RETROUVER UNE PROF

J'ai voulu retrouver une professeure d'anglais qui a marqué ma scolarité.

Et si tu devenais végétarien ?

Découvrez l'infographie sur le vegétarisme en France et une vidéo sur le végétarisme à Paris

Avis - d'âne à zèbre de François Bégaudeau

Pourquoi Vincent Delerm ne chante pas plus fort ? Pourquoi la jalousie c'est du vol ?

vendredi 21 février 2014

VIDEO - The Roving Typist

dimanche 16 février 2014

VIDEO - J'ai testé Ommwriter, le traitement de texte (presque) parfait






C'est en voyant ce tweet de @Cupcaro - que je vous conseille de suivre - que j'ai découvert Ommwriter : le traitement de texte paisible. Une visite de leur site plus tard et je meurs envie d'essayer. Malheureusement, il n'existe aucune version d'essai. Il faut payer. Le temps de confirmer mon compte Paypal et le logiciel se retrouve sur mon bureau, prêt à être testé après avoir payé un peu plus de 4 dollars.




A l'ouverture, le logiciel recommande de mettre un casque/des écouteurs. Je m'exécute. Je touche un peu à tous les boutons et je me lance. Et c'est assez bizarre car ça a fonctionné. J'ai été très productif en peu de temps. Histoire d'être précis, j'ai fait 5 000 signes en une vingtaine de minutes. Dans le TGV, quelques jours plus tard ça a été aussi efficace. Je ne suis pas sceptique mais je m'interroge. Est-ce le logiciel qui m'a aidé à être efficace ? Est-ce mon imagination qui a été performante à ces deux moments-là ? Est-ce un effet placebo ? Difficile de le dire en tout cas, le bilan c'est que c'est efficace.  

Une fois un texte terminé, il est possible soit de l'enregistrer en .txt ou en .pdf.

Toutefois il y a un problème de taille : il n'y a pas de correcteur orthographique. Je pense savoir pourquoi. Ca leur permet de faire l'économie des différentes langues mais c'est dommage car au final il faut tout recopier dans un traitement de texte classique pour faire une vérification.

C'est pour qui ?
C'est surtout pour écrire un livre en fait. Car par exemple, pour écrire un mémoire, vous devez consulter des informations sur Internet, or si vous devez faire ça, cela casse toute l'immersion.  

Avis - d'âne à zèbre de François Bégaudeau




Préambule
J'ai acheté ce livre le lendemain de sa sortie le 9 janvier. J'avais pourtant noté le jour J dans mon agenda mais ça m'était complètement sorti de la tête. Et, par un heureux hasard, je me suis branché sur Le Mouv' vers 18h pour écouter PopCorn, et l'invité du jour était François Bégaudeau venu parler de son abécédaire. J'avais prévu de l'acheter, mais le fait qu'il ait choisi de passer un morceau de Justin(e), meilleur groupe de punk-rock français, a précipité mon achat. Je pourrais vous expliquer l'histoire qu'il y a entre lui et Justin(e) mais bon si vous ne la connaissez pas déjà c'est inutile. Je me suis donc immédiatement plongé dedans et j'ai dû le finir une dizaine de jours plus tard. J'ai beaucoup aimé ce bouquin. Et, pour une raison que j'ignore, j'avais peur de me replonger dedans pour écrire ce billet, de peur d'être déçu par une seconde lecture. Finalement, je me suis décidé à le faire, sans être déçu. D'ailleurs, pour info, j'ai lu un autre livre de François Bégaudeau, fin 2013, La blessure, la vraie, et je ne suis toujours pas parvenu à donner mon avis sur ce blog et pour cause, c'est le livre qui m'a le plus marqué à ce jour.




Avis
Quand on débute un livre avec un a priori positif il est plus facile de l'apprécier. Toutefois, malgré cet a priori, le livre m'a vraiment plu. Le style de François Bégaudeau n'est pas forcément accessible mais il faut apprendre à l'aimer, à l'appréhender et à l'apprivoiser. Une fois sa plume digérée, les portes du plaisir s'ouvrent à vous. Mais, d'âne à zèbre peut s'apprécier et se lire sans préparation préalable.

Dans cet abécédaire, François Bégaudeau donne son point de vue, à travers la voix de plusieurs personnages divers et variés, sur des faits de société. Au fil de la lecture, j'ai noté ceux qui m'ont le plus interpellé et dans lesquels je me suis senti conforté dans ma propre vision du sujet énoncé.

Page 17
"Un discours fait d'abord vibrer celui qui le profère […]. Quiconque parle le fait à son usage. Ainsi, tout aussi inexact est de célébrer le prof qui consent à transmettre son savoir : pour lui c'est grande jouissance de le délivrer ; grande jouissance de sortir sa science. Dispensant un cours je m'écoute savoir, et quelle plus belle satisfaction.''

Page 42
''Puisque peu de gens se disaient ignares, comment distinguer, parmi l'immense majorité des auto-décrétés éclairés, la poignée d'hommes véritablement lumineux ? […] A partir de combien de livres films pièces opéra pouvait-on se dire cultivé et donc éclairé et donc inaccessible aux manipulations ? On rêvait d'un ministère habilité à fixer le seuil, sinon le moindre lecteur-spectateur se piquerait de culture éclairée et alors il n'y aurait que des bergers et plus de moutons.''

