RETROUVER UNE PROF

J'ai voulu retrouver une professeure d'anglais qui a marqué ma scolarité.

Et si tu devenais végétarien ?

Découvrez l'infographie sur le vegétarisme en France et une vidéo sur le végétarisme à Paris

Avis - d'âne à zèbre de François Bégaudeau

Pourquoi Vincent Delerm ne chante pas plus fort ? Pourquoi la jalousie c'est du vol ?

samedi 5 octobre 2019

Avis cinéma : Deux moi de Cédric Klapisch

De quoi ça parle ? 
Célibataires, trentenaires et parisiens, Mélanie et Rémy sont perdus dans leur métro-boulot-dodo. 


Avis
L'affiche fait pas envie. Le synopsis qui crache sur les applis de rencontres non plus. Mais l'affiche est de saison alors je me suis dit pourquoi pas. Je n'ai pas été déçu. C'est un bon film que je vous recommande d'aller voir, surtout si vous vivez à Paris. 

D'amour, il en est très peu question dans Deux moi. On suit surtout les vies 'un peu' compliquées des deux personnages principaux. Ils ont des existences plutôt banales. Ce que j'ai aimé c'est qu'il n'y a pas de début et il n'y a pas vraiment de fin. Le spectateur arrive au cours d'une histoire qui est déjà en train de se dérouler. 

Je ne m'attendais pas à rire autant. Il y a pas mal de situations drôles, surtout avec le personnage de Rémy. Le moment où il s'inscrit sur Facebook et découvre le profil d'un ancien camarade de classe est désopilant. 

J'ai apprécié aussi le fait que ça se passe dans des endroits que je connais à Paris. J'ai passé 3 ans à prendre le métro à Stalingrad donc voir ça dans un film, c'est marrant. Et surtout, ça m'a fait me sentir encore plus impliqué dans le film. Dans le sens où les vies présentées à l'écran sont sûrement celles de gens que je croise tous les jours voire avec qui je travaille ou avec qui j'ai travaillé. 

C'est vraiment un film d'automne. Le voir en juillet n'aurait pas de sens.




lundi 23 septembre 2019

The Office : l'épisode que je n'avais jamais vu

J'ai vu 12 fois les 9 saisons de The Office. Les 9 saisons, sauf un épisode.


Je n'en avais jamais parlé. Le mal étant réparé, je peux désormais me confier. Je me suis lancé dans The Office en récupérant sur un disque dur les cinq ou six premières saisons. L'un des fichiers était cassé. Illisible. J'ai bien cherché à le trouver en ligne mais je n'ai jamais réussi. Le temps passant, la recherche de l'épisode s'est avérée de plus en plus difficile. J'ai abdiqué en captant que voir cet épisode n'entravait en rien ma compréhension de l'intrigue. Mais cet épisode manqué est toujours resté dans un coin de ma tête.

>>> Le classement définitif des personnages de The Office <<<

En regardant un vlog sur YouTube, j'ai découvert que The Office était disponible sur Netflix. J'ai filé sur mon compte pour me heurter à une dure réalité : il n'est pas sur Netflix France mais sur Netflix... US.


Je crois que le pire c'est quand je voyais passer des photos de cet épisode et que ça ne me disait rien du tout. Mais l'histoire se termine bien.

Cet été, je suis parti en vacances aux États-Unis. Par chance, dans le Airbnb, il y avait un accès à Netflix. Très rapidement, je suis parti à la recherche de cet épisode avec un pincement au coeur. Et je l'ai lancé.

C'était un sentiment étrange et instructif. Clairement, l'épisode n'a rien d'exceptionnel. Mais c'est fascinant car il possède tous les codes typiques de la série. Du coup, j'avais l'impression de regarder un truc que je connaissais déjà. Ça m'a fait du bien.

Avec l'arrivée de Netflix, j'ai donné leur chance à beaucoup de séries mais aucune ne me procure le plaisir que j'ai ressenti la première fois que j'ai vu chaque épisode de The Office. Au final, cette mésaventure m'a permis de me faire un petit plaisir, 6 ans après la diffusion du dernier épisode inédit.

