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vendredi 30 juin 2017

Avis série - The 100 saison 1 (Netflix)

The 100, disponible sur Netflix, raconte l'histoire de survivants de l'apocalypse qui vivent dans une Arche qui a été placée en orbite autour de la Terre. Problème, l'oxygène se fait rare dans leur vaisseau et ils réfléchissent à retourner sur Terre. Mais comme les adultes sont lâches, ils envoient les 100 ados les plus récalcitrants pour aller voir si c'est redevenu vivable.


J'étais persuadé que c'était un truc pour ado dans la veine de Vampires Diaries ou les trucs comme ça. Ça n'est pas exactement le cas. C'est un peu plus adulte. Je dirais que c'est une série qui s'adresse aux jeunes adultes qui pourraient s'identifier aux personnages principaux. Honnêtement, le premier épisode est accrocheur, il donne envie de tout comprendre, de savoir s'ils vont réussir à survivre sur Terre. Mais au fil de la première saison, il y a plusieurs éléments qui sont agaçant. À plusieurs moments, je me croyais devant un mauvais film d'horreur américain. Vous avez, ces films où ils sont 4, entendent un bruit bizarre et décident de partir seul chacun de leur côté pour voir ce qui se passe. Une décision stupide. Des moments comme ça, j'en ai vu beaucoup dans cette première saison. Il faut ajouter à cela, des acteurs qui ne sont pas très bons. Bellamy est pas fou, Clarke non-plus. Heureusement, d'autres comme Raven ou Finn relèvent le niveau.

Je ne pense pas que ce soit la meilleure série du monde. Mais elle vaut vraiment le détour pour ce que ça dit dans le sous-texte. Les personnages les plus forts ce sont les femmes.


À la base, c'est Bellamy qui se proclame chef des réfugiés. Et il est stupide. Il annonce une anarchie qui se transforme en dictature. Clarke, elle, est plus réfléchie. Elle essaie de prendre des décisions qui vont profiter à l'ensemble du groupe. Elle est très courageuse aussi.



Octavia est la petite soeur de Bellamy et c'est une tête brûlée. Elle n'a peur de rien. Elle mord la vie par les deux bouts. Du courage, elle n'en manque pas non-plus.



Mais mon personnage préféré reste Raven, une mécanicienne de talent. Pas partie avec les 100, elle bricole une vieille navette pour rejoindre son petit-ami déjà présent sur Terre. Elle fonce, tout le temps. Rien ne l'arrête. Elle est courageuse, fière, intelligente. Bref, un vrai modèle pour toutes les jeunes femmes qui regardent la série.

La saison 1 était bien mais un peu longue par moment. Au milieu, je me suis même dit que j'arrêterais à la fin de celle-ci. Mais le dernier épisode est pas mal et le début de la saison 2 est beaucoup mieux fait. Il y a plus de rythme, plus d'unités de lieu, des personnages différents, plus d'intrigues. Bref, c'est mieux !

The 100 est disponible sur Netflix.

mercredi 21 juin 2017

Compte-rendu : Geneva Classic Crit (fixed gear crit)

La Geneva Classic Crit était mon vrai premier critérium de pignon fixe. Oui, comme vous avez pu le voir sur mon carnet de bord, plus tôt dans l'année, j'ai aussi fait une course à Lyon et la Do More Race à Rouen. Mais ces courses étaient moins traditionnelles que les crits les plus répandus.



Direction Satigny, une commune située en Suisse, près de Genève pour faire cette course au milieu des vignes. J'arrive sur place 2h avant le début de la reconnaissance. Je récupère mon dossard et les 2 cadeaux offerts : un joli sac de type coursier et une casquette Geneva Classic Crit. Ce sont de beaux cadeaux je trouve. Il n'y a pas tant de monde que ça, une 60aine en tout il me semble. C'est sûrement dû à la concurrence de la Fixed 42 à Berlin le lendemain matin.

