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dimanche 29 avril 2018

Vélo à Paris - rouler en groupe ou rouler seul

Cet hiver, j'ai fait une pause avec le vélo sportif. C'est à dire que je continuais à prendre mon pignon fixe tous les jours pour aller au travail mais que je ne faisais plus de sortie pour le plaisir. Avec le recul, j'ai compris pourquoi. Je me suis aussi rappelé que j'avais déjà ressenti ça pendant ma préparation de l'année dernière. Mon problème, c'est que je roulais toujours aux mêmes endroits : le polygone de Vincennes et Longchamps. Les seules fois où j'ai tenté de sortir de Paris, je me suis perdu. Même en allant à Versailles. Du coup c'était chiant et j'ai pas pris de plaisir car j'ai passé plus de temps à préparer les sorties et à me perdre qu'à pédaler.



L'autre précision que je dois apporter c'est que je roule seul. Et faire du vélo tout seul ça a ses limites. Le plus grand avantage c'est que je suis libre de faire mes sorties quand je veux : samedi, dimanche, pendant mes RTTs, le soir, le matin, bref quand je veux. L'autre avantage c'est que si je veux faire des détours, je peux aussi. Pareil pour les pauses. Je suis fatigué, je veux prendre une photo d'un endroit précis, aucun problème. Oui, mais rouler seul a ses limites.

3 points négatifs de rouler seul à vélo :

• il faut parfaitement connaître l'itinéraire. Et non, un tracé sur un Garmin n'est pas infaillible. Je n'oublie pas cette sortie où le GPS a voulu m'emmener sur une voie rapide parce qu'il n'avait pas pris en compte une nouvelle route.

• imaginez que vous creviez, changez votre chambre à air et que vous creviez une seconde fois mais que vous n'avez plus de chambre à air. Bien entendu cette situation ne se passe pas en plein Paris un jour de semaine mais un dimanche en pleine campagne. Et bah si ça vous arrive, vous êtes dans la grosse merde.

• vous prenez le vent tout le temps. Alors attention, prendre le vent augmente la difficulté donc ça peut être un bon point si vous voulez améliorer vos capacités physiques. Mais pour augmenter son endurance, le mieux est d'être dans les meilleures dispositions et donc, prendre le moins de vent possible.

Voilà, maintenant que c'est dit, je vais vous raconter ma première sortie de groupe organisée par le magasin Steel.



Le rendez-vous est fixé à 9h30 au magasin Steel, situé dans le XIe arrondissement de Paris. À mon arrivée, il y a déjà pas mal de cyclistes qui attendent le départ en discutant. Je vérifie que je suis au bon endroit et on m'indique que je peux récupérer un café gratuit à l'accueil. C'est la première fois que j'entre chez Steel. L'espace est agréable et très bien agencé. Il y a de beaux produits aux 4 coins du magasin.



Peu après 10 heures, l'organisateur de la sortie explique les règles et une trentaine de personnes s'élancent pour 50 kilomètres. Pour moi, l'énorme avantage d'une sortie comme ça c'est qu'il n'y a pas à réfléchir à l'itinéraire. Il suivi de suivre le groupe. Enfin, si on y arrive. Comme c'était indiqué dans la présentation de l'événement, l'un des prérequis pour s'inscrire était de pouvoir rouler à 25 km/h de moyenne pendant 50 km. Ça correspond exactement à mon niveau à vrai dire. C'est un point important si vous devez un jour participer à une sortie. Connaissez vos capacités et voyez si elles correspondent au rythme prévu. Donc, là pour moi ça allait. Il y a eu quelques accélérations sur des lignes droites. Quand c'est comme ça, mon conseil c'est d'essayer d'attraper une roue et de ne pas la lâcher.

Bon, l'autre avantage de cette sortie aussi c'est que personne n'était abandonné. C'est à dire que même si vous étiez à la traîne, le groupe attendait à un moment donné. Cela dit, comme je l'ai précisé plus haut, pour éviter d'être lâché le mieux est d'être sûr de votre niveau. Je me souviens encore de mes débuts au Ride Du Mercredi. J'étais pas au niveau et j'étais constamment lâché. Du coup, je me suis entraîné, je suis revenu et ça allait tout de suite beaucoup mieux.