À lire aussi :
Je ne conseille pas à tout le monde de regarder The Office
Avis série - Dark (saison 2)


mercredi 7 août 2019

Avis série - Dark, saison 2 (Netflix)


J'étais ravi de voir que la saison 2 de Dark était disponible sur Netflix. J'ai vite déchanté en lançant le premier épisode et me rendant compte que j'avais tout oublié. Mais Mélanie m'a rassuré sur Twitter, merci à elle.


Après avoir repris espoir, j'ai lu ce récap' complet de la saison 1 (en anglais) pour me remettre les idées en ordre. Bon, clairement, ça reste un gros bordel cette série.


LA SUITE CONTIENT DES RÉVÉLATIONS SUR L'INTRIGUE



Avis
La saison 2 de Dark reprend là où la première s'est arrêtée. Littéralement. D'où la confusion. Il n'y a pas de moment d'observation où on nous prend par la main. Ils font genre que la saison 1 ne s'est pas terminée fin 2017. Il faut s'accrocher pendant le premier épisode et ensuite ça passe crème.

Cette saison 2 répond à toutes les questions que je me pose dans cet article. On découvre qui est qui. Qui fait quoi. Qui fait quoi pourquoi. Une fois de plus, Dark éclate la tête. Il faut vraiment s'accrocher pour essayer de comprendre ce qui se passe. Mais la principale révélation c'est que celui qui se cache derrière tout et maîtrise le plus les voyages dans le temps c'est Adam qui n'est autre que la version la plus vieille de Jonas.


Ensuite, on comprend que son ennemie jurée c'est Claudia. 


En ce qui concerne le fameux Noah, ce n'est que le pantin d'Adam/Jonas et il est beaucoup moins important qu'on pouvait le penser. 


Mais le principal rebondissement de la saison 2 c'est quand on commence à douter de qui est gentil et qui ne l'est pas. Au départ, on pense qu'Adam est un enfoiré et que Claudia est une gentille. Et puis, quand elle tue son père, on capte qu'en fait c'est pas si simple du tout. 

En ce qui concerne les autres personnages, franchement, ça ne m'a pas semblé captivant du tout. 

Globalement, je ne regrette pas d'avoir regardé la saison 2 mais c'est très dispensable. C'est très compliqué pour pas grand chose. Ce n'est pas vraiment ce que j'attends d'une série. À la fin, je me suis rendu compte que j'étais trop concentré pour une activité comme celle-ci. Ça n'en vaut pas la peine. Surtout par rapport au plaisir procuré à la fin qui n'est pas ouf. 

Pour le coup, je n'en ai plus grand chose à faire de la suite maintenant que j'ai eu la réponse à toutes mes questions. C'est peu probable que je regarde la saison 3.


À lire aussi :
Avis série - Plan coeur (Netflix)
Avis série - Dogs of Berlin (Netflix)


mardi 4 juin 2019

We Love Green 2019 : 10 remarques en vrac

J'étais à l'édition 2019 de We Love Green. Voici quelques pensées en vrac.



- Super programmation. À la base, j'ai seulement payé pour voir Rex Orange County et Aya Nakamura mais un festival c'est l'occasion de découvrir d'autres groupes. Grâce à We Love Green, j'ai écouté Lolo Zouaï en amont et c'était pour moi la meilleure prestation des 2 jours (devant laquelle j'étais). J'ai aussi pas mal écouté le dernier album d'Hamza mais ses paroles c'est pas possible.


- Rien à dire sur les points d'eau. J'ai vu des gens se plaindre du fait qu'il n'y en avait pas assez mais ils sont littéralement aux quatre coins du site. Je ne vois pas où il pourrait y en avoir plus.

- Très bonne sélection nourriture. En tant que végétarien, j'avais l'embarras du choix.

- Les tables pour manger sont pratiques et nombreuses. Que ce soit l'année dernière ou cette année, je n'ai jamais eu de problème pour trouver de la place. Les poubelles au bout de chaque table sont très bien placées pour éviter les déchets qui trainent.

