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dimanche 25 avril 2021

Avis - Formula 1 : Pilotes de leur destin (Netflix)

J'ai lancé Formula 1 : pilotes de leur destin sur Netflix à un moment où je ne savais plus trop quoi regarder. J'ai mis le premier épisode et j'ai été accroché dès le début. Ce n'est pas vraiment une surprise vu la façon dont c'est fait. Le montage est tout sauf subtil. Les ficelles sont grosses. Tout y est, les gros plans, la musique, les ralentis et l'écriture dramatique digne des meilleurs soaps, bref, tout pour devenir rapidement accro. 

J'ai adoré. J'ai regardé les trois saisons en très peu de temps. Je n'arrivais plus à m'arrêter tellement j'étais pris dedans. Je me suis même surpris à être déçu qu'il n'y ait pas de saison 4 alors que la saison 2021 vient à peine de commencer. 


Outre le montage, j'ai aimé cette série (docu ?) car plus jeune, je regardais tous les dimanches la Formule 1 du temps où c'était sur TF1. C'est donc un sport dont je suis familier. Mais à l'époque, j'ai seulement le souvenir de la course et du podium, rien d'autre. Je me suis désintéressé au début des années 2000. Fin 2020, j'ai entendu parler de l'accident de Grosjean mais ça n'avait même pas attisé ma curiosité. 

La force de ce docu c'est l'immersion au coeur des écuries. On a l'impression de faire partie de ce monde et d'entrer dans les coulisses. Bien entendu, on nous montre que ce qu'on veut bien nous montrer. Tout est parfaitement contrôlé. Mais ça me va, j'ai pas regardé ça pour découvrir des trucs cachés ou je ne sais quoi. Mais ça me semblait quand même important de le préciser. Par exemple, j'ai lu sur un site que Daniel Ricciardo qui est vraiment LE pilote le plus mis en avant avait signé une clause pour être dans le docu. C'est notamment pour ça qu'il est pas mal montré sous son bon profil. 

Enfin bref, voici quelques trucs appris et des observations qui me sont venues en tête en regardant les trois saisons.


Le monde de la F1 est horrible. C'est chacun pour sa peau. La meilleure illustration de cela c'est quand on voit des coéquipiers d'une même écurie se cartonner juste pour des questions d'égo. C'est complètement absurde. D'ailleurs, c'est un sport individuel. Le principe de coéquipier n'a aucun sens. J'ai découvert la rivalité entre Rosberg et Hamilton qui a mis fin à une amitié sincère de longue date. J'ajoute à ça le côté cruel du sport. T'as pas le droit d'avoir des périodes creuses. Si t'es mauvais tu dégages et basta. Et les places sont très très chères. J'ajoute à ça les réclamations des diverses écuries pour faire tomber les autres écuries. Y a des coups bas dans tous les sens. 

La voiture (donc l'équipe) est hyper importante. Tu peux être le meilleur pilote, si ta voiture et ton moteur est claqué tu vas rien faire. D'ailleurs, à les écouter, ce sont tous les meilleurs pilotes, même ceux qui n'ont pas de point. Je ne capte pas tout ce qui touche aux voitures mais ouais ce que je retiens c'est que la fiabilité est très importante. Ça doit être rageant de se sentir bien et d'avoir le moteur qui vous lâche. On voit plusieurs exemples durant les trois saisons. 

C'est un rassemblement de Draco Malefoy. J'ai l'impression que la majorité sont des petits cons. Ça semble être la condition sine qua non pour faire de la Formule 1. Si t'es trop gentil, c'est pas un monde pour toi. Si tu veux gagner, il ne faut pas avoir peur de percuter les autres ou même de mettre les autres en danger. D'ailleurs Verstappen a été présenté comme un méchant dans la série. Au début je ne l'aimais pas avant de capter qu'il avait l'état d'esprit parfait pour être le meilleur dans ce sport. Et ses résultats parlent pour lui. 

L'argent est roi. Les sponsors sont hyper importants. On le comprend surtout via le focus porté sur l'équipe Haas. C'est intéressant qu'on ait pu voir la partenariat raté avec le sponsor boisson d'ailleurs. Au-delà de ça, la fin de la saison 3 montre qu'ils doivent se séparer de leurs deux pilotes Magnussen et Grosjean pour des raisons financières. Avec l'arrivée d'un sponsor allemand, ils ont été obligés d'engager un pilote allemand et j'ai découvert par la suite qu'ils ont aussi pris Mazepin qui n'a pas le niveau pour faire de la Formule 1 et a fait plusieurs sorties racistes. Mais c'est le fils d'un Russe hyper riche donc grâce à l'argent de son père, il a réussi à entrer en F1 sans problème. Pareil pour Lance Stroll qui a intégré Racing point parce que son père a financé l'écurie. C'est en partie comme ça que ça marche. 

Les journalistes participent beaucoup aux tensions qu'il peut y avoir. Ça c'est valable dans tous les sports pas mal médiatisés en vrai. Et c'est en partie leur travail donc je ne leur jette pas la pierre. Cependant ça fait partie intégrante du travail de pilote de F1 de savoir réagir à ce genre de chose. Savoir quoi répondre à des questions qui n'ont rien à voir avec votre façon de piloter. Ils ne peuvent pas se cacher derrière leur écurie comme un joueur de foot pourrait se cacher derrière son club. Nan, ici, la communication est une grande partie de leur travail. Chacunet de leur apparition, c'est aussi une occasion de montrer les marques qui leur permettent de rouler. 

