fils pour tout et pour rien aussi. Globalement, ils aiment bien parler de leur milieu et rester dans leur bulle, parler aux mêmes personnes et faire les bons RTs pour se faire bien voir. Twitter c'est le LinkedIn des journalistes et je trouve ça un peu triste. Pour sortir de ça, à l'époque, je tapais des mots-clés dans la recherche. Un jour, je suis tombé sur un tweet de cette KayKouine et elle m'a tué. Je suis allé voir son profil et il n'y avait que des trucs drôles. Je me suis abonné. Le hic, c'est qu'elle disparaissait souvent car ses comptes sautaient comme on dit. J'ai jamais trop compris pourquoi d'ailleurs. Bref, à chaque fois qu'elle n'apparaissait plus dans mon fil d'actu je partais la rechercher car je sentais un manque. Et puis elle a fini par faire gaffe à ne plus sauter et elle vient de passer les 5 000 abonnés, ce qui est pas mal du tout ! 

Ce que j'apprécie chez elle c'est qu'elle en a rien à foutre. Aucun de ses tweets ne pourra la mettre dans l'embarras contrairement à l'intégralité des journalistes que je suis. À ce propos, avec les récentes affaires, certains ont carrément arrêté de twitter alors qu'avant ça twittait dans tous les sens, c'est triste. Bref, vu qu'elle n'a rien à perdre, elle balance tout ce qui lui passe par la tête. Elle est hyperactive, genre vraiment. Attention, s'il y a pas mal de blagues très drôles, elle est aussi une femme de son époque et elle est engagée. Elle n'hésite pas à se lancer dans des joutes verbales très très animées avec des gens hors-TL comme on dit. Je ne suis pas d'accord avec tout ce qu'elle dit mais j'apprécie sa spontanéité et la sincérité de sa démarche. Twitter c'est son exutoire. Ce que j'apprécie particulièrement chez elle c'est son auto-dérision. Elle en met plein la gueule à ses abonnés mais elle sait aussi recevoir et ça c'est une grande qualité ! 

Bref, en 2021, si je ne devais garder qu'une personne à suivre ça serait elle. 


Booska-P sur YouTube

Je mets Booska-P dans cette liste pour deux raisons. 

1 - L'oeil de la rédac. Dans cette pastille mensuelle, le rédacteur en chef revient sur les faits marquant du mois qui vient de s'écouler. Le but est de valoriser le travail de la marque et je trouve cet exercice de transparence très intéressant. Je note aussi la présence de la rubrique « le problème du mois » qui permet de ne pas seulement s'auto-congratuler. 


Une autre rubrique de cette pastille que j'apprécie c'est le « talent du mois ». À chaque fois on découvre un membre de l'équipe. Je trouve ça TRÈS important de savoir qui fabrique un média en l'occurence. Ça m'intéresse beaucoup moins de savoir qui se cache derrière un jeu vidéo ou qui a eu l'idée de la dernière publicité pour Fanta. Bref. Mettre en avant ses équipes, tous les membres de son équipe, même les stagiaires, je trouve ça génial ! 

2 - Le contenu promotionnel de qualité 

Je ne me suis jamais intéressé au contenu de marque. Ce n'est pas mon coeur de métier. C'est même antinomique par rapport à mon activité de base qui est le journalisme. Cependant, étant donné que c'est devenu très présent sur les réseaux sociaux, j'ai petit à petit commencé à y prêter attention. Faire un bon placement de produit ce n'est pas si simple. C'est un vrai savoir-faire. Moi, ce que j'apprécie c'est quand c'est fait de façon souple. Pas quand on m'envoie la marque en pleine gueule. C'est notamment ce qu'ils ont réussi à faire avec les Boosk'Olympiades, un partenariat avec Puma. L'idée c'est de proposer une sorte de Koh Lanta avec deux rappeurs en capitaines des équipes. La vidéo est divertissante ! C'est drôle car avant d'aller chercher la vidéo, j'étais persuadé que c'était un partenariat avec Reebok. Bref, quand on y fait attention, on voit qu'il y a du Puma partout mais si on regarde la vidéo pour le côté divertissement, ça passerait presque inaperçu. 

https://www.youtube.com/watch?v=G6kvATgMAas

Sur le même principe, il y a le partenariat passé avec Heetch pour les vidéos Wesh où ils partent à la rencontre d'un talent qui monte mais qui n'a pas totalement pété. 


Rap Jeu

C'est exactement le même principe que ce que j'ai dit ci-dessus mais j'ai sûrement passé plus de temps à regarder Rap Jeu en 2020 que la chaîne de Booska-P. Animé avec brio par Mehdi Maizi, Rap Jeu est un divertissement dans lequel des rappeurs ou des personnalités du monde du rap s'affrontent autour de questions. 


On peut tout à fait regarder cette émission pour apprécier l'érudition des candidats. Personnellement, ce qui me calcine c'est quand c'est n'importe quoi. Quand ça triche, quand ça répond n'importe quoi et quand ça rage à fond. Le bonus ce sont les interventions désopilantes de Yerim Sar. Ce type me fume donc ça me fait encore plus rire ! Là où je trouve cette idée forte c'est que je vais même mater des numéros où je ne connais pas bien les invités (comme la vignette ci-dessus). Car je sais que tout est fait pour que ça se bien foutu et agréable à regarder. 