- Les conférences sont une bonne idée. J'ai assisté à celle-ci que j'ai pu comprendre grâce à une traduction simultanée dans un casque fourni par l'organisation.

Le festival communique beaucoup sur cet espace Think Thank et sur ses conférences. Cependant, sur les 60 000 festivaliers, très, très, très peu prennent le temps d'aller écouter les gens invités. Et de ce que j'ai vu, un comportement fréquent est de venir pour se poser sur les transats pour manger ou se reposer et de repartir quelques minutes plus tard. Il faut dire que l'espace ne permet guère d'accueillir plus de 200 personnes. Donc, ouais c'est une bonne initiative mais clairement l'extrême majorité des festivaliers s'en fout.

(source)

- Il y avait beaucoup trop de monde le samedi. Comparé à l'année dernière, c'était vraiment infâme. Le site était beaucoup trop petit. Pour la première fois de ma vie, la foule m'a épuisé. J'ai trouvé ça oppressant. Du monde partout. En comparaison, le dimanche était bien plus agréable. Mais bon, l'objectif principal de l'organisation ça reste de faire des sous donc c'est peu probable que ça change l'année prochaine.

- Des nuages de poussière franchement relous. Conséquence directe du point précédent. L'année dernière, je n'ai pas le souvenir d'avoir vu un site dans cet état. Là, dès le samedi, l'espace devant la scène principale est passée d'une étendue d'herbe à une étendue de terre sèche et parsemée de cailloux. Le résultat d'un piétinement constant de dizaines de milliers de festivaliers. Ajoutez à cela du vent et vous vous retrouviez avec de la poussière qui volent partout, tout le temps. En termes d'écologie, je ne suis pas convaincu par le fait de détruire un espace de verdure comme celui-ci. 

- Écologie mais pas trop. J'ai lu quelque part que l'empreinte carbone des artistes qui viennent de loin était compensée par des arbres plantées à différents endroits du monde. Pour la communication c'est bien mais si à la base tu ne fais pas prendre l'avion à des artistes, tu n'as même pas besoin d'équilibrer un bilan carbone lourd. Tu vois ce que je veux dire? Après, ça voudrait dire qu'il ne faudrait faire venir que des artistes qui peuvent venir en voiture ou en car (donc pas d'Américains). Mais ça serait bien moins discutable. 

- Le partenariat avec Heineken est chiant. C'est dommage de ne pas proposer des bières locales à toutes les échoppes de boissons. Ou même proposer un plus large choix en fait. 

- La scène électro est-elle vraiment utile? Elle n'est pas super grande et le bruit qu'elle dégage est franchement désagréable pour les oreilles. Par ailleurs, je n'ai pas l'impression que les artistes qui s'y donnent en spectacle soient ceux qui attirent le plus de monde.

mercredi 8 mai 2019

6 trucs appris en regardant des vidéos d’avion

Je pensais avoir réglé mes problèmes avec l’avion et puis en début d’année, mon coeur s’est accéléré pendant le décollage particulièrement raide de l’avion qui me ramenait de Lisbonne. Ça m’a énervé. Je pensais avoir tout compris mais en fait non.






Au lieu de subir, j’ai préféré me renseigner à fond sur le sujet. C’est comme ça que j’ai passé des jours et des jours à regarder une tonne de vidéos de décollages et atterrissages prises depuis la cabine de pilotage d’un avion. Je suis littéralement devenu accro à ces vidéos. 


Je vous propose donc de découvrir ce que j’ai appris.


1 - À part le décollage et l’atterrissage, les avions sont systématiquement en pilote automatique
D’ailleurs à l'atterrissage vous le sentez quand le pilote reprend la main,
l’avion est beaucoupmoins stable que pendant le reste du vol.

2 - Ce n’est pas toujours le pilote qui effectue le décollage ou l'atterrissage
J’étais persuadé que le co-pilote était seulement là pour assister le pilote. Pas du tout, en fait
les rôles peuvent s’inverser.


