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lundi 25 mai 2020

Quel antivol choisir pour son vélo ?

Je pensais en avoir terminé avec les articles sur le vélo après avoir publié 5 conseils pour faire du vélo à Paris mais une autre idée m'est venue en tête. Un point très important : comment sécuriser son vélo.



En tant que cycliste, il existe des choses contre lesquelles on peut se battre, comme les scooters dans les pistes cyclables ou les voitures qui se garent sur ces mêmes pistes. Le vol de vélo, c'est rageant mais clairement, au moment où je rédige ces lignes (mai 2020), on ne peut pas espérer que ça change. Malheureusement.

Avant tout, il faut savoir que le vélo est en train de devenir doucement mais sûrement un produit convoité par les voleurs. En effet, un vélo volé peut se revendre très rapidement vu la demande, notamment à Paris. C'est pour cette raison que les voleurs redoublent d'efforts pour parvenir à leurs fins. Je traîne sur des groupes Facebook de vélo et je dirais que le vol qui m'a le plus choqué, c'est un type qui racontait que son vélo avait été volé dans le coffre de sa voiture... garée dans un parking souterrain privé. J'ai trouvé ça fou.

Pas loin derrière, j'ai vu plusieurs témoignages de gens qui se sont fait piquer leur vélo dans leur bureau. Genre les bureaux dont la porte donne directement sur la rue. Ou alors, une technique plus sournoise consiste à scier discrètement les supports pour vélos afin de venir récupérer la marchandise la nuit.

Là, tu te dis, dac, du coup, je vais acheter le meilleur antivol qui existe. Tu tombes vite sur la marque Kryptonite et tu prends le U le plus cher. C'est pas le plus mauvais réflexe.



Ce qui est sûr, c'est que la pire idée est de jouer l'économie et de prendre un antivol en forme de câble. Ne faites pas ça !


Je le sais parce que j'en ai fait l'expérience. Je laissais mon précédent vélo à l'entrée de ma rue. Un jour, alors que je savais qu'il fallait toujours mettre deux cadenas, j'en ai mis qu'un seul : le câble. Le vélo a mis moins de 24h à se faire voler. Un voleur a l'oeil. Il peut vite voir quand il lui suffit d'une simple pince pour dérober un biclou.

La mauvaise nouvelle c'est qu'avoir le meilleur antivol du marché ça ne suffit pas. Il faut aussi faire attention à l'endroit où vous posez votre vélo. C'est particulièrement vrai à Paris mais ça ne suffit pas forcément. Les nombreux exemples de vols indiquent que dans la rue, votre vélo sera toujours une cible potentielle. Si vous n'avez pas d'autre solution que de le mettre dans un lieu sécurisé (comme le parking de votre travail avec des caméras), vous pouvez augmenter vos chances de ne pas vous faire voler votre vélo.

>>> 8 conseils pour faire du vélo à Paris

Globalement, il faut accrocher votre vélo à un endroit où il y a beaucoup de passage. C'est improbable qu'une personne tente de couper/scier un cadenas alors que plein de gens peuvent le voir. À l'inverse, ne mettez pas votre vélo dans des endroits peu fréquentés comme une impasse ou un endroit où il y a peu de piétons. Parfois, ces endroits se situent à quelques mètres d'endroits très fréquentés mais ils restent moins visibles.

Je prends l'exemple d'Angers et de la rue Jeanne Moreau. Elle est perpendiculaire à la rue Saint-Laud qui est une rue très très fréquentée à Angers.


Dans cette petite rue, il y a pas mal d'arceaux où accrocher son vélo.


Comme ça, ça a l'air génial, surtout si vous voulez aller prendre un verre dans l'un des nombreux bars à proximité. Mais en fait, il y a régulièrement des vols à cet endroit, notamment parce que c'est une rue très peu fréquentée. À choisir, je trouverais ça plus malin de laisser mon vélo au Ralliement, à proximité d'un bar ouvert jusqu'à 2h du matin.


Maintenant, peu importe où vous avez attaché votre vélo, il existe des techniques pour maximiser ses chances de ne pas se faire voler son vélo. Déjà faire en sorte que votre vélo n'attire pas l'attention. C'est notamment pour ça que je roule avec un vélo noir et qui ne paie pas de mine.


En gros, si tu passes à côté d'arceaux vélos avec plusieurs bicyclettes accrochées, c'est probable que tu ne vois même pas le mien. Il suffit que les autres soient gris, blancs ou d'autres couleurs tape-à-l'oeil et je suis tranquille. Vous pouvez bien entendu acheter un vélo d'une couleur flashy mais gardez ça en tête avant de le faire.

L'autre astuce, plus contraignante, c'est de mettre deux U. Tout simplement. En gros, tout le monde ne met pas un U. Soit parce que les gens n'ont pas les moyens, soit parce qu'ils sont pas au courant, soit parce qu'ils sont prêts à prendre ce risque. Et donc, si vous mettez deux cadenas solides pour attacher votre vélo, ça va agir comme un dissuasif fort, même pour un voleur déterminé. Il faut savoir que son but est d'aller vite. Deux obstacles, ça va lui faire perdre du temps. Vous l'aurez compris, mettre deux U va permettre de renvoyer l'intérêt du voleur vers les vélos moins bien protégés. Par contre, déjà qu'un cadenas c'est lourd alors deux, ça l'est encore plus. À vous de voir.