17h30, c'est l'heure de la reconnaissance, tous les athlètes sont appelés pour signer la feuille d'émargement et partir à la découverte de ce circuit inédit, car c'est la première édition. Ça commence fort avec une montée avec un fort pourcentage (5%). Elle est assez longue pour casser les jambes. Ensuite, s'en suit un léger faux-plat puis un plat pendant quelques dizaines de mètres avant de littéralement plonger (via une sorte de rampe) dans une descente. Mais attention, pas question de partir à fond car un tournant à 90 degrés attend une 50aine de mètres plus bas. L'idée est donc de ralentir très tôt pour pas terminer dans le décor. Ensuite, il y a un enchaînement de virages (droite, gauche, droite) avant d'envoyer des watts dans une dernière montée pour arrivée à la ligne d'arrivée.

Avant la course, j'ai décidé que je ferai toutes mes courses en 48/15 (3,2) mais là, après 2 tours avec ce ratio, j'ai compris que j'allais 1/ soit me tuer 2/ soit me casser les jambes. Heureusement, ma roue arrière est équipée de 2 ratios. Et l'autre est un 48/17 (2,8). Je suis donc passé sur l'autre et là c'était beaucoup plus agréable à emmener. Notamment pour la longue montée. Et aussi pour freiner avec les jambes.

Cependant, une fois venue l'heure des qualifications, ça ne m'a pas aidé à faire un bon temps par rapport aux autres. Je suis arrivé dernier de mon groupe et avant-dernier de l'ensemble. Si sur un gros peloton ça a une importance, sur 20, c'est pas très grave. Je n'ai fait que 2 tours pour ne pas me cramer avant la course.

Le départ du groupe A de qualifications


19h, je monte sur mes rouleaux Feedback Sports (j'en parlerai plus longuement une autre fois) pour m'échauffer le coeur et les jambes. J'ai pas encore étudié à quoi ça sert mais si les meilleurs le font, ça ne doit pas être pour rien.


19h30, l'animateur appelle les coureurs qui vont faire la finale B. Je ne sais pas si c'est le fait d'avoir fait déjà 2 courses ou pas mais je ne suis pas stressé. Le départ est donné par une sorte de coup de feu. Les fauves sont lâchés.

Le départ de la finale b


Ma stratégie est la suivante : ne pas se mettre dans le rouge pour essayer de suivre les meilleurs et me cramer de façon stupide trop rapidement. J'y vais donc à mon rythme, ce qui ne veut pas dire que je prends mon temps. Ça veut dire que je vise le long terme, ce n'est pas un sprint ! Et il s'avèrera que ce fut une tactique 'un peu' payante car dès le 3ème tour j'ai commencé à rattraper ceux qui ont tout donné dès le début. Cela dit, sur un circuit aussi éprouvant, difficile d'en garder sous la pédale, notamment à l'issue de la montée où c'était impossible pour moi de relancer. Je tapais les 93% de ma fréquence cardiaque maximale. Cependant j'ai maintenu des temps assez régulier. À ma grande surprise, je ne me suis pas fait attraper par la moto avant le 5ème tour (sur un total de 15) !!!

Coucou la moto


Malheureusement, au pied de la montée et de l'entame du 8ème tour, mon mollet gauche a claqué. C'est une sensation horrible que je ne souhaite à personne. Impossible de continuer. Je me suis donc arrêté.

Le moment où j'ai dû m'arrêter

Ce qui m'agace c'est qu'en temps normal, je bois environ 3 litres d'eau par jour et au moment où il faut le faire, je ne l'ai pas fait. Stupide. Mais ce n'est pas grave, ça fait une leçon d'apprise. Cependant, je suis content car mon entraînement a porté ses fruits. Je me suis senti bien, à mon rythme, certes, mais bien. J'aurais pu continuer jusqu'à la fin je pense si j'avais bu assez d'eau avant. Si je ne m'étais pas entraîné, je n'aurais jamais pu faire ce que j'ai fait. Aussi, le fait de faire les courses de Lyon et Rouen m'a appris à prendre des tournants. C'est une technique quasiment impossible à travailler en toute sécurité à Paris. Donc, j'étais particulièrement content de mes tournants.