Maintenant que je vous ai parlé de cette sortie qui était super chouette, voici les points positifs de rouler à vélo en groupe.

Précision : une sortie comme ça n'a pas grand chose à voir avec le Ride du Mercredi ou le Paris Chill Racing.

3 points positifs des sorties de groupe : 

• rouler en groupe en banlieue parisienne c'est très sécurisant. J'ai déjà essayé de faire des sorties seul en dehors de Paris et ça fait peur. Enfin, ça me fait peur. Là, l'effet de groupe crée une masse compacte qui protège l'ensemble.

• rouler à plusieurs permet de se dépasser, surtout quand on a niveau modéré comme moi. Là, pendant les accélérations j'ai été forcé de me donner, pas à fond, mais presque.

• rouler à vélo avec des gens permet également de se protéger du vent. Si vous savez rester dans les roues et vous abriter, ça vous aidera à économiser vos forces et tenir plus longtemps !

Voilà, je vous recommande donc de participer à une sortie Steel à Paris si vous le pouvez ! Rendez-vous sur leur page Facebook.


À lire aussi :
Le Ride Du Mercredi

lundi 16 avril 2018

Supreme Store : le pire magasin de fringues de Paris ?

Supreme est une marque de vêtements créée en 1994 à New York. Au départ, le magasin était géré par des skateurs. Naturellement, cette marque a rapidement été collée au monde du skate. Mais avec les années, les non-skateurs (ce qu'on appelle des poseurs) ont été attirés par cette marque à la communication originale.



La marque de fabrique de Supreme c'est sa communication. Par exemple, en 2012, des affiches, où on voit Kate Moss poser avec un chandail de la marque, ont été collées de manière sauvage dans les rues.

L'autre particularité de Supreme c'est la rareté des produits. En 2018 c'est un peu moins vrai. Mais dans les années 2010 c'était une autre histoire. Avant 2011, il n'y avait aucun magasin Supreme en Europe. À l'époque, pour un Français, pécho du Supreme était donc super compliqué. Oui, il y a le magasin en ligne, mais les produits partent tellement vite que c'était même pas la peine d'y penser. Quand je dis vite, c'est vraiment vite, genre tu rafraîchis la page et le produit était plus disponible. C'est toujours le cas d'ailleurs. Cela dit, c'est ça qui a créé l'envie chez certaines personnes d'acheter du Supreme. La difficulté à obtenir les produits.



Mais le mauvais côté de la chose c'est que ça a créé un marché parallèle. À la base, les produits Supreme coûtent pas si cher que ça. Bon, c'est pas Uniqlo mais c'est pas non plus Louis Vuitton. Bref, c'est accessible pour un adulte qui travaille. Mais y'a des gars qui achètent des produits dans le seul et unique but de les revendre BEAUCOUP BEAUCOUP plus chers sur internet.

En fin de compte, en 2018, Supreme n'est plus vraiment une marque de skate. L'idée de base a disparu. Au fil du temps, Supreme est devenue une marque pour les types qui vivent que pour les vêtements rares.

Ce changement de public a des conséquences. Petit à petit, Supreme a fait de la frustration son atout principal pour vendre des fringues. En sortant des vêtements très limités, ils mettent les gens à leurs pieds. Vu de l'extérieur ça peut sembler absurde mais ça fonctionne. Ils en ont clairement rien à foutre de l'expérience client. Et ça se traduit dans les magasins situés à Paris ou à Londres.

J'ai lu les commentaires laissés en ligne par les clients et la majorité va dans le même sens.





Quel magasin fait ça ? (encore une fois, c'est pas une marque de luxe hein)





Oui et ne vous attendez pas à trouver du choix non plus. 



Du côté de la boutique Supreme de Londres, c'est pas mieux. 




Pour conclure, je m'en fous pas mal qu'une marque se comporte mal avec ses clients. Ce qui m'embête, c'est qu'à la base, Supreme a été créée par des skateurs. Et l'un des trucs qui existe dans le skate, c'est le côté sympa et pas prise de tête. Avec ce genre d'attitude, Supreme s'est carrément éloigné de tout ça. Enfin bon, ce ne sont même plus les skateurs qui en portent maintenant. Faut laisser ça aux types qui font rien d'autre que parader avec des vêtements pour lesquels ils ont fait la queue pendant 1 heure. Miskine.