On enchaîne avec le fait de laisser son vélo dehors la nuit. Je vous raconterai plus tard comment je fais mais je ne le recommande pas. La nuit, il n'y a personne dans la rue. C'est là où les voleurs se font plaisir. Faire des étincelles en sciant le U le plus solide du marché ? Pas de problème, y a aucun passage et ça suffit pas à réveiller quelqu'un à 3h du matin. Ce n'est qu'un bruit de plus. Mon conseil, c'est de réfléchir à quel point vous tenez à votre vélo, à quel point il est important pour vous. Clairement, quand je regarde les vélos attachés dehors dans ma rue, ce sont des vélos de piètre qualité qui ne sont pas en super état. Sinon, le mieux et le plus sûr, c'est de prendre votre vélo chez vous. C'est vrai, si vous vivez dans un appartement il va prendre la place, être encombrant et lourd à porter dans les escaliers. Mais c'est la sécurité maximum que vous pouvez avoir. Je le fais depuis presque 10 ans et ça fonctionne très bien.



Pour mes sorties pas liées au travail, je prends mon vélo quand l'activité ne sera pas trop longue. Par exemple, pour aller acheter quelque chose de précis qui ne va pas me faire rester à l'endroit où je vais trop longtemps. S'il est question de laisser une journée entière mon vélo dehors, je ne suis pas convaincu, sauf si l'endroit où je range mon vélo correspond à ce dont j'ai déjà parlé dans cet article.

Sous les publications Facebook où des gens signalent le vol de leur vélo, une même remarque revient souvent : comment il était attaché ?. C'est horrible car c'est culpabilisant envers les victimes. Franchement, évitez de le faire. Les coupables ce sont toujours les voleurs.

Malheureusement, avant que ça change, vous pouvez toujours suivre tous les conseils qu'il y a ci-dessus !

Vous pouvez trouver plein d'autres conseils sur le site Weelz.fr !


dimanche 10 mai 2020

5 conseils pour faire du vélo à Paris

Cet article est la suite du premier article dans lequel je dispense mes conseils pour faire du vélo à Paris : 8 conseils pour faire du vélo à Paris. C'est drôle, lorsque j'ai publié la première partie en 2018, je n'avais pas vraiment anticipé ce qui allait se passer dans les mois qui ont suivi. La grève des transports de la fin d'année 2019 a littéralement forcé les gens à se mettre au vélo. Les pistes cyclables qui, à peine quelques semaines avant étaient clairsemées, se sont retrouvées bouchonnées par des vélos. Des vélos eux-mêmes utilisés par des néophytes. Ça s'est vu. C'était clairement dangereux.



J'ai croisé des gens qui tenaient à peine sur leur vélo, d'autres qui avaient vraiment du mal à se lancer, ou encore d'autres qui ont fait des tout-droit car ils n'ont pas réussi à tourner. Bref, des comportements dangereux. Dans le cadre d'un partage de la route, prendre un véhicule que vous ne maitrisez pas ce n'est pas sympa, à défaut d'être illégal.

C'est pourquoi, j'ai décidé d'écrire cette suite à mon premier article car en voyant tous ces cyclistes, il m'est venu en tête d'autres conseils.



1. Roulez à votre rythme

Au début, quand vous prenez votre vélo pour aller au travail, c'est possible que vous trouviez ça difficile physiquement. Ce sentiment disparaîtra progressivement au fil des semaines. Donc, au début, il est fondamental que vous appreniez à vous écouter. Surtout, ne vous calquez pas sur le rythme des autres. Ce conseil m'est venu un matin. À la sortie d'une montée courte mais raide, j'entends un bruit de vélo qui tombe. Je ne comprends pas car il n'y a pas d'obstacle. Je me retourne et là je vois une jeune femme par terre, son vélo sur elle. Ce que je remarque en premier c'est qu'elle est toute rouge et à bout de souffle. Elle a tout donné dans la montée et elle n'avait littéralement plus rien. Ce n'était pas la première fois que je croisais des gens tous rouges et totalement essoufflés. C'est pour ça que c'est primordial de s'écouter. Une petite astuce pour savoir si vous êtes à un rythme confortable pour vous, c'est d'essayer de parler ou de chantonner. Si vous n'y arrivez pas, cela signifie que vous avez trop forcé.



C'est très important, notamment à Paris, de toujours être dans une zone de confort. Respirer avec aise, vous permet de rester lucide. Si vous êtes à bout de souffle, vous n'aurez pas la même sagacité. Or, rouler à vélo à Paris est exigeant. Le danger peut surgir à n'importe quel moment, il faut donc toujours rester sur ses gardes. Et pour être attentif, il faut être en plein possession de ses moyens.


Enfin, si à un moment donné vous ne sentez pas un passage pour une raison ou pour une autre, n'oubliez pas que vous pouvez toujours mettre pied à terre.