Rap Jeu est une émission publiée sur la chaîne YouTube Red Binks. La division consacrée au rap francophone de... Red Bull. C'est une excellente initative de la part de Red Bull car le rap est le genre numéro 1 en France. Pour en revenir à ce que je disais sur Booska-P et leurs partenariats, là les couleurs de Red Bull sont partout et pourtant, je n'ai pas prévu une seule fois dans ma vie d'en boire une goutte. Vraiment. Pour autant je trouve le contenu divertissant et j'y retourne à chaque fois volontiers. C'est ça que je trouve chouette au fond ; avoir accès à un contenu de qualité grâce à l'argent d'une très grosse boîte sans que ça implique un engagement autre que me divertir. Je précise ça car je ne trouve pas ça intrusif l'habillage Red Binks. C'est pas genre un pop-up que je dois fermer en cliquant quelque part. 

Tout ça pour dire que ce genre d'opération, c'est clairement le présent et le futur de la création en ligne. Je n'ai pas d'avis pour savoir si c'est bien ou pas, ce que je vois c'est que quand c'est bien fait, c'est chouette ! 


Voilà, c'était mon bilan internet de 2020, merci de l'avoir lu et arrêtez d'être des abonnés fantômes par pitié !!! 

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samedi 19 décembre 2020

Freaks and Geeks (Épisode 14, les gifs)

vendredi 11 septembre 2020

Avis lecture - FLIC de Valentin Gendrot (Éditions Goutte d'Or)

Avant tout, je tiens à rappeler que ce n'est jamais une bonne idée de donner son avis sur une oeuvre avant de l'avoir lue, vue. C'est valable ici aussi. Le jour de la sortie de Flic en librairies, j'ai vu une volée de réactions de gens qui n'avaient clairement pas lu le livre. Ils se basaient sur des extraits sortis ici et là. C'est l'équivalent des gens qui commentent un article sans en avoir lu le contenu du début à la fin. C'est ni fait, ni à faire. Sérieusement, ne faites pas ça. Maintenant que c'est dit, on peut passer à mon avis sur ce livre. 


Comme c'est indiqué sur la couverture et sur la quatrième de couverture, l'attrait principal du livre c'est le côté inédit de la démarche. Un journaliste a infiltré la police. Ça m'a suffisamment intrigué pour me donner envie de l'acheter et de le lire. 


 
Avis
Je pense que chaque appréciation est conditionnée par un a priori. Dans le cas du livre Flic, de Valentin Gendrot, les premières personnes que j'ai vu réagir sont des personnes qui ont l'habitude de dénoncer les violences policières. Ensuite, on voit l'éditeur qui est plutôt engagé et on peut se dire, à raison, que ce sera un livre à charge contre la police. Ce n'est pas tout à fait le cas, d'où le début de polémique qu'il y a eu suite à la sortie du livre. En vrai, on peut s'en douter en lisant le quatrième de couv' (ci-dessus) et particulièrement la dernière phrase : "Un récit urgent, tant pour les victimes des violences policières que pour les policiers eux-mêmes". 


La promesse de l'infiltration est tenue. Le journaliste s'est infiltré, ni plus, ni moins. Au fil du livre, il décrit dans un premier temps, sa brève formation d'adjoint de sécurité avant d'intégrer le monde de la police. Il parle de ses collègues, de ses missions rébarbatives et sans intérêt et de ce qui a retenu l'attention des gens vu que ce sont les seuls passages saillants du livre : les violences policières. Contrairement aux bavures filmées et diffusées sur les réseaux sociaux, celles décrites sont invisibles par le grand public. Il s'agit à chaque fois d'un tabassage en règle à l'abri des regards indiscrets. C'est toujours gratuit. Souvent contre des noirs et de personnes d'origine arabe, d'après le livre. 

Si les dérives (racisme, sexisme, homophobie, etc) dans la police vous intéressent, passez votre chemin. Je vous recommande davantage de lire ce long article de Mediapart qui est bien plus intéressant. 


À défaut d'avoir un quelconque intérêt sur les bavures policières, ce qui m'a un peu plus intéressé, c'est de découvrir les profils des gens qui composent la police. Ça répond, en partie, à une question que j'avais dans un coin de la tête. Je me demandais pourquoi la police n'était pas uniquement composée de l'élite de la nation. J'avais un début de réponse mais là j'ai eu une confirmation. En gros, d'après le livre, il y a peu de policiers qui sont là par vocation. C'est un job alimentaire qui a ce côté pratique de faire de celui qui l'exerce un fonctionnaire et d'avoir la sécurité de l'emploi. Cet avantage semble être suffisant pour compenser tout ce qu'on lit dans le livre : l'ennui, l'intérêt limité des missions, le sentiment de servir à rien, déclencher l'hostilité d'une partie de la population. 

À lire aussi 


lundi 27 juillet 2020

Avis lecture - Gang of Brussels (l'histoire vraie des hooligans d'Anderlecht, entre foot et banditisme)



Avant même de terminer la lecture de l'article de France TV qui faisait la promotion du livre Gang Of Brussels, je l'avais réservé au Monte-en-l'air. Ce thème est rarement abordé dans des livres (ou alors je ne les vois pas passer), j'ai donc sauté sur l'occasion pour nourrir mes connaissances sur le sujet.