À voir aussi :
Mon premier drop-in en skate

mardi 10 avril 2018

Avis animé - One Punch Man (Netflix)

One Punch Man est un manga dont les sept premiers tomes ont été adaptés en animé pour former une première saison. L'animé One Punch Man est arrivé au printemps 2018 dans le catalogue de Netflix France.



J'ai découvert l'existence de ce manga dans un entretien accordé par Orelsan à Mouv'. Le rappeur est la doublure française de Saitama, le personnage principal de One Punch Man. Quand j'ai entendu cette information, je n'en ai rien fait mais ça a attisé ma curiosité. Sans plus. Mais l'arrivée de l'animé sur Netflix France m'a permis d'y jeter un oeil.

J'ai compris dès le premier épisode pourquoi ce rôle a été confié à Orelsan. Saitama c'est lui en chauve et dans un domaine différent. C'est une sorte de loque qui fait pas grand chose de ses journées. Par contre, quand il faut faire ce qu'il a à faire, il est très fort même.



Si je prends le temps d'écrire un article sur mon blog c'est parce que j'ai dévoré la première saison ! J'ai adoré suivre les aventures de Saitama et Genos, son disciple. Saitama est drôle, il se fout de tout, ne respecte pas grand chose et il a un côté sympathique.

Ce qui me plaît chez lui c'est qu'il est fort mais qu'il ne cherche pas forcément la gloire. Il veut avant tout défoncer des monstres et protéger les Japonais. Pendant ce temps, d'autres super-héros sont moins forts mais en font des caisses pour augmenter leur popularité auprès des habitants. Ça fait rager Genos qui a envie de dire à tout le monde que son maître est le plus fort mais il respecte son humilité.

Ouais, c'est ça que j'apprécie chez Saitama. C'est pas le genre de personne à faire un truc génial et à le crier sur tous les toits. Il fait ce qu'il a à faire et il passe à autre chose.



Les différents épisodes se ressemblent beaucoup. En gros, des monstres viennent pour tuer tout le monde et il les éclate sans autre forme de procès.

Un autre aspect de One Punch Man qui m'a plu ce sont les autres super-héros. Deux d'entre eux ont attiré mon attention.

Roulette Rider
C'est un héro de classe C. En gros, dans la classe C, ce sont les types qui n'ont aucun pouvoir et qui ne sont pas particulièrement forts. C'est son cas. Il s'appelle Roulette Rider car il se balade à vélo. Mais il ne sait pas se battre. Les seules fois où on le voit essayer, il se fait casser la gueule.



Le moment qui m'a particulièrement faire rire c'est quand il y a une grosse urgence, qu'il s'y rend à vélo et qu'il s'arrête à un feu rouge parce qu'il respecte le code de la route. Sachant qu'il n'y a plus aucun habitant dans le ville.



Pri-pri prisonier
L'autre héros qui m'a diverti c'est Pri-pri prisonier. Il fait partie des meilleurs et il est super fort. Si j'ai tout compris, il se bat surtout pour pas que les méchants défigurent les autres héros qui lui plaisent.


À un moment donné, il s'apprête à se battre et déchire son chandail (visible ci-dessus) et ça l'énerve encore plus !


Et sa particularité, c'est que quand il est à 100 % de ses capacités, il se retrouve à poil.


Autant vous dire que j'ai regardé d'une traite la saison 1 de One Punch Man. J'ai même été frustré de ne pas avoir la suite. Sachant que la saison 2 de l'animé est en production mais qu'aucune date n'est annoncé en ce qui concerne sa sortie. Loin de me laisser abattre, je me suis renseigné. Je me suis rendu compte que la saison 1 concernait les tome 1 à 7 du manga. Après une rapide recherche, j'ai trouvé une librairie indépendante où j'ai pu me procurer le tome 8. Et je compte bien tout lire jusqu'au 10, le dernier en date, au printemps 2018. 