2. Repérez votre trajet

Votre vélotaf sera toujours le même. La seule fois où j'ai dû changer le mien, c'est quand la voie Georges-Pompidou était inondée. Donc, il convient de repérer tous les endroits par où vous allez passer. Cela a plusieurs objectifs. Pour commencer, il s'agit de voir si le vélotaf est envisageable. Par exemple, il y a plusieurs années, j'allais commencer un travail. 8 jours avant, un dimanche, j'ai effectué une reconnaissance. Au final, j'en suis arrivé à la conclusion que ma sécurité ne serait pas assurée si j'y allais à vélo. Je pense notamment au passage d'une porte que j'ai trouvé très violent. Tant pis, j'ai pris le métro. Ensuite, pour les expériences qui ont suivi, j'ai refais pareil sauf que j'ai pu prendre mon vélo.

Prenez aussi en compte que votre vélotaf du matin, qui doit être le plus rapide possible, ne sera pas forcément le même que votre vélotaf du soir où vous aurez peut-être plus de temps. Sachez également qu'un détour par une piste cyclable vous fera peut-être aller plus vite qu'un grand boulevard plus direct mais souvent bouchonné.

Repérer votre trajet va aussi vous permettre d'adapter votre rythme. Si vous savez qu'il y a une montée à la fin, il peut être judicieux de s'économiser au début. Si votre trajet se termine par une descente, vous pouvez peut-être vous permettre d'en mettre un peu plus avant. Au fil du temps, vous allez finir par cloisonner votre vélotaf.



3. Gonflez correctement vos pneus !!!

Gonfler correctement ses pneus est primordial. Je vois beaucoup trop de pneus mal gonflés sur mon trajet. Que vous ayez la flemme, je l'entends, mais c'est comme repousser un rendez-vous chez le dentiste, ça va vous pénaliser au bout d'un moment. Déjà, le rendement d'un pneu est moins bon s'il n'est pas correctement gonflé. Avec un pneu mal gonflé, vous allez devoir appuyer plus fort sur vos pédales là où avec un pneu gonflé correctement, le pneu va mieux vous rendre vos efforts. Bien gonfler ses pneus permet aussi d'éviter les crevaisons. En gros, l'idée est de vérifier l'état de vos pneus tous les 50 km. Si, à Paris, il existe des pompes en libre-service, le mieux est d'avoir une pompe chez soi, c'est bien plus pratique.


4. Prévoyez des habits de rechange

Au début, je n'en prenais pas. Par pudeur, mes collègues n'ont jamais rien dit. Pourtant, j'arrivais en nage au bureau. C'était franchement ridicule. J'avais la flemme de prendre de quoi me changer. Finalement, j'ai tenté une fois de prendre un haut et puis j'ai vu la différence. En un instant, je ne portais plus un haut plein de sueur mais un haut sec et qui ne laisse pas de trace sur ma chaise de bureau. Très concrètement, cela demande de l'organisation, d'autant plus que j'ai aussi des chaussures de cyclisme. Pour l'instant, je suis en flux tendu. Je prends un haut de rechange le matin que je ramène le soir. Mais rien ne m'empêche d'en prendre plusieurs un jour donné afin d'avoir une réserve. Ça me permettrait, par exemple, de rouler sans sac à dos de temps en temps. Après, bien entendu, tout cela dépend de ce dont vous disposez à votre bureau. Si vous ne pouvez rien laisser sur place, c'est plus compliqué de faire tout ça.


5. Prenez votre temps
C'est aussi valable si vous prenez le métro : prévoyez large. Ne comptez pas seulement votre temps de trajet. Évaluez votre préparation à faire du vélo. Par exemple, pour moi, ça consiste à ajuster mon casque, serrer mes chaussures, mettre mes lunettes de vélo, allumer mes lumières l'hiver et lancer l'application qui va me permettre de garder une trace de ma sortie. Ça, c'est pour quand le temps est sec. Quand il pleut, il faut ajouter environ 1 minute pour enfiler un pantalon de pluie. Arrivé à destination, je dois ouvrir la porte du parking à vélo, trouver une place, attacher mon vélo et enlever les lumières l'hiver. En gros, tout ça ajoute une dizaine de minutes par trajet.

Cependant, comme je vous l'ai dit dans un point précédent, la bonne nouvelle c'est que votre trajet ne devrait pas changer. Par conséquent le temps de trajet non plus. Ça m'amuse toujours de voir que dans 98 % des cas la durée de mes vélotafs est toujours la même. Les seuls moments où ça diffère c'est quand il y a un événement non prévu, comme une déviation. Ça peut aussi être un axe sans piste cyclable qui est souvent bouchonné. D'ailleurs, j'ai récemment changé une partie de mon itinéraire à cause de ça. Ce passage était trop imprévisible et j'ai préféré aller chercher une piste cyclable.

>>> 8 conseils pour faire du vélo à Paris

Voilà, je pense qu'avec ces deux articles, j'ai réussi à dispenser tous les conseils qui me sont venus en tête. Bon courage à toutes les personnes qui se mettent au vélo, c'est mon moyen de transport préféré et j'espère que ce sera aussi bientôt le vôtre !


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