De quoi ça parle ? 
Cliquez sur l'image pour lire


Mon avis sur Gang of Brussels
J'ai acheté ce livre et je l'ai lu d'une traite pour les mêmes raisons que les auteurs l'ont écrit. Le monde des hooligans me fascine. Comme c'est bien expliqué dans le livre, c'est un univers concomitant à celui du monde ultras, que je connais bien, comme je l'évoque brièvement ici

Gang of Brussels évoque rapidement le lien avec le foot mais très vite, on comprend que le monde des hooligans de Bruxelles n'a rien à voir avec le foot. Le sport est juste en tâche de fond, contrairement au monde ultras ou le foot a une place bien plus pregnante. Il est avant tout question d'une bande de potes. Ils se sont retrouvés autour d'une passion commune : la bagarre. C'est vraiment LE point commun entre toutes les personnes dont il est question dans le livre. 



Cependant, au fil des 230 pages, il n'est pas tout le temps question de baston. À vrai dire, c'est une partie minime du livre. Après tout, une bagarre est une bagarre, qu'elle ait lieu entre des types qui gravitent autour d'un club de foot ou à la sortie d'une boîte. Surtout qu'il est bien dit dans le livre aussi que souvent ça ne dure pas plus de 2 minutes. En fait, c'est surtout un livre sur les membres du Brussel Casuals Service ou BCS. Sur les histoires des fondateurs. Disons que même si le hooliganisme est la porte d'entrée du livre, rien que de découvrir les vies mouvementées de ces types est passionnant. 

En fait, j'ai plus été "impressionné" par leur côté bandit que par leur côté hooligan. Les voir expliquer leurs combines et découvrir tout l'argent qu'ils se sont faits grâce à ça est assez fou. Ce que j'ai également apprécié, c'est la solidarité entre les membres de leur équipe. De la solidarité dans l'illégal, mais solidarité quand même. 


Lire un livre sur des gangsters de Bruxelles m'a aussi permis de découvrir une partie de l'histoire de la capitale belge dont j'ignore beaaaaaucoup de choses pour ne pas dire tout. J'ai par exemple appris il y a seulement quelques années qu'Anderlecht était un club de Bruxelles. Mais bref, j'ai trouvé ça passionnant d'apprendre l'histoire des différents quartiers de la ville et leurs spécificités. 

Enfin, je suis content que le hooliganisme moderne ait été abordé. Forcément, j'ai vu passer pas mal de vidéos de rencontres organisées dans des forêts et je trouvais ça triste. Tout le chapitre où ils suivent le type qui fait ça m'a permis d'un peu comprendre le pourquoi du comment. Car ouais, cette pratique n'a absolument rien à voir avec le mouvement hooligan des débuts. C'est juste de la baston qui n'est plus du tout liée au foot. 

Pour résumer, j'ai dévoré ce livre qui intéressera toutes les personnes qui s'intéressent à la fois au banditisme, à Bruxelles et au hooliganisme ! 

Liens utiles :



lundi 13 juillet 2020

Comment découvrir l'ensoleillement de votre appartement (tuto)

Avant le confinement, je n'avais jamais trop fait gaffe à l'ensoleillement de l'appartement dans lequel je suis aujourd'hui depuis plus de 5 ans. Je pars le matin, le soleil se lève, je rentre, il se couche et voilà. En hiver, le soleil n'est même pas levé et il est déjà couché quand je rentre. La donne a changé après avoir passé de longues semaines enfermé dans cet appartement. J'ai vu très concrètement de quel façon le soleil éclairait le salon (la pièce où j'ai passé le plus de temps. 



Il se trouve que l'ensoleillement de votre appartement, futur appartement ou maison, n'est pas un détail, surtout à Paris. C'est vrai que dans sur les sites d'annonces immobilières, ce n'est pas ce qui est mis en avant. On parle d'abord de mètres carrés, d'étage, de cave et surtout surtout de loyer, bien entendu. Ça reste le critère principal. Je ne pense pas que l'ensoleillement doit être le critère principal mais il doit être apprécié au même niveau que l'isolation d'un bien. Sur le court terme, l'intérêt est faible mais sur le long terme vous pourrez voir les bénéfices. 

Tuto 
Pour connaître avec précision l'ensoleillement de votre appartement, il faut d'abord récupérer sa position GPS précise. Pour faire cela, allez sur Google Maps, entrez l'adresse du bien. 


Ensuite, il faut faire clique-droit sur la position rouge. Puis sélectionner "plus d'infos sur cet endroit" et enfin cliquer sur la position GPS qui s'affiche en bas. Après, il suffit de copier la position pour la suite du tuto. Retrouvez toute ce qu'il faut faire dans ce gif. 


Une fois la position GPS copiée, rendez-vous sur ce site : https://www.sunearthtools.com/dp/tools/pos_sun.php?lang=fr

Puis copiez la position à l'endroit indiqué : 

Enfin, cliquez sur la loupe pour lancer la recherche. 

Si vous avez tout bien fait, vous devriez obtenir quelque chose qui ressemble à ça autour du point GPS. 


L'arc de cercle jaune est marqué par des points qui indiquent toutes les heures de la journée. Enfin, celles où il y a potentiellement du soleil. 

Attention, il ne suffit pas de faire cela. Il faut aussi connaître l'orientation de vos fenêtres, votre étage ou s'il y a éventuellement des obstacles qui pourraient obstruer l'arrivée du soleil jusqu'à vous. 

