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Avis - d'âne à zèbre de François Bégaudeau

Pourquoi Vincent Delerm ne chante pas plus fort ? Pourquoi la jalousie c'est du vol ?

samedi 4 septembre 2021

J'ai vu November Ultra en concert et c'était génial

Mon dernier concert datait du 6 mars 2020. C'était Boy Pablo au Trabendo. C'était la vie d'avant, le groupe avait fait des blagues sur le Covid-19 et surtout mis le feu sur scène. C'était très chouette. Ensuite, une vague d'annulation a fait que... bah il a fallu prendre son mal en patience... jusqu'à ce 3 septembre et le concert de November Ultra à Paris. 


Je ne me souviens pas exactement de la façon dont j'ai découvert November Ultra. Ça doit coïncider avec la sortie du clip de Miel, en février 2021. Quand j'ai vu l'esthétique, l'univers et entendu sa voix, j'ai tout de suite su que j'allais aimer. 


Je ne suis pas le genre de personne qui se force à écouter des trucs que j'aime moyennement. La musique est ce qu'il y a de plus important dans ma vie. Si j'écoute encore et encore un ou une artiste c'est parce que sa musique fait résonner quelque chose en moi. C'est exactement ce qui s'est passé avec November Ultra. Elle dégage ce je-ne-sais-quoi qui m'a donné envie de lancer encore et encore sur EP Soft and Tender sur Spotify. 



J'ai su que j'appréciais vraiment cette artiste quand elle s'est mise à chanter en espagnol. C'est une langue qui me laisse plutôt indifférent. Mais à la fin de Soft & Tender, quand elle chante dans cette langue, c'est tout simplement magnifique. Il n'y a pas d'autre mot. 

Ensuite, parce qu'on est en 2021, l'un de ses sons, pas encore sorti, est devenu très utilisé sur Tik Tok. C'est intéressant car les Tik Tok faits par les gens avec cette musique correspondent à ce que je ressens quand je l'écoute. Une mélancolie douce-amère. Sa musique me fait repenser à des choses du passé. À des moments plus ou moins joyeux mais qui m'ont fait me sentir vivant. Des périodes dont je suis content qu'elles soient arrivées dans ma vie même si elles appartiennent désormais au passé. Des moments qui ont fait celui que je suis aujourd'hui. 

Et puis en août, la chanson que j'ai la plus écoutée est The End. de November Ultra donc. Elle s'est retrouvée propulsée en tête de ma liste de lecture « En boucle » sur Spotify. Une liste de lecture mise à jour automatiquement par la plateforme. Ce titre me fracasse vraiment et je l'aime beaucoup. 

Par ailleurs, je suis aussi tombé sur cette session acoustique à Rock En Seine fin août et ça m'a littéralement fait pleurer tellement c'est beau et le cadre si bien choisi. 


À ce moment-là, je savais qu'il fallait que je la vois en concert. Genre vraiment. Je me suis rappelé qu'elle était programmée dans le cadre du Club Avant Seine, un événement où les talents émergents peuvent jouer en marge du festival. Je suis allé sur le site, décidé à retirer une invitation et c'était épuisé... J'étais franchement dégoûté. Mais parce que la vie est ainsi, quelques jours plus tard, le lieu a changé et de nouvelles invitations ont été mises en ligne. J'ai mis un rappel à l'heure prévue et j'ai rafraîchi la page pour être sur de ne pas rater la mienne. Bingo ! J'ai réussi à en avoir une ! 

Quelques jours avant son concert, une interview publiée par le compte Instagram de Rock en Seine est sortie. Je l'ai adorée car sa personnalité correspondait exactement à ce à quoi je m'attendais. Une personne sensible mais déterminée et qui affirme haut et fort ses ambitions tout en n'oubliant pas de faire ce qu'il faut pour y arriver. 
 


Vendredi 3 septembre. Le jour J est arrivé. 1h avant, je me rends compte que je n'ai pas de pass sanitaire et je pars en faire un en urgence. Ça aurait été dommage de rater ce concert tant attendu pour une histoire comme ça. J'arrive vers 19h et il y a une petite queue pour entrer au Bridge. C'est très probable que tous les gens qui sont arrivés si tôt sont venus pour la voir. D'ailleurs, juste avant d'entrer, November Ultra est sortie de nulle part pour saluer le groupe de personnes devant moi. Il s'avérait que c'était ses amis. J'ai essayé de rester normal mais c'était la première fois que je la voyais en vrai et elle dégageait la même énergie que dans ses stories Instagram notamment. 

On arrive à 19h30, les lumières s'éteignent, les gens s'approchent de la petite scène et en mois de 10 secondes le ton est donné. Elle démarre en faisant une remarque qui va faire rire l'audience. Mais dès son premier morceau entamé la magie opère. Ce set, plutôt court, ressemblera à ça. Un mélange de magie totale et de légèreté. Dire que j'ai adoré son concert serait un euphémisme. C'était exactement ce à quoi je m'attendais et même mieux. Outre The End. qui m'a mis les larmes aux yeux (rien ne remplace une prestation live), j'ai adooooooré sa nouvelle chanson dont elle a pris le temps d'expliquer la genèse. Je ne vous divulgâche pas le sujet mais disons que c'est le genre de truc que j'aime beaaaaauuuuucoup. 

Un point que j'ai particulièrement aimé et c'est très subjectif c'est la spontanéité de November Ultra. Je suis quelqu'un qui aime les débuts. Quand c'est pas « parfait », quand il y a encore beaucoup de magie et de fougue. C'est notamment pour ça que l'album Antichambre de Naast est l'un des mes préférés. Et puis le fait qu'elle parle beaucoup entre les chansons j'ai trouvé ça chouette. J'aime bien comprendre l'origine des chansons et les raisons pour lesquelles elles ont vu le jour. Enfin, c'était trop mimi de voir qu'elle semblait sincèrement touchée par l'engouement du public. 

En tout cas, je ne pensais pas qu'on aurait un jour une artiste comme ça en France. C'est une vraie chance et je suis content d'avoir pu assister à son concert à un moment où elle n'a pas encore totalement éclos. 

Si vous avez l'opportunité de la voir un jour, foncez, vous ne le regretterez pas. 



lundi 26 juillet 2021

Avis lecture - Regarde les lumières mon amour d'Annie Ernaux


C'est en lisant un magnifique portrait d'Annie Ernaux dans Le Monde que j'ai eu envie de lire son livre Regarde les lumières mon amour


De quoi ça parle ? 