3- Le co-pilote est indispensable au bon déroulement du vol
La personne qui ne dirige pas l’avion est extrêmement importante. Elle s’occupe, entre autres,
des dialogues très importants avec la tour de contrôle ou de rentrer et sortir
les trains d’atterrissages.


4- Il y a des femmes pilotes
Oui, ça peut paraître stupide. Mais je ne savais pas qu’il y en avait. Dans les films d’avion,
c’est toujours un vieux pilote aux commandes de l’appareil. Toujours.
Et lorsqu’il y a un problème d’avion dans les nouvelles, les médias font
systématiquement appel au même type: Gérard Feldzer.




5- Un avion peut atterrir en pilotage automatique
C’est assez fou. Sans les mains!




6- La communication entre le pilote et le co-pilote est folle
Pour tout vous dire, j’ai surtout voulu rédiger cet article pour ce point. Depuis le début de
ma carrière professionnelle, ce qui a systématiquement foutu la merde, ce sont les
problèmes de communication. Toujours. Des propos mal interprétés, des non-dits,
des oublis, bref, des erreurs classiques mais qui empoisonnent une entreprise si
elles sont trop nombreuses.

Dans une cabine de pilote d’avion, cela n’existe pas. Chaque action est validée et vérifiée par l’autre. Absolument tout. Chaque manipulation est signalée. Par exemple, si le pilote décide de changer de vitesse, il le dit à voix haute et l’autre vérifiera le changement et le validera à voix haute. Au début, j’étais surpris par ce fonctionnement et en fait, c’est très très bien. C’est aussi important j’imagine en cas d’incident. Je suppose que les dialogues sont enregistrés dans une boîte noire.


Voici quelques chaînes à suivre si vous voulez voir des vidéos sur des avions:


Je n’arrive pas trop à savoir comment il fait pour avoir l’autorisation de filmer tout ça.
Mais peu importe, la chaîne YouTube de ce co-pilote français chez Air France est un régal!
Ses vidéos sont d’une extrême qualité. Vous pouvez d’ailleurs voir sa progression en regardant ses publications plus anciennes.


Cet chaîne n’est pas en français mais elle est très complète. Vous trouverez de nombreuses
vidéos à l’intérieur de cabines de pilotage. Ça permet aussi de découvrir d’autres aéroports.


Comme son nom l’indique, Joe est un capitaine. Sur sa chaîne, il évoque tous les sujets liés
à son métier. Attention c’est en anglais. Mais si c’est vous comprenez la langue, c’est passionnant.
En plus, une ambiance sympathique se dégage de sa chaîne.


Au fil des recommandations, je suis tombé sur cette chaîne particulière.
Le gars fait des reconstitutions très détaillées des accidents d’avions qui ont fait la une de l’actualité.
C’est passionnant et très bien fait. L’utilisation de Flight Simulator rend le tout très réaliste.
La vidéo qui m’a le plus captivé est celle du vol fantôme.
Je ne vous raconte pas la fin mais c’est surprenant jusqu’au bout.






dimanche 17 février 2019

Avis lecture - Supporter, un an d'immersion dans les stades de football français

Je me suis rendu au Café Mouffetard pour récupérer mon exemplaire de Supporter. À vélo, le Ve arrondissement de Paris est une vraie galère. Notamment pour marcher avec des cales autos sur les pavés. Si je me suis motivé pour y aller après une journée de travail c'est parce que le livre est seulement disponible dans 3 librairies (loin de chez moi) du réseau Paris-Librairies, là où j'achète toujours mes livres, ne souhaitant pas utiliser Amazon. Dit comme ça, cela peut sembler être une anecdote sans intérêt. Mais pas pour moi. En semaine, j'aime bien rentrer chez moi directement après le travail. Faire un détour pénible illustre la volonté que j'avais de lire ce livre le plus vite possible. D'ailleurs, je l'ai terminé en moins d'une journée.