Très concrètement, cet outil peut-être utile si vous avez des plantes. Selon cette orientation, vous pourrez sélectionner un type de plante en particulier. Sinon, si vous télétravaillez tout le temps depuis chez vous, ça peut aussi être un point très important. 

jeudi 9 juillet 2020

Avis cinéma - Mr Roosevelt de Noel Wells (Netflix)



En 2017, Noel Wells a annoncé que son premier film allait être disponible sur Netflix. À l'époque, je ne savais pas qu'il y avait des différences entre les catalogues des différents pays. Quelle ne fut pas ma déception lorsque j'ai compris que son film, Mr Roosevelt ne serait pas dispo en France. J'étais déçu à la hauteur de mes attentes. J'ai donc oublié l'existence de ce film jusqu'à ce début juillet 2020. Je suis dans cette période où je cherche un film à regarder sur Netflix. Ça faisait un jour que je fouillais le catalogue. Et puis, j'ai tapé Noel Wells dans la recherche. Oh surprise, je vois la vignette de Mr Roosevelt. Quel plaisir, j'ai lancé le film sans autre forme de procès. 



De quoi ça parle ? 
De retour au Texas où elle retrouve son chat malade, une humoriste en galère affronte son passé en posant ses valises chez son ex et sa nouvelle petite amie.



Avis 
Je savais exactement à quoi allait ressembler le film. Je n'ai pas été déçu. Ce film est à l'image de Noel Wells. Ça aurait été absurde qu'il ressemble à un Mission Impossible ou à un film d'Adam Sandler. Nan, le style de Noel Wells, c'est le cinéma indépendant et les milieux alternatifs. Sa personnalité ressort beaucoup et c'est aussi pour ça que j'ai aimé le film. Sur le papier, le synopsis peut sembler simplet. Ça serait mentir de dire que ce n'est pas le cas. Mais c'est aussi un genre de cinéma. Le cinéma n'a pas toujours besoin de présenter des histoires hors du commun. C'est bien aussi quand le cinéma est un miroir de nos vies banales. Ici c'est le cas. 



Le chat mort, qui donne son nom au film, est sans intérêt. Ce qui est intéressant c'est de voir Emily retourner chez son ex et découvrir qu'il a refait sa vie. Elle n'était pas au courant. Cette découverte la chamboule et elle ne sait pas comment réagir. Elle voit tout de suite chez sa remplaçante une rivale qui lui veut du mal. Nous aussi, c'est comme ça que c'est filmé et qu'elle est présentée. Le pire c'est qu'elle se retrouve collée à eux pendant son séjour et elle vit un calvaire. Elle voit tout en noir. Lors d'un repas, elle apprend que son ex prend des cours pour devenir agent immobilier. Elle est surprise car quand elle l'a connu, il était à fond dans la musique, dans une vie moins sûre, plus déjantée Là, il a une copine très ordonnée qui l'a poussé à avoir un travail sûr. La vie d'adulte en fait. Une vie aux antipodes de celle qu'a Emily à Los Angeles où elle galère. Elle reproche à son ex de s'être rangé. Elle ne le reconnaît plus. En un mot, elle est déçue. Le problème c'est qu'elle projette ses envies sur lui. Vu qu'on voit son ex de son point de vue, on peut aussi trouver ça triste le chemin qu'il prend. Il n'a pas l'air heureux de se ranger. Il semble se laisser faire par sa nouvelle copine. Cependant, on n'est pas dans la tête du gars, on ignore tout de la réflexion qui l'a mené à prendre des cours pour être agent immobilier. C'est là le plus gros point de tension entre les deux. D'ailleurs, alors qu'ils ont tous les deux trop bu, elle lui dit tout ce qu'elle pense de ça et ils se disputent. À aucun moment, elle ne cherche à comprendre, elle lui reproche de ne pas être comme elle l'avait imaginé. 



À part ça, on retrouve une forme de critique légère du décor de l'histoire : Austin, Texas. On voit d'un côté les hipsters (y a vraiment pas d'autre mot, c'est pas des bobos) et de l'autre les gens riches qui font des brunchs, des sunday funday et baignent dans l'hypocrisie constante. Emily, la protagoniste, se retrouve prise/perdue entre les deux. 



Voilà, Mr Roosevelt, c'est ça. On découvre une tranche de vie d'une jeune femme franchement paumée. C'est sympa, c'est frais, c'est triste, aussi. Le tout ça donne un film qui ne marquera pas l'histoire du cinéma mais qui vaut la peine d'être vu parce qu'il passe le Bechdel Test et parce que c'est la première production de Noel Wells. 


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dimanche 5 juillet 2020

J'ai fait une sortie à vélo de 100 km avec le Mobile Cycle Club (Paris)

C'est la troisième fois que je fais du vélo sur une distance aussi longue. Je vous ai déjà parlé des deux premières fois, ici et ici. La grande différence avec les fois précédentes c'est que cette fois-ci, je n'étais pas tout seul et surtout, j'étais pas du tout prêt physiquement. Ma jambe gauche était encore douloureuse. Enfin, un tendon de ma jambe gauche. La semaine précédente j'ai fait 66 km, une distance "facile" pour moi, pourtant, j'ai dû m'arrêter aux 3/4 car ma jambe me faisait extrêmement mal. J'ai terminé tant bien que mal la sortie parce qu'il fallait bien rentrer mais j'ai pris rendez-vous chez le médecin le lendemain. Elle m'a conseillé de ne pas faire de vélo pendant une dizaine de jours pour reposer ma jambe. Le problème, c'est que je m'étais déjà inscrit à la sortie du Mobile Cycle Club qui était prévue pour la fin de la semaine. Pour éviter tout problème, j'ai pas fait de vélo de la semaine pour reposer ma jambe. J'ai senti les effets bénéfiques de ce repos jusqu'au jour J et je me suis donc dirigé vers le Bois de Boulogne où le rendez-vous était fixé.