À lire aussi :
Avis série - Death Note (Netflix)
Avis dessin animé : Big Mouth (Netflix)


mercredi 4 avril 2018

Avis spectacle - Fary Is The New Black (Netflix)

3 avril 2018. Je vois passer un tweet de Netflix qui annonce la disponibilité d'un spectacle de l'humoriste Fary sur leur plateforme.



Je le regarde le soir-même parce que je trouve l'extrait amusant et parce que y'a quelques mois j'ai vu passer, sur Facebook, un extrait d'un autre spectacle que j'avais trouvé chouette.

À l'issue de la représentation, je n'ai pas besoin de réfléchir longtemps pour savoir ce que j'en ai pensé. Je suis content de ne pas avoir payé pour voir ce spectacle en vrai.

Déjà sur la forme. Malgré le fait qu'il travaille avec Kader Aoun, un producteur / auteur qui a déjà fait ses preuves, le spectacle est confus. Ça part dans tous les sens et après un peu plus de la moitié du spectacle j'ai commencé à décrocher. J'ai senti qu'il voulait faire passer des messages, notamment sur l'esclavage. Mais quand il le fait, il devient super sérieux d'un coup et ça détonne avec le reste du spectacle. Sur ce point-là, je ne lui en veux pas. Il est jeune. Il a le temps de s'améliorer sur ce point. On peut pas reprocher à un jeune de ne pas proposer un truc parfait dès le début.

Nan par contre, ce qui m'a poussé à écrire cet article c'est tout son passage où il parle des filles qui vont en boîte et leur façon de s'habiller. On va faire simple : il les humilie publiquement sur leur façon de s'habiller.





Ce qu'il fait c'est qu'il critique les femmes qui dévoilent leur corps pour aller en boîte. Il en parle de façon négative et méprisante. Il ne s'arrête pas là.





C'est plus clair là ? En gros, ce que je pense, c'est que personne n'a à juger autrui sur sa façon de s'habiller. Et attention, ici c'est un mec, mais j'ai appris récemment que certaines filles sont encore plus dures entre elles. Je l'ai entendu dans cette vidéo.



On va pas se mentir. Je pense que le jugement est une réaction naturelle chez l'humain. Cette phrase est le résultat d'observations menées depuis que je suis né. Mais je fais une GRANDE différence entre quelqu'un qui regarde la télé avec sa meuf et qui critique une participante des Reines du shopping et un type qui fait un spectacle dans une salle pleine qui est ensuite diffusé à une large audience sur Netflix.

Ça m'emmène à ma conclusion. La scène est, et doit rester, un espace de liberté ou les humoristes doivent pouvoir dire ce qu'ils veulent (dans le cadre de la loi du pays dans lequel ils/elles se produisent). Que Fary humilie publiquement des meufs, il peut le faire. En fait, c'est même pas à lui que j'en veux mais à Netflix.

Netflix est une plateforme née aux États-Unis. Et vous n'y avez peut-être pas fait attention mais je vais vous le dire : les programmes produits par Netflix ont tous un point commun : ils sont inclusifs et s'adressent à toutes et à tous. Ou en tout cas, au plus de monde possible. Or, j'ai trouvé que le spectacle de Fary ne correspond pas à cette ligne et j'ai trouvé ça dommage.

Cela dit, si vous moquer de la façon dont s'habillent les meufs pour aller en boîte et les traiter de putes c'est un truc qui vous branche, foncez regarder Fary Is The New Black sur Netflix.

Précision : ce passage n'est qu'une partie du spectacle. J'ai rigolé franchement 3 fois sur la totalité de la représentation.


À lire aussi :
Avis - Gad Elmaleh part en live
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lundi 2 avril 2018

Avis – Terrace House : Opening New Doors, partie 1 (Netflix)

RAAAAAAAAAAAAAH ! C’est ce que je me suis dit quand le huitième épisode de Terrace House : Opening New Doors s’est arrêté et que l’écran ne m’a pas automatiquement réorienté vers l’épisode 9. Quelle frustration ! En fait, il s’agit seulement de la première partie. Et je n’ai trouvé aucune date relative à la sortie de la seconde sur Netflix. Le problème c’est qu’il semblerait qu’elle soit déjà sortie dans d’autres parties du globe. Je vous préviens donc d’être prudent·e·s si, comme moi, vous voulez lire des articles ou des tweets sur ce sujet. Je crois que je me suis fait divulgâcher en cherchant le mot-clic #TerraceHouse sur Twitter.