À un moment, je me suis tout de même fait une frayeur. Dans la descente, j'ai déclipsé sans faire exprès. J'ai pas réussi à remettre mon pied gauche. À 35 km/h, avec la pression d'un tournant à 90 degrés qui arrive, c'est pas simple. À 10 mètres du tournant, je décide d'essayer de tourner avec un pied, j'y arrive, je me dis que je vais réussir à reclisper dans les 100 mètres qui suivent, encore raté, je refais un tournant, cette fois-ci à droite avec un pied, finalement j'arrive à remettre mon pied. Belle frayeur !

La prochaine fois je serrerai mieux mes cales


Au final, je termine 14ème de la finale B.


Merci à toute l'équipe Sportunit pour l'organisation de cette course, le parcours était exigeant mais c'était sympa à faire !

Ce que je retiens :
- il faut que je fasse des séances plus difficiles où je roule plus longtemps dans le rouge. Jusqu'à présent je roulais dans ma zone 4 avec toujours une marge pour accélérer.
- il ne faut pas que j'oublie de boire avant une course
- s'entraîner dans du D+ c'est clairement efficace, il faut que je le fasse plus pour travailler la puissance
- je crois que ce qui m'a cramé c'est aussi de freiner avec les jambes, à l'entraînement je travaille pas ça vu que je roule avec un frein avant

Anecdote : pendant 3 jours après la course, je n'ai pas réussi à marcher normalement. Je ne sentais plus mes jambes. Je ne pouvais même plus m'asseoir correctement.


jeudi 1 juin 2017

Avis spectacle - Anthony Jeselnik : Thoughts and Prayers (Netflix)


Tout est parti d'un tweet que m'a envoyé Julia.


Oui, j'aime l'humour noir. J'aime l'humour en général à vrai dire. Donc, le lendemain, j'ai pris 1h pour découvrir le spectacle de cette personne dont j'ignorais l'existence : Anthony Jeselnik. La seule information que j'avais sur le contenu est celle qui se trouve dans le tweet ci-dessus. Il faut admettre qu'elle est précise. Cet humoriste américain enchaîne les blagues sombres. La plupart sont sur des bébés et des enfants. En tout cas, pendant la première partie. Étant donné que je suis habitué à ce genre de blagues je n'ai pas été choqué. Cependant, j'ai tout de même pris du plaisir à regarder. La blague qui a le plus retenu mon attention est celle-ci :


Disons que ça correspond pas mal à ce que je pense. D'ailleurs, dans le spectacle, disponible sur Netflix, il explique que ça lui a causé du tort de penser comme ça ; mais je ne veux pas vous divulgâcher.

Il fait de l'humour noir, donc. Mais il ne s'attaque pas à tous les sujets. En réel, faire des blagues sur les enfants, je ne pense pas que ça choque tant de monde que ça. Pareil pour la blague sur sa grand-mère morte. En vérité, il n'aborde aucun thème vraiment dangereux. Il fait de l'humour noir dans un cadre précis dans lequel il sait qu'il n'aura aucun problème. C'est malin. Je ne sais pas si c'est courageux, mais c'est malin, surtout aux États-Unis où les débats sont très différents de la France.

Pour finir, la forme est intéressante. On ne sait jamais comment sa blague va se terminer. Anthony Jeselnik a réussi à me surprendre à chaque fois. On croit connaître la chute et en fait non.

Je ne vous dirais pas de vous ruer sur ce spectacle. Encore moins si vous n'aimez pas l'humour noir. Mais si vous n'avez rien d'autre à faire, ça peut valoir le coup.

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