Annie Ernaux parle de l'hypermarché de Cergy et décrit ce qu'elle voit. 

Le Carrefour dans lequel je fais mes courses


Avis 

Ça ne fait pas depuis longtemps que je vais régulièrement dans un supermarché. Mais rapidement, je me suis à observer ce qui se passait. J'aime bien observer. L'endroit dans lequel je vais à ceci de particulier qu'il se trouve dans une sorte de carrefour entre différents types de populations. Il y a à la fois des jeunes actifs (genre moi) et des personnes issues des quartiers populaires. Disons que c'est un véritable lieu de rassemblement pour un tas de personnes différentes et je trouve ça chouette. 

Dans ce livre, Annie Ernaux décrit tout ça avec beaucoup de justesse. La preuve, tout de ce dont elle parle, je le retrouve dans le Carrefour de la porte de Montreuil dans lequel je fais mes courses. Pourtant, elle parle du supermarché qu'elle fréquente, à Cergy. 

« Il n'y a pas d'espace, public ou privé, où évoluent et se côtoient autant d'individus différents : par l'âge, les revenus, la culture, l'origine géographie et ethnique, le look. Pas d'espace fermé où chacun, des dizaines de fois par an, se trouve mis davantage en présence de ses semblables, où chacun a l'occasion d'avoir un aperçu sur la façon d'être et de vivre des autres. » 

C'est un petit livre d'à peine 96 pages qui se lit très vite. Il n'a rien de particulier. C'est une chronique d'un lieu que l'on est tous amenés à fréquenter à un moment où un autre. C'est un ouvrage pour les personnes qui aiment observer et prêter attention aux petits détails de la vie. 


À lire aussi

L'arabe pour tous de Nabil Wakim

Avec lecture : En finir avec Eddy Bellegueule d'Édouard Louis

mercredi 5 mai 2021

Avis lecture - Rupture(s) de Claire Marin

C'est un article de L'Obs où l'autrice Claire Marin est interrogée qui m'a donné envie de lire ce livre. Quand j'ai passé ma commande, enfourché mon vélo et récupéré l'ouvrage à la librairie Millepages, je ne savais pas encore à quel point ce livre me ferait du bien. 


Je n'aurais certainement pas acheté et lu ce livre il y a de ça 1 an mais la vie a fait que c'est un sujet sur lequel je me suis pas mal penché on va dire. On trouve tout un tas de ressources en ligne sur le thème de la séparation. J'en ai lu beaucoup. En anglais, en français, sur Quora, Reddit, des sites féminins, sur YouTube ou encore sur Tik Tok. La majorité du contenu m'a semblé plutôt simpliste et proposé par des gourous autoproclamés qui balancent des phrases génériques comme : « Il ou elle ne te méritait pas bla bla bla ». J'imagine que ça marche si ce genre de propos prolifère. Et tant mieux si des gens s'y retrouvent. Pour moi, c'était... bof. 

Mais ça, c'était avant de tomber sur Rupture(s) de Claire Marin. 

De quoi ça parle ? 

« Joyeuses ou tragiques, visibles ou cachées, les ruptures rythment notre existence. Comment les conjuguer avec l'idée de notre identité, une et constante ? Nous révèlent-elles les multiples facettes de notre être ou le fait que nous nous affirmions progressivement, au fur et à mesure de ces « accidents » ? Nous épurent-elles ou nous démolissent-elles ? Pour la philosophe Claire Marin, nous nous définissons autant par nos sorties de route que par nos lignes droites. Certes, naissances ou deuils, séparation ou nouvel amour fragilisent nos représentations, ébranlent nos certitudes. Mais ils soulignent aussi la place de l'imprévisible, et questionnent notre capacité à supporter l'incertitude, à composer avec la catastrophe et, en les surmontant, à parfois démarrer une nouvelle vie. »

Avis
C'était le livre que j'attendais sans le savoir. Il m'a vraiment fait du bien. Si je l'ai entamé en pensant lire des choses sur les ruptures amoureuses, c'est surtout le reste qui m'a aidé à comprendre d'autres événements qui se sont passés dans ma vie. J'ai lu des phrases qui ont mis des mots sur des comportements que j'ai eu dans le passé et que je n'avais jamais cherché à analyser. En un mot et sans trop trahir ce que je raconte dans mon carnet de bord, je n'aime pas les ruptures. Je ne suis pas quelqu'un qui se détache facilement. J'ai évoqué ça une fois dans une story Instagram et une personne m'a dit que ce n'est pas l'impression qu'elle avait de moi. Ça m'a surpris. Mais une fois la surprise passée, je me suis souvenu d'un truc que j'ai lu une fois et qui m'a marqué. Chaque personne a une vision différente de vous et c'est très peu probable que cette vision soit raccord avec l'image que vous pensez dégager. Enfin bref, c'est peut-être une carapace que j'ai mis en place pour me protéger. 

Pour vous donner un exemple précis, lorsque j'ai démissionné de mon travail en 2018, j'ai été ému lorsque j'ai quitté le parking dans lequel j'ai fait du skate tous les midis. Je ne suis pas quelqu'un qui se détache facilement. Je suis du genre à m'attacher aux lieux et aux objets. Heureusement, grâce à la méthode Marie Kondo découverte sur Netflix j'ai appris à évoluer sur ce sujet. Je me suis notamment séparé de pas mal de vêtements que je ne mettais plus mais auxquels j'étais très attaché par rapport à ce qu'ils représentaient. 



Pour en revenir au livre, la table des matières présente les différents thèmes abordés. 

Un passage m'a beaucoup plu dans le premier chapitre. L'autrice évoque un personnage dans un livre de Jean-Paul Sartre. 

« Lorsqu'être fidèle à soi demande tant d'efforts, que vivre est une telle imposture rejouée à chaque instant, assumer ses rôles habituels devient impossible. Il faut fuir et trahir ses engagements. [...] Ce qui jusqu'alors m'a nourri, entouré, protégé, désormais me dévore, me consume. » 

Dans le chapitre suivant, celui sur la rupture amoureuse, un tout petit passage sur les objets a attiré mon attention. Pour comprendre pourquoi, relisez ce que j'ai écrit au-dessus. 