Mais bon, à défaut d’avoir vu la saison entière, je vous propose de vous donner mon avis sur cette première partie de Terrace House : Opening Dew doors, disponible sur le catalogue français de Netflix.

Avant tout, je suis super satisfait de ces huit épisodes. J’avais apprécié Terrace House : Boys And Girls In The City mais j’avais été totalement frustré par Terrace House : Aloha State. Quelle déception. Déjà, j’en ai rien à foutre de Hawaii. Si je regarde Terrace House, c’est aussi pour être dépaysé. Si je veux voir des paysages similaires à celui de Hawaii, il me suffit de regarder les télé-réalités françaises. Avec Terrace House, je veux du dépaysement, de la tradition. Bref : je veux voyager sans bouger de mon canapé.

Pour ça, Terrace House : Opening New Doors répond parfaitement à mes attentes. La production a eu l’excellente idée de quitter la capitale pour installer les habitant·e·s à une heure de l’agitation de Tokyo. La région semble montagneuse et en voyant arriver les gens, j’ai vite compris que la montagne est une part importante de cet endroit. Il y a Taka qui est un snowboarder professionnel et Tsubasa qui est hockeyeuse. Bon, c’est vrai qu’on joue aussi au hockey dans des endroits où il n’y a pas de montagnes, mais ça reste une activité plus accessible dans les endroits de la sorte.

Mon grand défaut quand j’essaie de parler d’une œuvre c’est de ne pas réussir à structurer ma pensée. Cette fois-ci, pour faire ça bien, je vous propose de rassembler les différents points en plusieurs parties bien distinctes.



Rappel : cet article est seulement basé sur les huit premiers épisodes de Terrace House : Opening New Doors.

La romance entre Tsubasa et Shion 
J’adore les comédies romantiques. C’est mon genre cinématographie préféré. J’aime vraiment ça. C’est ma came. Mais c’est toujours du cinéma, des histoires inventées. Dans Terrace House, comme c’est précisé au début de chaque épisode, ce n’est pas scénarisé. J’apprécie cela. C’est pour ça que l’histoire naissante entre Tsubasa et Shion me réjouit au plus haut point.



Tsubasa je l’ai très vite appréciée parce qu’on la voyait jamais dans les premiers épisodes. Elle bosse dur entre le hockey et son travail. Elle sait ce qu’elle veut, elle sait où elle va. Cet aspect est d’autant plus visible quand dans la maison il y a une loque (y’a pas d’autre mot) comme Ami qui est complètement paumée et ne sait pas ce qu’elle veut. Même Yuudai fait semblant de savoir. Mais on parlera d’eux dans une autre partie. Ensuite, l’attitude détachée de Tsubasa m’a énormément plu. Elle a rien à foutre. Elle vient bouffer avec des joggings, des trucs amples, bref, la détente totale. Enfin, physiquement, je la trouve vraiment mignonne et comme je l’ai indiqué sur Twitter, j'aime bien son sourire.


Le seul moment où elle m’a agacé c’est quand elle est en train de jouer au baseball avec Taka dans le jardin et qu’elle s’excuse de pas être jolie. PUTAIN DE BORDEL DE MERDE ! Le pire c’est que Taka ne parlait pas du tout de ça. Genre, elle l’a sorti de nulle part.

https://twitter.com/EricRatiarison/status/975706219796197378


En ce qui concerne Shion, j’ai aussi eu une forme de coup de foudre amical pour lui. Il a vraiment l’air sympa. Comme Tsubasa, il est détaché et posé. J’ai aussi noté une fois que quelqu’un a dit de lui qu’il disait toujours n’importe quoi : signe de quelqu’un avec qui j’ai envie d’être pote. Et puis, pour couronner le tout il est SUPER stylé.