De quoi ça parle?
"Le supporter est souvent victime de l'image qu'on lui colle : violent, grossier, primaire... Ces clichés ont la vie dure. Il est grand temps de faire le point sur ce que signifie d'être supporter et ce que cela implique vraiment pour ceux qui en sont fiers. Qu'est-ce qu'être supporter de football aujourd'hui ? Qui sont les ultras ? Comment a évolué le mouvement depuis sa naissance dans les années 80 ? Les tribunes sont-elles gangrenées par la violence ? Les réseaux sociaux ont-ils changé la façon de supporter ?"

Avis
Sur mon compte Instagram j'ai qualifié, à chaud, ce livre de magistral. Avec le recul je maintiens. J'ai été stupéfait par la qualité de ce travail réalisé à quatre mains. C'est juste et précis. Le livre Supporter aborde tous les sujets importants des tribunes. Ce qui m'a plu c'est le fait de donner la parole à des gens qui d'habitude ne sont pas entendus et pourtant très visibles tous les samedis et dimanches aux quatre coins de la France.

À la base, dans cet article, je voulais vous raconter mon expérience par rapport au monde des tribunes. Finalement, je préfère garder ça pour moi et ne pas rendre ça public. Le mouvement ultra ça reste l'une des passions les plus importantes de ma vie. Et plutôt que de balancer des anecdotes ici, je vous invite plutôt à lire ce magnifique livre qui m'a fait penser à l'un des premiers articles sur les gilets jaunes de Mediapart. Là où la majorité des médias ont traité le sujet avec mépris et dédain, Mediapart est simplement parti à la rencontre des manifestants sur un rond-point et les a écoutés. J'ai trouvé ça génial. Eh bah, c'est exactement ce qu'on fait Frédéric Scarbonchi et Christophe-Cécile Garnier avec Supporter. Ils ne jugent pas leurs interlocuteurs, ils les écoutent et passent du temps pour comprendre leur monde.

J'ai compris après 10 ans dans le journalisme que l'objectivité n'existe pas. Tous les médias servent des idéaux divers et variés. Je ne pense pas qu'un jour le journalisme redeviendra objectif. L'histoire ne va pas dans ce sens. Les gens semblent vouloir lire des choses qui correspondent à ce qu'ils pensent. D'où l'émergence des fausses informations.

Bref, tout ça pour dire que outre le fait de lire un livre sur l'un des sujets que je connais le mieux, ça m'a fait du bien de lire un travail qui, pour le coup, m'a semblé objectif.

Merci aux auteurs pour ça. Et merci à toutes les personnes qui se bougent dans leur coin pour continuer à faire des stades français des endroits vivants. Force à vous.

dimanche 10 février 2019

Avis lecture - Mimi (Grasset)

Mimi, j'ai entendu parler en 2014 par d'anciens et actuels journalistes de Purepeople. À chaque fois, on me l'a présentée comme la femme qui dirige tout dans l'ombre. Celle qui peut faire ou défaire une carrière. D'ailleurs, lorsqu'une journaliste de Purepeople a quitté le site, elle l'a menacée de détruire sa carrière. Ça n'a pas fonctionné.

Quand un pote m'a parlé de la sortie de ce livre, je l'ai donc acheté tout de suite après et je l'ai lu d'une traite.



De quoi ça parle?

On l'appelle " Mimi " . Michèle Marchand, la papesse des paparazzis, la gardienne des rumeurs, des secrets de la politique et des affaires. Elle collectionne les scoops sur les puissants mais elle a compris que le plus utile n'était pas de les vendre. Les posséder suffit. Et en parler, ici ou là. Elle ne dispose d'aucun titre officiel mais " Mimi " se rend tous les jeudis à l'Elysée. Son agence de presse, Bestimage, a l'exclusivité de l'image de la Première Dame et de celles, privées, du couple Macron. Une manne. Et une première. Jamais un couple présidentiel n'avait concédé un tel passe-droit à une " Petite marchande de photos " . Comment " Mimi " a-t-elle pris le contrôle des secrets de Paris ? Pourquoi lui est-il accordé tant de privilèges ? Que sait-elle ? Que tait-elle ? Difficile d'enquêter sur cette femme, puissante et redoutée. Ses amis se taisent et ses ennemis ont peur. Garagiste, tenancière de boîte de nuit, mariée à des braqueurs puis à un policier, championne de ski, reine de la presse people... Avant d'arriver au coeur du pouvoir. La vie de " Mimi " est une énigme et un vertige. Voici le roman vrai d'une femme aux mille visages.