« Les choses, reliques de l'ancienne vie partagée, demeurent tout en changeant de statut. Dans La Femme rompue, Simone de Beauvoir analyse avec froideur la manière dont se délite l'existence d'une épouse quittée. C'est tout un monde commun qui se vide de sa substance, les objets sont creux, comme si la vie désertait les témoins silencieux d'un amour perdu. Les choses ne constituent plus un univers rassurant, elles ne sont qu'une vaine imitation d'elles-mêmes. Que valent encore ces objets s'ils ne sont plus partagés, s'ils ne sont plus que le memento d'un amour mort ? Tout ce qui était familier paraît désormais étranger ou suspect, complice d'une trahison. » 


Je n'ai pas d'extrait particulier à sortir du chapitre « Devenir soi » mais je l'ai trouvé très intéressant. C'est seulement la trentaine passée que j'ai amorcé une rupture avec mon moi du passé. Avec la période où j'ai posé les bases de ma vie, vers 18 ans. J'ai eu le déclic un jour où j'étais au restaurant avec des collègues. J'ai raconté une anecdote originale on va dire et ils ont été surpris. Sur le chemin du retour, je me suis rendu compte que je n'étais plus vraiment cet Éric. Il n'est pas mort, il est en moi, il m'a façonné mais ce n'est plus celui que je suis depuis quelques années. Cette rupture avec cet ancien moi a mis du temps à arriver et je le redoutais car c'est violent de capter qu'on est passé à autre chose. Pour résumer, je suis devenu un adulte lol. Certains ont amorcé cette métamorphose tôt dans leur vie, moi, ça m'a pris pas mal de temps. Au moment où j'écris ces lignes, je suis encore en phase d'apprentissage mais je suis bien parti pour être diplômé ! 

Ce chapitre m'a fait penser aux paroles d'une de mes chansons préférées d'un groupe qui s'appelle Half Hearted Hero. 



Enfin, je termine avec un dernier extrait tiré du chapitre « L'être accidenté ». 

« Être déplacé, c'est se découvrir autrement et cette fragilité n'est pas seulement une défaillance, elle nous indique d'autre façons d'être, un autre style d'existence. L'expérience de la souffrance interroge cette place que nous avons occupée sans questions. Est-ce vraiment là que nous voulons être ? Est-ce là seulement que nous pouvons être ? L'enjeu est bien de se situer, après une expérience affolante qui nous a désorienté. Si mon corps a été mis « hors circuit », comme le dit Michaux, dans quel cercle l'inscrire désormais ? Quelle pulsation le porte et quel monde cette pulsation anime, ravive ou fait naître ? Si l'habitude façonne notre mode d'être, je peux donner ç mon corps de nouvelles habitudes, m'en servir autrement, explorer mon être gauche et en découvrir l'adresse. [...] Ainsi, j'aurais peut-être l'impression, comme Michaux, " de n'être pas tout à fait passé à côté, de ne pas avoir souffert en vain ". » 


Conclusion
C'est le livre parfait si vous êtes dans une période de rupture. Encore une fois, il n'est pas seulement question de rupture amoureuse. Avec son approche philosophique, Claire Marin met des mots sur des situations que tout le monde affronte un jour ou l'autre. 

Vous pouvez acheter Rupture(s) de Claire Marin en cliquant ici



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dimanche 25 avril 2021

Avis - Formula 1 : Pilotes de leur destin (Netflix)

J'ai lancé Formula 1 : pilotes de leur destin sur Netflix à un moment où je ne savais plus trop quoi regarder. J'ai mis le premier épisode et j'ai été accroché dès le début. Ce n'est pas vraiment une surprise vu la façon dont c'est fait. Le montage est tout sauf subtil. Les ficelles sont grosses. Tout y est, les gros plans, la musique, les ralentis et l'écriture dramatique digne des meilleurs soaps, bref, tout pour devenir rapidement accro. 

J'ai adoré. J'ai regardé les trois saisons en très peu de temps. Je n'arrivais plus à m'arrêter tellement j'étais pris dedans. Je me suis même surpris à être déçu qu'il n'y ait pas de saison 4 alors que la saison 2021 vient à peine de commencer. 


Outre le montage, j'ai aimé cette série (docu ?) car plus jeune, je regardais tous les dimanches la Formule 1 du temps où c'était sur TF1. C'est donc un sport dont je suis familier. Mais à l'époque, j'ai seulement le souvenir de la course et du podium, rien d'autre. Je me suis désintéressé au début des années 2000. Fin 2020, j'ai entendu parler de l'accident de Grosjean mais ça n'avait même pas attisé ma curiosité. 

La force de ce docu c'est l'immersion au coeur des écuries. On a l'impression de faire partie de ce monde et d'entrer dans les coulisses. Bien entendu, on nous montre que ce qu'on veut bien nous montrer. Tout est parfaitement contrôlé. Mais ça me va, j'ai pas regardé ça pour découvrir des trucs cachés ou je ne sais quoi. Mais ça me semblait quand même important de le préciser. Par exemple, j'ai lu sur un site que Daniel Ricciardo qui est vraiment LE pilote le plus mis en avant avait signé une clause pour être dans le docu. C'est notamment pour ça qu'il est pas mal montré sous son bon profil. 

Enfin bref, voici quelques trucs appris et des observations qui me sont venues en tête en regardant les trois saisons.


Le monde de la F1 est horrible. C'est chacun pour sa peau. La meilleure illustration de cela c'est quand on voit des coéquipiers d'une même écurie se cartonner juste pour des questions d'égo. C'est complètement absurde. D'ailleurs, c'est un sport individuel. Le principe de coéquipier n'a aucun sens. J'ai découvert la rivalité entre Rosberg et Hamilton qui a mis fin à une amitié sincère de longue date. J'ajoute à ça le côté cruel du sport. T'as pas le droit d'avoir des périodes creuses. Si t'es mauvais tu dégages et basta. Et les places sont très très chères. J'ajoute à ça les réclamations des diverses écuries pour faire tomber les autres écuries. Y a des coups bas dans tous les sens. 

La voiture (donc l'équipe) est hyper importante. Tu peux être le meilleur pilote, si ta voiture et ton moteur est claqué tu vas rien faire. D'ailleurs, à les écouter, ce sont tous les meilleurs pilotes, même ceux qui n'ont pas de point. Je ne capte pas tout ce qui touche aux voitures mais ouais ce que je retiens c'est que la fiabilité est très importante. Ça doit être rageant de se sentir bien et d'avoir le moteur qui vous lâche. On voit plusieurs exemples durant les trois saisons. 