Quand on y pense, leur rapprochement était super probable étant donné leurs caractères assez similaires. C’est chouette que Shion ait amorcé le bail en prenant les devants pour la séduire. Une fois enclenché, ils ont enchaîné les rencards en commençant par un bain de pieds improbable. Qui propose comme premier rencard un bain de pied ? Shion. Et Tsubasa a accepté. Rien que ça, ça m’a fait les apprécier encore plus. Si t’as un délire chelou et que la personne que tu essaies de séduire le partage, c’est super bon signe.

Après ça, on a eu le droit à la partie de basket trop mignonne et digne des meilleures comédies romantiques. Quand il la bâche c’est « violent » mais c’est aussi trop mimi. Ensuite, quand ils sont assis sur le parquet je n’avais qu’une envie c’est qu’ils s’embrassent. Mais peut-être que les étapes sont différentes au Japon, je n’en sais rien. En tout cas, l’histoire entre Tsubasa et Shion est trop mignonne et j’espère sincèrement que ça ira au bout.



Yuudai et Ami 
Pire rapprochement de l’histoire. Les deux viennent d’entrer dans la vingtaine et sont complètement paumés. J’aime pas le mot « normal » mais c’est celui qui me semble le plus adéquat pour évoquer leur situation respective. Ouais, quand tu sors du lycée c’est normal d’être paumé, de pas savoir ce que tu veux faire, de réfléchir, de te tromper ou d’hésiter. Mais du coup, le hic intervient quand tu entres sur le marché du célibat avec une vie qui n’est pas en ordre. Ça ne fonctionne pas. Et ça n’a pas raté. Je n’avais jamais vu un rencard aussi horrible à regarder que celui entre Ami et Yuudai. Et ils se partagent les torts hein. D’un côté, Ami est infâme d’avoir accepté un rencard avec Yuudai alors qu’il ne lui plaît pas, pire, il l’irrite. Qui fait ça ? C’est pas une vie. Ensuite, Yuudai a été stupide de ne pas comprendre les signes négatifs qu’elle a envoyé les jours précédents. Il a forcé, il a insisté sans prendre en compte ce qu’elle disait ou ses réactions.



Je ne parlerai pas plus d’Ami car elle ne mérite pas mon temps par contre je vais évoquer vite fait la mise à l’écart de Yuudai. Ça se sent qu’il a une vie pas simple et les réactions de ses colocataires, plus âgés, sont violentes. Iels lui font la leçon. « Fais ci, fais ça ! » Niquez-vous, le gars est un gamin, laissez-lui le temps de grandir. Ça me fait penser aux gens qui disent : « C’est gamin de faire ça ». Bah ta race à vouloir faire l’adulte. Si être adulte c’est faire que des trucs sérieux et jamais sortir des clous bah nique, ça fait de la peine. Que des gens embrassent cette attitude à 20 ans, tant mieux pour eux, mais ne forcez pas les autres à imiter vos choix, même s’ils vous ont été bénéfiques. Chacun va à son rythme, c’est tout. Cependant, dans le cas précis de Terrace House : Opening New Doors, je comprends qu’ils veulent l’aider car ils vivent ensemble.


Mizu-tki ?
Comme Mizuki dans Boys and Girls In The City, Mizuki est invisible. Elle n’est impliquée dans aucune histoire du coup ça se transforme en peu de temps d’antenne. Mais comme par magie, dans les derniers épisodes, elle apparaît dans les montages… de façon peu glorieuse. Elle explique à Shion que son ex a repris contact avec elle. Je n’ai aucune expérience dans ce genre de trucs mais les commentateurs en plateau ont vite flairé l’embrouille. Et iels ont visé juste. Le gars voulait seulement tirer son coup. Le pire c’est qu’elle est parfaitement au courant qu’il a une copine. Mais ça n’a pas semblé lui poser de problème de faire un rencard avec lui et d’aller plus loin tout en sachant cela. Le plus triste dans l’histoire c’est qu’il a réussi à lui faire avaler qu’il voulait seulement s’amuser sans définir leur relation. Et ensuite, elle fait genre qu’elle est d’accord avec ça alors que clairement elle a encore des sentiments pour cet enfoiré.

Voilà, il s’agissait de mon avis sur la première partie de Terrace House : Opening New Doors diffusé sur Netflix. Vous regardez aussi ? Rejoignez ce groupe Facebook et venez en parlez avec moi sur Twitter !