Les Français sont en place. Outre Daniel Ricciardo, l'autre personne mise en avant dans ce docu c'est Cyril Abiteboul, ancien directeur de chez Renault. Il a vraiment beaucoup de temps d'antenne. Pareil pour Romain Grosjean qu'on voit beaucoup et Pierre Gasly qui a un beaucoup de temps d'antenne. J'ai même découvert récemment que Toto Wolff parlait parfaitement français. À tout cela on peut ajouter Jean Todd qui est une légende du sport. 

C'est un sport cruel. Bottas est frustré alors qu'il est dans la meilleure écurie du moment et qu'il est super fort. Peut-être que si Hamilton n'était pas là, il aurait déjà gagné un championnat du monde. Les moments où il parle de sa frustration sont terribles. 

Ça me tabasse quand ils disent déso après avoir planté la voiture. Ce sont des accidents qui coûtent hyper cher et un mauvais freinage peut les envoyer dans le décor. 


Lewis Hamilton est dans un autre monde. Tout au long des trois saisons, on voit plusieurs affrontements entre pilote et au bout d'un moment je me suis rendu compte que les épisodes se terminaient très souvent de la même façon : Hamilton qui remporte la course. Au moment où j'écris ces lignes, je viens de commencer de regarder le docu de Canal + qui lui est consacré. Il est vraiment à part. Il a ce truc en plus que très peu de sportifs ont. C'est très impressionnant. 


Conclusion 

Je vous recommande vivement de regarder ce docu-série. Il n'est pas question de voitures mais d'hommes et de rivalités. L'aspect technique est vraiment placé au second-plan. Vous serez tenus en haleine du début à la fin ! La cerise sur le gâteau c'est qu'il y a aussi pas mal de passages sympathiques et divertissants. 




jeudi 15 avril 2021

J'ai roulé 100 km à vélo et ça va

Pour la quatrième fois de ma vie, j'ai fait 100 km à vélo. J'ai déjà parlé des premières fois sur ce blog : ici, ici et ici

Merci Guillaume pour la photo

La première fois, je ne m'étais pas du tout préparé. Le deuxième fois, je m'étais mieux préparé mais pas trop, la troisième j'ai souffert car je n'étais pas du tout prêt et diminué physiquement. Cette fois-ci, en m'élançant, j'ai repensé à toutes ces expériences pour que ça se passe de la meilleure manière possible. 

Tout part d'un défi organisé par WaTT. Le but du jeu était de faire 10 tours du polygone de Vincennes à Paris et 10 tours de l'hippodrome de Longchamp dans le cadre d'une même sortie. Avec la distance entre les deux, ça donne un peu plus de 100 km. 

D'ailleurs, je me rends compte que si ça ne tenait qu'à moi, je ne l'aurais pas tenté ces deux dernières années. À chaque fois, ça part d'un autre organisme. Pour être précis, ici ce qui m'a motivé c'est le nom donné au défi qui était lié au deuxième épisode de la trilogie du Seigneur des anneaux qui est un de mes films préférés. 

100 km ce n'est pas une distance que je cherche à reproduire régulièrement mais je l'appréhende avec respect. Je me dis que faire 100 km c'est un vrai défi pour moi. Pas un truc dans lequel on se lance sans réfléchir. 

Avant même de m'élancer, j'étais plus confiant que les fois précédentes. Pour commencer, j'ai déjà fait plusieurs fois 100 km. Donc, je sais que je peux le faire. C'est ce qu'on appelle l'expérience. Donc, je n'ai pas de doute quand à mes capacités. Ensuite, au moment de m'élancer, je suis en bonne forme. J'ai fait plusieurs sorties de 40 km dans les semaines qui ont précédé l'effort et ça allait. Je n'ai pas non plus oublié la partie nutrition. J'ai pris deux bananes, deux compotes et 2 bidons d'eau avec moi. 

Cependant, les deux principales données qui m'ont permis de me lancer sans trop d'appréhension sont, dans un premier temps, le parcours. Je connaissais parfaitement tous les endroits par où j'allais devoir passer. Il n'y a pas cette charge en plus de chercher son chemin ou découvrir de nouveaux endroits et se demander si on ne s'est pas trompé de route. Dans un second temps le truc qui m'avait fait galérer les autres fois : me contenir. J'ai arrêté de faire ça depuis environ un an mais avant quand je faisais du vélo, je faisais la course tout le temps. Avec des vélos, avec les voitures, avec les scooters, avec les camions, avec les bus, tout le temps. Sauf que faire des accélérations ça consomme beaucoup d'énergie en très peu de temps. C'est vraiment quelque chose qui était plus fort que moi. Cette fois-ci, je me suis répété tout le long du trajet : « Reste calme, tu as un objectif précis, reste seulement concentré sur ce que tu fais ». Ça a fonctionné et ça a TOUT changé

Faire cela m'a permis de rester dans ma zone 3 de fréquence cardiaque. La zone dans laquelle je peux rouler le plus longtemps sans trop me fatiguer. 


Enfin, pour compléter tout ce qui a été dit au-dessus, je me suis assuré d'avoir une fréquence de pédalage supérieure ou égale à 90. Ainsi, je n'ai jamais trop eu besoin de forcer sur les pédales. 

À la fin de ma sortie, ça allait. Ma plus grosse douleur était au niveau des pieds car mes pédales sont pas ouf. 

Je suis content et fier d'avoir réussi à prendre en compte mes expériences passées pour tirer le meilleur des mes capacités afin de rendre cette sortie plus facile.