C'est un rassemblement de Draco Malefoy. J'ai l'impression que la majorité sont des petits cons. Ça semble être la condition sine qua non pour faire de la Formule 1. Si t'es trop gentil, c'est pas un monde pour toi. Si tu veux gagner, il ne faut pas avoir peur de percuter les autres ou même de mettre les autres en danger. D'ailleurs Verstappen a été présenté comme un méchant dans la série. Au début je ne l'aimais pas avant de capter qu'il avait l'état d'esprit parfait pour être le meilleur dans ce sport. Et ses résultats parlent pour lui. 

L'argent est roi. Les sponsors sont hyper importants. On le comprend surtout via le focus porté sur l'équipe Haas. C'est intéressant qu'on ait pu voir la partenariat raté avec le sponsor boisson d'ailleurs. Au-delà de ça, la fin de la saison 3 montre qu'ils doivent se séparer de leurs deux pilotes Magnussen et Grosjean pour des raisons financières. Avec l'arrivée d'un sponsor allemand, ils ont été obligés d'engager un pilote allemand et j'ai découvert par la suite qu'ils ont aussi pris Mazepin qui n'a pas le niveau pour faire de la Formule 1 et a fait plusieurs sorties racistes. Mais c'est le fils d'un Russe hyper riche donc grâce à l'argent de son père, il a réussi à entrer en F1 sans problème. Pareil pour Lance Stroll qui a intégré Racing point parce que son père a financé l'écurie. C'est en partie comme ça que ça marche. 

Les journalistes participent beaucoup aux tensions qu'il peut y avoir. Ça c'est valable dans tous les sports pas mal médiatisés en vrai. Et c'est en partie leur travail donc je ne leur jette pas la pierre. Cependant ça fait partie intégrante du travail de pilote de F1 de savoir réagir à ce genre de chose. Savoir quoi répondre à des questions qui n'ont rien à voir avec votre façon de piloter. Ils ne peuvent pas se cacher derrière leur écurie comme un joueur de foot pourrait se cacher derrière son club. Nan, ici, la communication est une grande partie de leur travail. Chacunet de leur apparition, c'est aussi une occasion de montrer les marques qui leur permettent de rouler. 

Les Français sont en place. Outre Daniel Ricciardo, l'autre personne mise en avant dans ce docu c'est Cyril Abiteboul, ancien directeur de chez Renault. Il a vraiment beaucoup de temps d'antenne. Pareil pour Romain Grosjean qu'on voit beaucoup et Pierre Gasly qui a un beaucoup de temps d'antenne. J'ai même découvert récemment que Toto Wolff parlait parfaitement français. À tout cela on peut ajouter Jean Todd qui est une légende du sport. 

C'est un sport cruel. Bottas est frustré alors qu'il est dans la meilleure écurie du moment et qu'il est super fort. Peut-être que si Hamilton n'était pas là, il aurait déjà gagné un championnat du monde. Les moments où il parle de sa frustration sont terribles. 

Ça me tabasse quand ils disent déso après avoir planté la voiture. Ce sont des accidents qui coûtent hyper cher et un mauvais freinage peut les envoyer dans le décor. 


Lewis Hamilton est dans un autre monde. Tout au long des trois saisons, on voit plusieurs affrontements entre pilote et au bout d'un moment je me suis rendu compte que les épisodes se terminaient très souvent de la même façon : Hamilton qui remporte la course. Au moment où j'écris ces lignes, je viens de commencer de regarder le docu de Canal + qui lui est consacré. Il est vraiment à part. Il a ce truc en plus que très peu de sportifs ont. C'est très impressionnant. 


Conclusion 

Je vous recommande vivement de regarder ce docu-série. Il n'est pas question de voitures mais d'hommes et de rivalités. L'aspect technique est vraiment placé au second-plan. Vous serez tenus en haleine du début à la fin ! La cerise sur le gâteau c'est qu'il y a aussi pas mal de passages sympathiques et divertissants. 




jeudi 15 avril 2021

J'ai roulé 100 km à vélo et ça va

Pour la quatrième fois de ma vie, j'ai fait 100 km à vélo. J'ai déjà parlé des premières fois sur ce blog : ici, ici et ici

Merci Guillaume pour la photo

La première fois, je ne m'étais pas du tout préparé. Le deuxième fois, je m'étais mieux préparé mais pas trop, la troisième j'ai souffert car je n'étais pas du tout prêt et diminué physiquement. Cette fois-ci, en m'élançant, j'ai repensé à toutes ces expériences pour que ça se passe de la meilleure manière possible. 

Tout part d'un défi organisé par WaTT. Le but du jeu était de faire 10 tours du polygone de Vincennes à Paris et 10 tours de l'hippodrome de Longchamp dans le cadre d'une même sortie. Avec la distance entre les deux, ça donne un peu plus de 100 km. 

D'ailleurs, je me rends compte que si ça ne tenait qu'à moi, je ne l'aurais pas tenté ces deux dernières années. À chaque fois, ça part d'un autre organisme. Pour être précis, ici ce qui m'a motivé c'est le nom donné au défi qui était lié au deuxième épisode de la trilogie du Seigneur des anneaux qui est un de mes films préférés. 

100 km ce n'est pas une distance que je cherche à reproduire régulièrement mais je l'appréhende avec respect. Je me dis que faire 100 km c'est un vrai défi pour moi. Pas un truc dans lequel on se lance sans réfléchir. 

Avant même de m'élancer, j'étais plus confiant que les fois précédentes. Pour commencer, j'ai déjà fait plusieurs fois 100 km. Donc, je sais que je peux le faire. C'est ce qu'on appelle l'expérience. Donc, je n'ai pas de doute quand à mes capacités. Ensuite, au moment de m'élancer, je suis en bonne forme. J'ai fait plusieurs sorties de 40 km dans les semaines qui ont précédé l'effort et ça allait. Je n'ai pas non plus oublié la partie nutrition. J'ai pris deux bananes, deux compotes et 2 bidons d'eau avec moi. 