À mon arrivée, quelques personnes sont déjà présentes dont Julia et Anthony qui sont à l'origine de tout ça. La tonnelle, la table, les blancs et le panneau siglé du R de Ridéon donnent une ambiance rassurante à la sortie. Je suis venu pour ça. Pour me faire entraîner. Sinon, pas sûr que j'aurais tenté 100 km tout seul. Morgane de Mojo Food est chargée de donner les deux boules d'énergie et du café à chaque participant. L'ambiance est détendue mais calme. 



En ce qui me concerne, j'ai de l'appréhension face aux 100 km qui m'attendent mais je fais tout pour ne pas y penser. Je me laisse porter. 

Là, c'était avant la première montée et sur du plat (source)


Je pars avec le second groupe guidé par Julia assistée de Tony. Tant qu'on est en ville ça va. C'est au bout d'une trentaine de kilomètres que les problèmes commencent pour moi, quand la première difficulté pointe le bout de son nez, juste après Méry-sur-Oise. À cause de ma jambe gauche fragile que je dois préserver, je fais en sorte de toujours pédaler à plus de 90 rotations par minute. Du coup, hors de question de forcer dans les montées. Résultat : en 5 secondes je suis distancé. Je reste à mon rythme pour ne pas exploser. Cependant, lorsque la route cesse de s'élever, je sais que je dois combler mon retard par rapport aux autres. Outre l'excès de fatigue physique que ça me coûte, c'est aussi une bagarre mentale de se dire qu'on ne veut pas ralentir le reste du groupe. Me voyant en difficulté, Julia me dit que quoi qu'il arrive, elle ne laissera personne derrière. Ça m'a fait plaisir d'entendre ça et m'a remis du baume au coeur. Le hic, c'est que inconsciemment, ça me met aussi une forme de pression. 

Cette pression elle a deux faces. La première est celle qui fait progresser. C'est littéralement comme ça que j'ai beaucoup progressé à vélo, notamment via le Ride du Mercredi ou à Vincennes ou Longchamps. Rouler avec des gens plus forts, ça pousse à se dépasser. Bref, sur une sortie de 30 km, ça fonctionne mais se retrouver dans un schéma comme celui-ci sur 100 km, c'est un autre délire. Au bout de la 3e montée, mon moral commence à flancher une première fois. Mais Julia ne m'oublie pas et ne me laisse pas tout seul. Ma "chance" sera la grande malchance d'un autre participant qui a fait un tout droit, s'est éclaté dans un champ de maïs et a abimé son vélo. Ne pouvant pas repartir, Julia, a appelé le van du Mobile Cycle Club qui suit la sortie, pour qu'il vienne en aide au gars qui a eu une mésaventure. J'en profite pour retrouver le reste du groupe qui attendait de savoir quoi faire, à une centaine de mètres. Ça donne l'image ci-dessous où on dirait que je suis avec le groupe alors que ça fait bien 20 minutes que j'étais en galère.

(source)

La suite ne sera pas plus réjouissante pour moi. Julia restera attendre avec le gars qui est tombé et confiera le trajet jusqu'au repas à Tony. Sans surprise, je me retrouve vite lâché et là je vois que Tony reste près de moi. Je comprends que Julia lui a donné la consigne de faire attention à moi ! C'est trop gentil. Ça va surtout beaucoup m'aider. Voici à quoi ressemble tout le trajet qui m'attend avant d'arriver au repas. 

C'est tout sauf plat :(

C'était vraiment très difficile. Les endroits où ça montait pas, y avait du vent de face. Franchement difficile. Cependant, c'est à ce moment-là où je suis tombé sur Etienne qui roulait tranquillement. Être à deux dans ces moments-là, c'est pas du luxe. Ça m'a beaucoup aidé ! La grosse ascension que vous pouvez voir ci-dessus était vraiment duuuuure. Deux choses m'ont porté : 1/ Tony qui m'a poussé dans la montée (ça donnait l'impression d'avoir un vélo électrique). Il devait sacrément être facile pour faire ça, merci à lui ! 2/ Savoir que de la nourriture m'attendait après cette difficulté. 

Miskine (source)

Bref, j'arrive tant bien que mal au ravitaillement et là il est grand temps de manger. Lors de l'inscription à la sortie, j'avais réservé un sandwich vegan (guacamole, olives noires, tomates vertes, pickles d’oignons rouges et roquette) concocté par Mojo Food. Je ne savais pas du tout à quoi m'attendre. C'ÉTAIT HYPER BON !!!

J'AI FAAAAIIIM (source)


Je me suis franchement régalé. Gourmand comme je suis, j'ai même regretté de ne pas pouvoir en manger un deuxième. Cependant, j'ai pris les deux boules d'énergie en dessert et elles étaient aussi délicieuses.

Mojo Food

Cette pause repas était franchement la bienvenue. C'était convivial, on a bien mangé, les photographes ont fait des photos, on a participé à un tirage au sort pour gagner des pneus Hutchinson et ensuite il était temps de repartir. 