Avis
C'est répété par les trois auteurs du livre du début à la fin. C'est difficile de faire parler les gens sur Mimi. Preuve sa grande puissance. Du coup, ben c'est un livre sans vraiment d'intérêt, à part si on ne connaît pas du tout la personne. Mais une fois qu'on a compris ce qu'elle fait, le reste a peu d'intérêt. Je n'en ai pas grand chose à faire de son passé hors médias. Ça ne m'intéresse pas qu'elle ait acheté un garage ou tenu une boîte. Pour tenter d'attirer l'attention des lecteurs, un bandeau a été mis avec une photo floutée d'Emmanuel et Brigitte Macron. Il y a aussi quelques passages sans intérêts sur Johnny Hallyday ou encore Benalla. J'ai compris ce qu'ils ont voulu faire mais c'est raté.

Cela dit je comprends la curiosité de base. Mais, au final, il n'y a rien de captivant à se mettre sous la dent.


mardi 29 janvier 2019

Avis cinéma - The Skate Kitchen

"Ça m'a donné envie de faire du skate" a lâché Gaëlle à la sortie de l'avant-première de The Skate Kitchen



J'ai découvert seulement quelques jours plus tôt l'existence de cette avant-première dans un endroit inattendu. Le cinéma Balzac situé sur les Champs-Élysées. J'attendais avec impatience de le voir. Après l'avoir vu seulement sortir aux États-Unis en août 2018, je m'étais résigné à ne jamais y avoir accès. Puis, peu de temps après, il a été présenté à la Roche-sur-Yon dans le cadre d'un festival. Puis, une sortie française a finalement été annoncée le 30 janvier 2018. Mais, j'ai découvert entre temps que le film est déjà disponible en ligne depuis l'automne. 


Enfin bref, j'ai surtout voulu aller à l'avant-première parce que la venue de Rachelle Vinberg était annoncée. Quelques heures avant la séance, j'ai regardé la story de la skateuse et j'ai vu qu'elle n'était pas en France. J'ai donc compris qu'elle ne serait pas présente. Mais ça n'a été annoncé nulle part. Dommage. Oui, car Rachelle c'est une skateuse que je suis depuis quelques temps. Et par projection, j'ai découvert le collectif Skate Kitchen

En mai 2018, j'avais fait un fil Twitter pour en parler. 


Quand j'ai découvert l'histoire de The Skate Kitchen expliquée par Nina Moran, j'ai eu des frissons. C'est rageant. Pour faire court, le skate est tellement un monde de machos qu'elles n'osaient pas en faire. Elles se sont réunies et ont réussi à se faire une place. 

De quoi ça parle?
The Skate Kitchen raconte la vie de... The Skate Kitchen, une bande de meufs qui font du skate à New York. 

Avis
J'ai regardé les vlogs de Rachel, les vlogs de The Skate Kitchen et je regarde ce qu'elles font sur Instagram. Je n'ai donc pas été surpris par ce que j'ai vu. Au retour de l'avant-première, j'ai lu plusieurs critiques et l'une d'elles a dit un truc très juste. Ç'eut été peut-être plus judicieux de faire un documentaire. Pour le film, des histoires ont été ajoutées pour créer un fil. Mais, au final, ce qu'on voit tout au long des 1h47 c'est leur vie. 

Je l'ai vite compris en voyant Nina Moran (Kurt dans le film). Elle est EXACTEMENT comme sur Instagram ou dans les vlogs. 

https://www.instagram.com/p/BoPoVs1n2X0/
C'est la plus charismatique de l'équipe. Et ça se ressent aussi dans le film du coup, vu que le film c'est 'presque' leurs vraie vies.