Cependant, les deux principales données qui m'ont permis de me lancer sans trop d'appréhension sont, dans un premier temps, le parcours. Je connaissais parfaitement tous les endroits par où j'allais devoir passer. Il n'y a pas cette charge en plus de chercher son chemin ou découvrir de nouveaux endroits et se demander si on ne s'est pas trompé de route. Dans un second temps le truc qui m'avait fait galérer les autres fois : me contenir. J'ai arrêté de faire ça depuis environ un an mais avant quand je faisais du vélo, je faisais la course tout le temps. Avec des vélos, avec les voitures, avec les scooters, avec les camions, avec les bus, tout le temps. Sauf que faire des accélérations ça consomme beaucoup d'énergie en très peu de temps. C'est vraiment quelque chose qui était plus fort que moi. Cette fois-ci, je me suis répété tout le long du trajet : « Reste calme, tu as un objectif précis, reste seulement concentré sur ce que tu fais ». Ça a fonctionné et ça a TOUT changé

Faire cela m'a permis de rester dans ma zone 3 de fréquence cardiaque. La zone dans laquelle je peux rouler le plus longtemps sans trop me fatiguer. 


Enfin, pour compléter tout ce qui a été dit au-dessus, je me suis assuré d'avoir une fréquence de pédalage supérieure ou égale à 90. Ainsi, je n'ai jamais trop eu besoin de forcer sur les pédales. 

À la fin de ma sortie, ça allait. Ma plus grosse douleur était au niveau des pieds car mes pédales sont pas ouf. 

Je suis content et fier d'avoir réussi à prendre en compte mes expériences passées pour tirer le meilleur des mes capacités afin de rendre cette sortie plus facile. 











mercredi 31 mars 2021

Ce que j'ai aimé en mars 2021 (Jessica Alba, une mutuelle et NPR)


J'ai commencé le mois de mars en écoutant beaaaaauuucoup de musique. Ma première découverte c'est Peaness, un trio de meufs qui vient du Royaume-Uni. J'apprécie notamment ce morceau Same Place qui réunit tout ce que j'aime. 


• Autre groupe qui m'a été recommandé par ma pote MP : Camera Obscura. Ça vient de Glasgow et ils étaient plutôt actifs dans le milieu des années 2000. Ça m'étonne de ne jamais en avoir entendu parler avant mais en même temps, à l'époque la seule façon pour moi de les connaître ça aurait été de les entendre sur Le Mouv'. Mais la radio proposait déjà pas mal d'autres découvertes comme The Long Blondes, que j'écoute encore toutes les semaines. Du coup, le clip ci-dessous vous dit tout ce qu'il y a à savoir sur Camera Obscura. 

PS : ça n'arrive pas très souvent mais ça me touche toujours quand quelqu'un m'envoie quelque chose et se dit que ça pourrait me plaire. Ça l'est encore plus quand la personne touche dans le mille. C'est une chose de se connaître mais j'ai lu un jour que chaque personne qu'on côtoie a une vision différente de nous, alors quand quelqu'un arrive à s'aligner avec ce que vous pensez dégager, ça fait plaisir. 


• Vu que Twitter devient de moins en moins drôle, je suis retourné faire un tour du côté de Reddit et c'est toujours une formidable source de contenu divertissant. Cette vidéo est plutôt incroyable. Un type tente d'échapper à la police en mettant un coup de pied dans les parties génitales d'un policier. 

Seemed like a reasonable response from r/fightporn


• NPR est la radio publique des États-Unis. Sur YouTube, leur chaîne est très populaire car ils proposent depuis longtemps des concerts originaux où les artistes viennent jouer dans des espaces restreints et pour une petite audience. En parcourant les vidéos vous tomberez sur de vraies pépites. Ce mois-ci, j'ai découvert le Tiny Desk d'Eskimeaux. Il s'agit d'un des projets dont a fait partie Gabby's World dont je vous ai parlé dans cet article. C'est beau, tout simplement. 


• Tik Tok me propose pas mal de vidéos qui viennent du Royaume-Uni et notamment d'Angleterre. Cette vidéo est complètement absurde. 

@andrewbennett1992

Someone get this chap a beer 💪🍺##uk ##beer ##pub ##lockdown ##2021 ##fyp ##foryoupage ##bus ##accidents

♬ son original Andrew Bennett


Kelsey Leigh est une créatrice de contenu que j'ai découverte à ses tous débuts sur YouTube. J'aime bien suivre des petits comptes car c'est toujours plus authentique que des gros comptes dont le contenu est, qu'ils le veuillent ou non, dicté par autre chose que la passion. Kelsey est une meuf qui vit à New York. Je l'ai suivie à l'époque (en 2016 je dirais) car elle démarrait en tant que coursière à vélo et qu'elle est végane. Comme tous les vlogs, autour des sujets principaux on pouvait découvrir la personnalité de la personne. Et c'est une fille plutôt touchante qui galérait vraiment. Pas du genre à avoir les parents derrière et pouvait se permettre d'échouer un peu de temps à autre. Nan, la galère du genre à s'accrocher pour s'en sortir dans une ville aussi hostile que New York. C'était intéressant de la suivre. Ça faisait un petit bout de temps qu'elle n'avait rien publié et puis la nouvelle est tombée. Dans une vidéo, elle a annoncé la fin de sa chaîne YouTube. Ça m'a touché plus que je ne le pensais. J'ai tendance à m'attacher aux personnes que je suis sur YouTube. J'ai trouvé son message très beau et elle semble être partie sur une voie qui lui correspond davantage. 


• L'administration et moi c'était pas trop ça. Après m'y être frotté, je ne dirais pas que c'est difficile, il faut simplement s'y mettre. Cependant, il faut admettre que parfois j'ai eu l'impression de parler à un mur par le passé. Mon entreprise actuelle vient de souscrire à la mutuelle Alan. J'ai eu une question et une personne humaine a répondu très clairement à mon courriel. Je ne demande rien de plus. Un rapport humain et pas l'impression d'être un dossier parmi d'autres ! J'ajoute également que leur site est très bien fait. 


• Le montage de cette séquence est particulièrement réussi et divertissant. 

@catetrainmydragon

This is a classic but I'm still laughing like the first time ##cateblanchett ##cateblanchettedit ##kristenstewart

♬ sonido original - Cate💕


• On termine la sélection du mois de mars 2021 avec cette chaîne qui est apparue dans mes recommandations YouTube : MTV Vault. Il faut savoir que j'ai littéralement grandi avec MTV et que je regardais la plupart des émissions. De Made à Room Raiders en passant par Parental Control ou Next. Cette chaîne YouTube lancée par MTV il y a environ 1 an vous propose de revoir les émissions de l'époque. Ces derniers jours, je me suis refais pas mal de Punk'd. C'est une véritable machine à remonter le temps quand on voit les célébrités piégées. 


C'est drôle, en faisant cet exercice, je me rends compte que c'est sur YouTube que je passe le plus de temps. J'y écoute de la musique, je me divertis, je publie aussi des vidéos (🤫). C'est vraiment ma plateforme préférée. 