(source)


À ce moment-là, mon moral est reparti à la hausse. J'ai bien mangé, mes jambes sont reposées, je suis prêt à avaler les 40 kilomètres qui restent avant l'arrivée. Cet état d'esprit a tenu approximativement 1 minute. Jusqu'à la première difficulté en fait. En soi, 40 km c'est pas beaucoup. Mais après 60 km et pas mal de D+, c'est une toute autre histoire. Je me retrouve à nouveau avec Étienne. Enfin c'est surtout lui qui reste avec moi car je suis bien plus mal en point que lui. Il a vraiment été sympa ! Sur le plat, j'essaie de rattraper le reste du groupe mais c'est peine perdue. Je n'ai plus assez d'énergie pour me dépasser. J'ai besoin de rouler à mon rythme, sans pression. Sans me dire qu'une vingtaine de personnes vont m'attendre en haut de chaque ascension. C'est ce que j'explique à Julia qui s'inquiète de me laisser dans la pampa comme ça. Je lui ai expliqué mon point de vue et elle a eu la gentillesse de me laisser finir la trentaine de kms restants tout seul. D'un coup, je me suis retrouvé seul face à moi-même dans la campagne du Val d'Oise où ça ne captait même pas en EDGE. Je l'ai choisi ce moment mais ça n'enlève rien à la difficulté de l'épreuve. Cela dit, rouler à mon rythme m'a vraiment fait du bien. J'allais objectivement très lentement (notamment à cause de ma jambe gauche douloureuse) mais j'avançais. Le sport et le vélo en particulier offre ce genre de moment hors du temps. Moi, tout seul sur mon vélo, dans la campagne. C'est une formidable façon de se retrouver face à soi-même. Le silence est absolu, les champs s'étendent à perte de vue, il n'y a aucune voiture qui passe. 



Je dois avancer, je n'ai pas le choix. Je ne vais pas rester ici. Ce sont certainement les 30 kilomètres les plus longs de ma vie. Contrairement à mes deux premières longues sorties, je ne suis pas près d'Angers. Le nom des villages ne me disent rien. Ce que je vois ne me rappelle rien. Ma jambe gauche commence à me faire très mal alors je pousse mon vélo quand ça monte. Je remonte dessus quand c'est plat ou que ça descend. Petit à petit, je sens que je me rapproche de la ville. Il y a de plus en plus de maisons et surtout, j'aperçois Pontoise au loin. Ça me remet du baume au coeur. Un baume trompeur. Mon Garmin m'indique qu'il reste une dizaine de kilomètres mais dans mon état, c'est beaucoup. Très rapidement, j'entre dans la ville et c'est un grand ouf de soulagement qui m'envahi quand je vois le panneau Pontoise. Une dernière poussée de vélo en montée et ça y est, j'arrive au centre-ville et j'emprunte la descente qui me ramène jusqu'à la gare où à ma grande surprise, il y a encore les organisateurs et quelques participants qui trainent. 

Après ça, j'ai expérimenté quelque chose qui m'inquiétait mais qui m'intéressait aussi : rentrer en RER avec mon vélo. Oui, je sais que ça peut avoir l'air absurde mais il faut savoir que je ne prends jamais le RER. Cependant, je sais que c'est un truc qui se fait. Partir de Paris à vélo et rentrer en train. Franchement, rien à dire de spécial à ce sujet, y avait pas grand monde et j'ai pu me poser tranquillement avec mon vélo. 


Ensuite, je suis rentré chez moi ! 

En résumé, c'était une super sortie organisée par le Mobile Cycle Club. L'ambiance était très bonne et Anthony et Julia ont tout géré parfaitement pour que tout le monde se sente bien. Si vous faites du vélo et que vous voulez faire de la longue distance en groupe dans un super cadre, je vous recommande vivement le Mobile Cycle Club !

La trace de la sortie


En ce qui me concerne, je suis content d'avoir réussi à faire 100 km mais la prochaine fois, je ferai en sorte d'être plus en forme. Je regrette d'avoir été un fardeau pour le reste du groupe. La leçon est retenue et je reviendrai plus fort ! 

Les liens utiles :
Mobile Cycle Club (Instagram, Facebook, Site)
Mojo Food (Instagram, Site)



dimanche 28 juin 2020

Avis série : Le bureau des légendes (Canal +)

J'entendais parler du Bureau des légendes de façon sporadique. Je n'avais jamais eu la curiosité de me pencher dessus et surtout, je n'étais pas abonné à Canal +. La situation a changé lorsque j'ai pris mycanal, lassé par l'offre médiocre de Netflix. Après m'être régalé devant la saison 3 de Platane, j'ai été diverti par Mouche. Ensuite, le confinement est arrivé. J'en ai profité pour donner sa chance au Bureau des légendes. CETTE SÉRIE EST EXCEPTIONNELLE !


J'ai donc regardé les 5 saisons de 10 épisodes d'environ 1h en quelques semaines. Impossible de s'arrêter tellement c'est prenant. Cet article est donc réservé à celles et ceux qui ont déjà vu toutes les saisons.



Sans plus tarder, voici 13 pensées que j'ai eu en regardant le Bureau des légendes.

1. Jean-Pierre Daroussin est un sacré acteur.

2. La cantine est un endroit HYPER important. À l'image de la machine à café dans d'autres entreprises.

3. Le moment le plus chelou de la série c'est quand Sylvain raconte à Duflot qu'il fait deux fois le tour de périph' avant de rentrer chez lui. Complètement absurde ! 