Donc, ouais, un documentaire ça aurait aussi pu le faire. Mais c'est peut-être plus difficile à vendre à des producteurs. Et puis ça ne serait pas sorti de la sphère des gens qui s'intéressent au skate, aussi. 

En fait, The Skate Kitchen ce n'est ni plus ni moins que la caméra de Crystel Moselle qui suit la vie de jeunes femmes qui font du skate à New York. Elles fument, elles traînent, elles vont à des soirées et elles font du skate. Ce qui ajoute une touche attirante, pour moi, c'est le fait que ça se passe à New York. Une ville fascinante. 

À part ça, c'est un film dans l'ère du temps. Le mot féminisme n'est prononcé qu'une seule fois mais c'est pourtant le message fort du film. Des meufs qui ont envie de faire ce qu'elles veulent et qui n'en ont rien à faire. Ça, c'est chouette!

Conclusion
C'est un super film qui a mérité d'être projeté à Sundance, un gage de qualité à mes yeux. 

PS: je voulais vous dire de foncer le voir. Puis j'ai regardé où il était diffusé rien qu'à Paris. Eh bah, comme je l'avais pressenti, c'est pas la joie. Il n'est PAS diffusé à Paris mais à Chelles (77) au cinéma l'Étoile Cosmos. La première séance disponible est... le jeudi 31 janvier, donc le lendemain de la sortie officielle du film en France. Et la séance est à... 11h. Un jeudi. Celle d'après est le dimanche 3 février à 20h30. Il faut savoir que Chelles est là où se trouve un skatepark très connu en France, ceci explique cela. Mais bon ce n'est pas étonnant, je n'ai vu aucune communication officielle autour du film. Rien. Dommage, ça méritait mieux. Mais bon, déjà que le skate est un sujet de niche en France, des filles qui font du skate, c'est encore plus niche. Tant pis, vous pouvez donc vous jetez sur la diffusion en ligne.  





vendredi 18 janvier 2019

Twitter : la mise à jour "Signets" était attendue

Enfin!!!! En ouvrant Twitter sur mon ordi ce vendredi 18 janvier 2018 vers 20h, on m'a proposé de découvrir le nouveau Twitter. Je clique sans tarder car dans tous les cas ça ne peut que s'améliorer.


La première nouveauté qui m'a interpellé, c'est la possibilité de passer en mode nuit. On pouvait déjà le faire sur la version mobile ou sur Tweetdeck mais pas dans la version du bureau de Twitter. Absurde. J'ai beaucoup cette fonctionnalité car elle me permet de ne pas m'abîmer les yeux.


Ensuite, la VRAIE grosse mise à jour, c'est l'apparition des signets. C'était devenu indispensable à mes yeux. Aujourd'hui pour mettre un tweet de côté, la solution la plus rapide c'était d'appuyer sur le coeur. Ou sur l'étoile auparavant. En faisant cela, ça envoyait une notification à l'émetteur du tweet. Si l'objectif était de montrer son approbation, c'était parfait mais si le but était seulement de sauver le tweet pour le revoir plus tard, cela pouvait s'avérer compliqué.

Autre énorme avantage de la partie "signets" c'est pour mettre discrètement de côté une offre d'emploi. Concrètement, avant, quand je voyais passer une offre d'emploi qui pouvait correspondre à mes attentes, je me l'envoyais à moi-même en privé sur Twitter. Désormais, avec "signets", je peux ranger ça plus discrètement.

Cette fonctionnalité peut-être aussi pratique pour les journalistes où les personnes dont le travail consiste à faire de la veille. Mettons que vous travaillez sur un sujet qui nécessite de récupérer des tweets. Mais vous n'avez pas envie que vos concurrents puisse déceler ce que vous faites : tada, les signets seront d'une grande aide pour avancer discrètement.

Enfin bref, ça arrive un peu trop tard pour moi, mais je suis ravi de cette avancée du côté Twitter. Mieux vaut tard que jamais comme on dit. Mais bon, à force j'ai compris que Twitter n'avait pas d'énormes ressources et qu'il fallait être patient!


À lire aussi :
Pourquoi j'ai arrêté de Twitter