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vendredi 5 mars 2021

Tik Tok : 1 million d'abonnés grâce à ses fesses bombées

Je suis inscrit sur Tik Tok depuis 2018 et j'ai vu petit à petit le réseau social grandir pour devenir aujourd'hui un endroit incontournable. 

Comme tous les réseaux sociaux, il devient ce que les utilisateurs en font. Comme YouTube et contrairement à Twitter et Instagram qui se sont enfermés dans des schémas spécifiques (l'indignation pour Twitter, l'esthétique poussée à outrance pour Instagram), Tik Tok s'est rapidement affranchi de ses lypsync et de ses danses. Concrètement, cela signifie que n'importe qui peut proposer ce qui lui plaît et il aura une chance de se faire une place. Il n'y pas besoin de rentrer dans des cases définies par les usages déjà en place. Enfin... je parle du fond parce que sur la forme Tik Tok a des règles. 


Une grimace et des fesses

Je l'ai déjà dit dans cet article, sur Tik Tok on trouve de tout. Il y a quelques mois, dans la partie « pour toi » (un espace où l'algorithme recommande du contenu qui est censé correspondre à vos goûts) Josh Moris (illustration de l'article) est apparu. Il a fait un simple défi. Une fille a fait un duo avec lui par rapport à ça et tout est parti de là. On est en décembre 2020. La vidéo fait 600 000 vues ce qui est correct pour la plateforme mais pas exceptionnel. À ce moment-là, il n'a que 13 000 abonnés. Encore une fois, pour Tik Tok où les référentiels sont bien différents des autres réseaux, ce n'est pas beaucoup. 

Tout part de cette tête

Dans cette vidéo, il fait une grimace qui, personnellement, m'a fait exploser de rire et j'ai mis du temps à m'en remettre. J'ai revu le Tik Tok en question plein de fois. 

Ensuite, Josh a fait ce que toute personne qui travaille sur les réseaux sociaux doit faire. Il a pris du recul pour analyser ce qui se passait. En guise de conclusion, il s'est dit qu'il allait capitaliser sur cette grimace qui a fait rire tant de personnes. Il a refait un tas de vidéos avec cette tête. 


@josh1morris

This says so much about society😔

♬ original sound - Tee


Les gens ne sont pas lassés. En fait, ils en redemandaient. Il a donc continué pendant tout le mois de janvier. Quand il a capté que son momentum commençait à s'essouffler, il a tenté autre chose le 9 février 2021. Il s'est mis à porter un costume orange et montrer à quel point le pantalon moulait ses fesses bombées. Il a ajouté ça à sa tête qui avait déjà fait ses preuves auparavant. 

@josh1morris

I’ll just let myself in😈

♬ call out my name - chillytunees

Et là, BIM, son compte Tik Tok a explosé !!! Regardez simplement la courbe de ses abonnés augmenter en flèche d'un coup. 



À partir de là, il n'a mis QU'UN SEUL MOIS pour atteindre le million d'abonnés. Il a répété ce cocktail détonant encore et encore et ça fonctionne à chaque fois. 


C'est une vraie démonstration de plusieurs choses. 

Tik Tok sait récompenser les utilisateurs qui savent jouer avec l'algorithme. Concrètement, il faut beaucoup poster. Ce n'est pas si simple. Toutes les personnes qui ont déjà fait de la création de contenu savent que même une vidéo de 10 secondes peut prendre du temps à faire. Comment filmer ? Quelle lumière ? Quelle musique ? 

Pour faire percer un compte sur les réseaux sociaux, il faut de la discipline. Il aurait pu se contenter de faire une ou deux vidéos, il en a fait plein et avec régularité. Sur d'autres plateformes, certains appliquent cette philosophie sans succès car malheureusement cela ne suffit pas toujours. 

Il a trouvé son truc. C'est sûrement ce qu'il y a de plus dur à faire. Trouver sa voie. Ça l'est dans la vie ça l'est donc aussi naturellement sur les réseaux sociaux. Avant d'y arriver il s'est cherché. Il a tenté. Il s'est planté. Bref, il a essayé. Tout est encore visible sur son compte. 

C'est à mon sens, l'essence même des réseaux sociaux : expérimenter. C'est un domaine où les perfectionnistes qui sont incapables de sortir du contenu qu'ils n'estiment pas parfait seront toujours frustrés. Avant de réussir, il faut se planter, beaucoup. 

Un jour, j'ai vu un commentaire d'un ado qui demandait comment percer sur Tik Tok. Je lui ai demandé ce qui le différenciait des autres, ce qu'il avait à partager. Il a répondu qu'il était drôle. Je suis allé voir et son contenu n'était pas ouf. C'était banal et sans intérêt. Des gens drôles, il y en a partout. À mon sens, pour percer, il faut ce petit truc qui fait la différence. Ce qui importe ce n'est pas seulement ce que tu racontes mais, comment tu le racontes. 

L'impondérable. Ici, il est question de la donnée que personne ne peut vraiment maîtriser. Ce que vous dégagez. Ce que les gens pensent de vous rien qu'en voyant votre apparence dans les premiers instants. En l'espèce, dès que je l'ai vu, je l'ai trouvé sympathique. Cette appréciation est propre à l'expérience de chacun. 

Ça me fait penser à ce YouTubeur skate qui a, pour moi, une tête de méchant. Il a l'apparence du gamin méchant qui martyrise les autres dans la cour d'école. En l'occurence, je n'étais pas le seul à le penser car j'ai vu des observations similaires dans les commentaires de ses vidéos. 



Conclusion

L'exemple de Josh Morris et de ses fesses est loin d'être un cas isolé sur Tik Tok. Il y a notamment le cas d'Oneya D’Amelio qui lui a vraiment tout pété avec son concept d'angry reactions. Il a aujourd'hui 15 millions d'abonnés. 



Pour conclure cet article, je tiens à rappeler que percer à tout prix sur les réseaux sociaux ne doit pas être un fin en soi. Les réseaux sociaux c'est surtout pour moi (je précise ça régulièrement car je déteste les gens qui font des généralités alors j'essaie de ne pas en faire) un endroit où tout le monde peut s'exprimer. Peu importe si c'est pour des milliers de personnes où juste pour vos amis. 