4. Marie-Jeanne est mon perso préféré et c'est sûrement lié au fait que j'ai découvert par la même occasion une actrice qui semble passionnante : Florence Loiret-Caille


5. Pas loin derrière je suis obligé de parler de Jonas joué par Artus. Ce perso sort de nulle part et il est OUF ! Il a littéralement pris la saison 4 à son compte. Derrière ses apparences de benêt c'est un agent qui semble bien plus fort que Raymond par exemple. Son interrogatoire du djihadiste qui fait semblant d'aller mal pour faire de la peine est exemplaire ! Il a d'ailleurs révélé une astuce que j'ai moi-même déjà utilisée plus ou moins consciemment. Il ne cherche pas à faire changer l'a priori des gens sur lui. Par contre, quand il révèle son visage le moins visible, la surprise est grande pour ceux qui avaient baissé leur garde. Une leçon ! 


6. C'est hyper agréable de voir le vrai Paris. Pas le Paris qu'on nous vend dans Plan Coeur ou Amélie Poulain. On voit les vraies rues dans lesquelles on passe à pied, en bus ou à vélo. Ça aide à s'identifier à fond à ce qui se passe et à rendre le tout réaliste. 

7. J'ai eu du mal à respirer pendant la première saison. Entre la musique et ce qui se passe, c'est hyper angoissant. Mon coeur s'accélérait de ouf. Avec les saisons, on s'habitue à la tension. Mais je me souviens encore du moment où la secrétaire change les chaussures de son patron. Un geste anodin mais qui fait peeeeuuur. C'est ça la force de la série. Il n'y a rien de vraiment spectaculaire mais ce sont de petites actions qui font toute l'intrigue. 

8. Il semblerait que le budget soit conséquent. Ça se sent vite quand un projet est fait avec des bouts de ficelles. Là, ce n'est pas l'impression que j'ai eu. Oui, l'histoire est ce qu'il y a de plus important mais si t'as les moyens de la raconter avec tout ce que tu as en tête pour la sublimer alors c'est encore mieux. 

9. Je n'ai pas particulièrement apprécié le personnage de Marina Loiseau. Malgré ça, je ne l'ai pas détestée. J'ai presque eu de l'affection pour elle vers la fin. Pas trop, mais un peu. Elle a quand même été plutôt bien pensée par les scénaristes. 

10. Malotru est un taré. Comme je l'ai entendu dans un podcast sur les espions, quand tu es un agent et que tu sais comment ça marche eh bah tu peux facilement être agent double voire triple. Il n'a aucune limite et ça fait peur. Je pense surtout à ses proches dont il n'a clairement rien à foutre au final. Ce n'est pas quelqu'un de bien. 



11. Il se passe toujours un truc dans le BDL. On ne voit pas trop l'ennui. Pourtant, dans cette série de podcasts publiée en même temps que la sortie de la saison 5, on comprend que tout a été condensé pour des raisons évidentes. Dans la vraie vie, l'ennui fait partie intégrante du métier d'agent de la DGSE. 

12. Le droit d'en connaître est intéressant. Le secret est une part extrêmement importante de la DGSE et on voit à quel point les tests sont poussés pour ne pas se retrouver à avoir un agent qui flanche. 

13. Les dernières saisons font froid dans le dos. J'ai découvert la puissance de la technologie de surveillance. Je pense notamment au logiciel dont se servent les services secrets russes pour épier Malotru. Ils peuvent savoir qui t'es seulement à partir de ton visage. On apprend aussi que les agents peuvent avoir accès au contenu de ton portable. Enfin bref, on est loin de la simple écoute téléphonique. Et ouais, la nouvelle guerre se joue clairement de ce côté là. Ça sera le jeu du pays qui sera le mieux armé dans ce domaine. 


14. Pour finir, je vous encourage à écouter la série de podcasts "Espions, une vie sous légende" qui a été publiée en même temps que la saiosn 5. Attention, avant de lancer ça, il faut avoir tout regardé, c'est mieux ! 

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lundi 25 mai 2020

Quel antivol choisir pour son vélo ?

Je pensais en avoir terminé avec les articles sur le vélo après avoir publié 5 conseils pour faire du vélo à Paris mais une autre idée m'est venue en tête. Un point très important : comment sécuriser son vélo.



En tant que cycliste, il existe des choses contre lesquelles on peut se battre, comme les scooters dans les pistes cyclables ou les voitures qui se garent sur ces mêmes pistes. Le vol de vélo, c'est rageant mais clairement, au moment où je rédige ces lignes (mai 2020), on ne peut pas espérer que ça change. Malheureusement.

Avant tout, il faut savoir que le vélo est en train de devenir doucement mais sûrement un produit convoité par les voleurs. En effet, un vélo volé peut se revendre très rapidement vu la demande, notamment à Paris. C'est pour cette raison que les voleurs redoublent d'efforts pour parvenir à leurs fins. Je traîne sur des groupes Facebook de vélo et je dirais que le vol qui m'a le plus choqué, c'est un type qui racontait que son vélo avait été volé dans le coffre de sa voiture... garée dans un parking souterrain privé. J'ai trouvé ça fou.

Pas loin derrière, j'ai vu plusieurs témoignages de gens qui se sont fait piquer leur vélo dans leur bureau. Genre les bureaux dont la porte donne directement sur la rue. Ou alors, une technique plus sournoise consiste à scier discrètement les supports pour vélos afin de venir récupérer la marchandise la nuit.

Là, tu te dis, dac, du coup, je vais acheter le meilleur antivol qui existe. Tu tombes vite sur la marque Kryptonite et tu prends le U le plus cher. C'est pas le plus mauvais réflexe.



Ce qui est sûr, c'est que la pire idée est de jouer l'économie et de prendre un antivol en forme de câble. Ne faites pas ça !