Tenez par exemple moi j'ai une chaîne YouTube de skate sur laquelle j'ai 8000 abonnés où je vois que je parle à des gens et j'en ai aussi une autre où je fais autre chose où j'ai 4 abonnés et seulement des dizaines de vues. Ce qui compte c'est faire ça avec passion et de prendre du plaisir. Et ce ne sont pas les vues qui doivent déterminer si un contenu est bon ou pas. Si vous avez aimé le faire c'est le plus important. 


À lire aussi :
Ce que j'ai aimé en 2020 








jeudi 4 mars 2021

Avis série - How To Make It In America (HBO)

J'ai découvert How To Make It In America vers 2011 je crois. J'ai tout de suite aimé. Vraiment aimé. Cette série m'a pas mal marqué à l'époque. Depuis, j'ai dû la revoir quelques fois avant de la re-regarder une nouvelle fois en ce mois de février 2021. J'ai regardé d'une traite. En 24h. Ma mémoire ne m'a pas trahi. J'ai encore ressenti pas mal d'émotions et je me suis exclamé aux moments clés comme les autres fois. Par ailleurs, cette fois-ci, j'avais une nouvelle corde à mon arc pour apprécier la série dans sa totalité. Bref, cette série est certainement dans mes 5 préférées et je me disais qu'elle méritait mieux qu'une mention dans un article de mon blog sorti en 2013. 

Dans cet article, je vais essayer d'expliquer pourquoi j'aime tant How To Make It In America


L'esthétique 

Tout commence avec le générique. Les photos. Les gens sur les photos. Tout ça pose l'ambiance de la série et le contexte. Concrètement, ça ressemble à la façon dont j'imagine New York. L'image qu'on se fait d'une ville est subjective. La vérité c'est que New York a plein de facettes mais pour moi, New York, c'est ça. 



L'histoire principale

La base de la série c'est l'amitié entre Ben et Cam. Deux amis que tout oppose. Malgré leurs différences, ils ont un point commun : les deux sont paumés et ne sont pas prêts à sacrifier leur rêve de lancer une marque. Bien entendu, le chemin est semé d'embûches et leur amitié est mise à rude épreuve. Par ailleurs, ils traînent chacun de leur côté des casseroles. Ben a son ex et Cam a son cousin René qui sort de prison. 


Rachel Chapman 

Rachel, c'est l'ex de Ben et l'écriture de son personnage est intéressante. C'est la trentenaire New-Yorkaise type. Elle est intelligente, stylée et s'habille bien. Elle a aussi un job de rêve qui, a priori, est une passion. Mais c'est pas si simple. Alors qu'elle revoit une amie qui rentre d'une mission humanitaire en Afrique, elle remet toute sa vie en question et se cherche, quitte à se perdre. 


Elle a un copain qui veut aller trop vite, qui est prêt à faire sa vie avec elle sauf que de son côté, elle a encore des sentiments partagés vis-à-vis de son ex. Vu de l'extérieur, on peut la voir comme la fille « parfaite » alors qu'au fond d'elle, c'est le chaos. 


Le traitement des hipsters

Le mouvement hipster est apparu aux États-Unis au tournant des années 2010. Je parle de mouvement mais ça n'en était pas vraiment un car il n'y avait rien de concerté et de réfléchi. Les hipsters étaient vus comme le « cool » à cette époque. Ça parlait de Brooklyn comme une terre promise. Ça a voulu comparer des villes d'Île-de-France à cette partie de New York à tout bout de champ. Je me souviens d'une conférence de rédaction où une personne plutôt âgée avait demandé ce qu'était un hipster. Ça a donné un article que j'ai rédigé et même dans ce que j'ai écrit ça n'a pas de sens en fait avec le recul. Pouvait être considéré comme hipsters à la fois des gens qui écoutaient de l'électro que des gens qui étaient à fond sur Neutral Milk Hotel et portaient des chemises de bûcherons et retroussaient les manches de leurs chandails à manches courtes. C'était un mouvement protéiforme qui désignaient toutes les personnes qui s'habillaient avec un peu d'originalité. 

Par exemple, je ne suis pas sûr que ces hipsters dont la photo a été trouvée sur ce blog qui était en vogue à l'époque en avaient quelque chose à cirer de Michael Cera ou du pignon fixe. 


Je ne veux pas transformer cet article en réflexion sur les hipsters mais tout ce que je voulais dire c'est que la série How To Make It In America traite, à mon sens, parfaitement ce sujet en dépeignant des types, les Neanderthals, qui se veulent différents et cyniques alors qu'au fond ce sont simplement des connards prétentieux qui ne défendent rien du tout et n'ont aucune valeur. 

Sur le même thème, l'excellente série Portlandia a aussi traité ce sujet mais sur plus de saisons. 



Kid Cudi

Au moment où la série est sortie, Kid Cudi était au sommet de son art. C'était assez fou de le voir dans cette série avec un rôle anecdotique. Je dois avouer que ça a joué dans le fait que j'aime beaucoup cette série. 



Wilfredo Gomez

Pour ajouter à l'authenticité de la série, il était impossible de ne pas inclure du skate. Il faut savoir que New York est une place forte du skate. Quand j'y étais en septembre 2019, il y en avait partout. Pour qui sait les reconnaître, il y a aussi des spots partout. C'est donc chouette de voir que les scénaristes aient pensé à ajouter cette petite touche. 



Voilà, ce sont pour toutes ces raisons que j'adore cette série. Quand HBO a annoncé qu'il n'y aurait pas de saison 3, j'étais triste mais aujourd'hui, je me dis que ce n'était peut-être pas une si mauvaise idée. Tout a été dit et formidablement dit et c'est tant mieux qu'on n'ait pas eu à voir la série devenir mauvaise avec d'autres saisons. 


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dimanche 28 février 2021

Ce que j'ai aimé en février 2021 (25 000 euros par mois sur YouTube et Laure Boulleau )

C'est parti pour cette seconde édition de Ce que j'ai aimé ! Au programme, encore beaucoup de Tik Tok, dont l'un des Tik Tok les plus drôles que j'ai vu, une vidéo sur l'argent sur YouTube et aussi des tweets drôles. 



Personal Best est présenté par le groupe lui-même comme du « Classic rock for tragic lesbians ». Je ne saurais pas trop comment décrire ce genre de musique. Ce que je sais c'est qu'après avoir vu le guitariste d'un groupe de punk-rock qui jouait dans un rade infâme à Montreuil il y a quelques années porter un chandail à manches courtes de PB, ça m'a intrigué. Le nom m'a plu de prime abord. J'aime bien l'idée de faire de son mieux avec ce qu'on a. À la première écoute j'ai accroché à l'univers et aux paroles. Depuis, j'écoute souvent l'EP Lovin' et l'album Arnos Vale. Le fait que le groupe vienne du Pays de Galles me le rend encore plus sympathique ! Bref, j'ai beaaaauuuucoup écouté Personal Best en février ! 



Brett Conti fait partie des quelques créateurs américains que je suis sur YouTube. Il est comme toutes les autres : un skateur / entrepreneur. Je l'ai découvert via John Hill. Il est notamment le créateur de la marque Fortune NY. C'est la première entreprise qui a aidé concrètement la bande de meufs de The Skate Kitchen en produisant une planche de skate à leur nom. Je l'ai d'ailleurs achetée 🤓. 

Au-delà du skate, Brett Conti est un YouTubeur qui s'est spécialisé dans les vidéos sur New York et les voyages. Il a vraiment un style « YouTube » traditionnel. Ce que je trouve intéressant dans son approche c'est qu'il ne semble pas vraiment avoir d'abonnés fidèles. Dans le sens où depuis tout le temps qu'il publie, il n'a « que » 300 000 abonnés là où d'autres qui ont commencé en même temps que lui s'approchent aujourd'hui du million. Il va chercher le référencement sur le long-terme. C'est une stratégie intelligente qui permet d'aller chercher des revenus aussi longtemps que YouTube existera. Par exemple, si un jour vous vous demandez ce qu'il y a à faire à Porto Rico, c'est probable que vous tombiez sur ses conseils

Ce mois-ci, il a publié une vidéo dans laquelle il détaille ses revenus et comment il gagne de l'argent via 5 sources différentes. J'ai trouvé ça très intéressant et instructif. 



PS : quand j'étais à New York en septembre 2019, je l'ai aperçu dans un café dans le quartier de Tribeca et je suis allé le saluer. Il était super sympa ! La probabilité que je tombe sur l'une des trois personnes que je suis sur YouTube dans une ville comme New York était infime !!! Certes, il vit à New York, mais cette ville est graaaaaannde et il aurait pu être en voyage et pas pile sur le chemin de la visite guidée que j'étais en train de faire. Je n'en reviens toujours pas 🤯 ! 


Quelques tweets drôles

On commence avec ce rappel qui très bien mis en scène 😭.


On continue avec des gens qui chutent à cause de la neige parce que comment ne pas rire face à ça ? 

Enfin, ce tweet m'a fait pleurer de rire quand je l'ai vu ! 

Google Photos 

Je suis quelqu'un qui aime bien les souvenirs. D'où cet article. J'ai encore tous mes skyblogs. J'ai du contenu sur Vimeo, sur Dailymotion, sur plusieurs chaînes YouTube, j'ai un compte Facebook, un compte Twitter qui est le même depuis 2011, plusieurs compte Flickr et aussi tout un tas de photos qui traînent sur un disque dur et de vieux ordinateurs. Mon seul regret est d'avoir perdu mes premières photos sur Instagram. À l'époque, pour effacer du contenu, il fallait le supprimer définitivement, on ne pouvait pas l'archiver. Pareil pour Snapchat. 

Ces derniers temps, j'ai cherché un moyen d'héberger mes souvenirs de façon sûre. J'ai commencé à y penser quand une copine m'a dit qu'elle imprimait tous les mois des photos pour les ranger chez elle. J'ai trouvé ça intéressant mais je ne me sens pas prêt à imprimer des photos tous les mois. Déjà, je ne saurais pas quelles photos imprimer. Ensuite, ça coûte de l'argent. J'ai fait mes recherches et je suis tombé sur... Google Photos, tout simplement. J'ai exploré toutes les options. Par ailleurs, je paye déjà un abonnement pour avoir 100 GO sur Google Drive. Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir que Google Photos est entièrement gratuit et peut héberger à la fois des photos et des vidéos 🤯 !!! Depuis, j'ai commencé à ajouter mes souvenirs. C'est gratuit ET illimité. 




24h de Boulleau en immersion au LOSC


Je n'ai pas prévu de m'abîmer la santé à défendre la complexité du foot quand quelqu'un dit que ce sont seulement des gens qui courent après un ballon. Les personnes qui aiment ce sport savent que ce n'est pas le cas. Le foot est un sport très tactique. Si les gros titres se font souvent sur des individualités, ce sont les collectifs qui forment les victoires. Ce sont les déplacements qui créent des espaces, les passes qui créent des décalages et c'est la capacité à répéter tout cela qui fait que certaines équipes sont meilleures que d'autres. Mais c'est pas du tout. Tout le travail réalisé en amont est aussi très important. On peut en voir une partie dans cette vidéo dans laquelle Laure Boulleau va dans les coulisses du LOSC. 

On termine avec des Tik Tok qui ont attiré mon attention

Voilà, un parfait exemple de créativité en utilisant les nombreux moyens mis à disposition sur l'appli ! 

#TimeWarpScan #xyzbca #fyp #viral



Ce gars qui a refait ma soirée avec sa couverture très propre et originale d'un tube !

Reply to @upponervik2007 #videokilledtheradiostar #thebuggles #kazookeylele #songrequest #ukulele #kazoo #toypiano #ukulelecover #kazoocover #comedy


Maintenant, toutes les vidéos qui vont suivre m'ont fait pleurer de rire pendant de longues minutes 😭😭😭

À commencer par celle-ci dont j'ai mis 10 bonnes minutes à me remettre ! 

#noprivacy #bathroom


Celle-ci est à la fois drôle et gênante quand on se met à la place de la fille. Elle était en plein relâchement, se pensait seule au monde et là ses parents rentrent. Terrible. 

when u think ur gonna be home alone for the night #GamingCheck#MyHome#AfraidToAskYouThis#GetReadyWithOldSpice#karaoke#taylorswift


Cette vidéo m'a fait HURLER ! 💉💉💉 

#stitch with @ramdanielle


Celle-ci est une archive que je n'avais jamais vue. On voit Chris Brown s'ambiancer. Il croit que les gens s'amusent alors qu'il y a un début de fusillade 😬. 

Answer to @itxchi777 Never forget when #ChrisBrown thought they were dancing‼️😭


Enfin, pour le dernier Tik Tok de cette sélection de février, je n'ai pas les mots. 

⚠️FAKE 🍑 🕳 WARNING⚠️ I’m sorry for the sins committed here this evening #ProveWhatsPossible


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