Je le sais parce que j'en ai fait l'expérience. Je laissais mon précédent vélo à l'entrée de ma rue. Un jour, alors que je savais qu'il fallait toujours mettre deux cadenas, j'en ai mis qu'un seul : le câble. Le vélo a mis moins de 24h à se faire voler. Un voleur a l'oeil. Il peut vite voir quand il lui suffit d'une simple pince pour dérober un biclou.

La mauvaise nouvelle c'est qu'avoir le meilleur antivol du marché ça ne suffit pas. Il faut aussi faire attention à l'endroit où vous posez votre vélo. C'est particulièrement vrai à Paris mais ça ne suffit pas forcément. Les nombreux exemples de vols indiquent que dans la rue, votre vélo sera toujours une cible potentielle. Si vous n'avez pas d'autre solution que de le mettre dans un lieu sécurisé (comme le parking de votre travail avec des caméras), vous pouvez augmenter vos chances de ne pas vous faire voler votre vélo.

>>> 8 conseils pour faire du vélo à Paris

Globalement, il faut accrocher votre vélo à un endroit où il y a beaucoup de passage. C'est improbable qu'une personne tente de couper/scier un cadenas alors que plein de gens peuvent le voir. À l'inverse, ne mettez pas votre vélo dans des endroits peu fréquentés comme une impasse ou un endroit où il y a peu de piétons. Parfois, ces endroits se situent à quelques mètres d'endroits très fréquentés mais ils restent moins visibles.

Je prends l'exemple d'Angers et de la rue Jeanne Moreau. Elle est perpendiculaire à la rue Saint-Laud qui est une rue très très fréquentée à Angers.


Dans cette petite rue, il y a pas mal d'arceaux où accrocher son vélo.


Comme ça, ça a l'air génial, surtout si vous voulez aller prendre un verre dans l'un des nombreux bars à proximité. Mais en fait, il y a régulièrement des vols à cet endroit, notamment parce que c'est une rue très peu fréquentée. À choisir, je trouverais ça plus malin de laisser mon vélo au Ralliement, à proximité d'un bar ouvert jusqu'à 2h du matin.


Maintenant, peu importe où vous avez attaché votre vélo, il existe des techniques pour maximiser ses chances de ne pas se faire voler son vélo. Déjà faire en sorte que votre vélo n'attire pas l'attention. C'est notamment pour ça que je roule avec un vélo noir et qui ne paie pas de mine.


En gros, si tu passes à côté d'arceaux vélos avec plusieurs bicyclettes accrochées, c'est probable que tu ne vois même pas le mien. Il suffit que les autres soient gris, blancs ou d'autres couleurs tape-à-l'oeil et je suis tranquille. Vous pouvez bien entendu acheter un vélo d'une couleur flashy mais gardez ça en tête avant de le faire.

L'autre astuce, plus contraignante, c'est de mettre deux U. Tout simplement. En gros, tout le monde ne met pas un U. Soit parce que les gens n'ont pas les moyens, soit parce qu'ils sont pas au courant, soit parce qu'ils sont prêts à prendre ce risque. Et donc, si vous mettez deux cadenas solides pour attacher votre vélo, ça va agir comme un dissuasif fort, même pour un voleur déterminé. Il faut savoir que son but est d'aller vite. Deux obstacles, ça va lui faire perdre du temps. Vous l'aurez compris, mettre deux U va permettre de renvoyer l'intérêt du voleur vers les vélos moins bien protégés. Par contre, déjà qu'un cadenas c'est lourd alors deux, ça l'est encore plus. À vous de voir.


On enchaîne avec le fait de laisser son vélo dehors la nuit. Je vous raconterai plus tard comment je fais mais je ne le recommande pas. La nuit, il n'y a personne dans la rue. C'est là où les voleurs se font plaisir. Faire des étincelles en sciant le U le plus solide du marché ? Pas de problème, y a aucun passage et ça suffit pas à réveiller quelqu'un à 3h du matin. Ce n'est qu'un bruit de plus. Mon conseil, c'est de réfléchir à quel point vous tenez à votre vélo, à quel point il est important pour vous. Clairement, quand je regarde les vélos attachés dehors dans ma rue, ce sont des vélos de piètre qualité qui ne sont pas en super état. Sinon, le mieux et le plus sûr, c'est de prendre votre vélo chez vous. C'est vrai, si vous vivez dans un appartement il va prendre la place, être encombrant et lourd à porter dans les escaliers. Mais c'est la sécurité maximum que vous pouvez avoir. Je le fais depuis presque 10 ans et ça fonctionne très bien.



Pour mes sorties pas liées au travail, je prends mon vélo quand l'activité ne sera pas trop longue. Par exemple, pour aller acheter quelque chose de précis qui ne va pas me faire rester à l'endroit où je vais trop longtemps. S'il est question de laisser une journée entière mon vélo dehors, je ne suis pas convaincu, sauf si l'endroit où je range mon vélo correspond à ce dont j'ai déjà parlé dans cet article.

Sous les publications Facebook où des gens signalent le vol de leur vélo, une même remarque revient souvent : comment il était attaché ?. C'est horrible car c'est culpabilisant envers les victimes. Franchement, évitez de le faire. Les coupables ce sont toujours les voleurs.

Malheureusement, avant que ça change, vous pouvez toujours suivre tous les conseils qu'il y a ci-dessus !

Vous pouvez trouver plein d'autres conseils sur le site Weelz.fr !