Page 46
''Patrick nous sera utile. Ses proches le disent drôle, qu'entendent-ils par là ? Deux choses en une. 1/ Patrick fait rire ses amis . 2/ Patrick brigue souvent le rire de ses amis. Notons que 2 n'entraîne pas forcément 1, d'où Anne Roumanoff. Passons aussi sur les drôles-malgré-eux : Laurent Wauquiez, les myopathes.''

Là, je vous conseille de regarder la conférence de François Bégaudeau sur l'humour. C'est du pur génie.



Page 47
''Les montres cassées donnent l'heure à deux moments de la journée.''

Cet énoncé fait sourire car celui qui le lit réalise sa véracité. Pour moi, ça va plus loin. C'est une façon différente de dire ''il faut voir le bon côté des choses''. Je mène un style de vie posi et c'est de cette façon que j'appréhende tout ce qui m'arrive ou tout ce qui arrive autour de moi. Et je tiens à faire une différence entre ceux qui se contentent de poster des proverbes sur leur Facebook à longueur de journées et la Positive Mental Attitude appliquée au quotidien et de façon concrète.


Page 95
''La jalousie amoureuse postule que le corps de l'aimé(e) m'appartient. A ce titre son sort moral est réglé : la propriété étant du vol, l'appropriation du corps aimé est un hold-up permanent.''

Au-delà de partager cette analyse, j'ai été touché par la référence. Je suis un adepte du ''pour ceux qui savent'' et là, ça passe inaperçu pour celui qui l'ignore mais ''la propriété c'est le vol'' est une phrase prononcée par Joseph Proudhon, le premier à s'être proclamé anarchiste. En terminale, après avoir lu quelques livres de Jean-Paul Sartre, je me suis décidé à me plonger dans les théories de Proudhon. Je ne vais pas vous mentir, c'était trop complexe pour moi à l'époque.

''LARA FABIAN EST VULGAIRE QUAND ELLE GUEULE''

Page 109/110
''Si un bourgeois touche au rock, il le dématérialise et ça donne de la pop. Electricité réduite à l'amplification, cordes grattées plutôt que tordues, parfois à peine effleurées d'une main molle. Animalité dionysiaque du chant civilisée en harmonie, en mélodie. Dans le rock dans le peuple ça parle et chante fort. Didier Wampas a grandi en banlieue. Il chante fort, aigu, faux. Loin que de craindre le ridicule, il s'y roule. Le rock sans le ridicule simiesque est du rock policé, civilisé, embourgeoisé – est de la pop. Chez les bourgeois parler et chanter fort est mauvais goût. J'avais questionné Biolay : pourquoi vous ne donnez pas plus de la voix ? Lui : j'aurais l'impression d'être grotesque. Ce n'est pas tant que Delerm, issue de la classe moyenne embourgeoisée par sa culture, ne sache pas chanter, comme on le lui reproche sottement ; c'est qu'il trouve vulgaire de pousser le volume. Lara Fabian est vulgaire quand elle gueule je t'aime, Jane Birkin élégante quand elle le chuchote. Ses filles Charlotte et Lou font pareil.''

Page 168/169
''Les gens parlent beaucoup de ce qui les intéresse peu et peu de ce qui les intéresse beaucoup. C'est pourquoi ils se font souvent chier.''

En lisant ces deux phrases j'ai pouffé devant la vérité qu'elles dégagent. Je m'en suis surtout rendu compte sur Twitter, le royaume du négatif. Sur Twitter, une majorité de personnes, une majorité des personnes à qui je suis abonné, se plaint un tweet sur deux. Ca parle de métro, ça parle de météo, ça parle de télévision, ça parle de travail, ça fatigue ! Je prône un état d'esprit aussi positif que possible et ça passe par arrêter d'envoyer des messages négatifs sur les réseaux sociaux.

La télévision, média de masse par excellence est également responsable. Le pire ce sont les émissions dont la majorité du contenu ne sert qu'à se moquer des autres. Et si t'es en train de te creuser la tête pour chercher de quoi je parle, je pense en particulier à deux programmes du Groupe Canal +.

Je glisse ça au passage, je vous conseille de regarder Echappées belles sur France 5 tous les samedis soirs en première partie de soirée. C'est le meilleur programme à choisir ce soir-là.  

Page 171
''Sidération est le mastic pour combler le hiatus de son intérêt pour un événement pas intéressant. […] Il regarde en boucle les débats sur l'affaire du Sofitel qu'il trouve prématurés et dérisoires. […] Le mardi 16 mai une rédactrice en chef de télé l'appelle. Elle aimerait qu'il vienne critiquer le déballage médiatique des frasques de DSK. Il est tenté de refuser : commenter le déballage, n'est-ce pas déballer le déballage ? Parler dans les médias n'est-ce pas ajouter des médias aux médias ? Mais sa bouche le démange, elle prend les devants, parle à sa place, répond oui d'accord je viendrai à 23 heures dans les studios de France Télévisions pour l'émission Ce soir ou jamais.''

Ce passage arrive dans la dernière partie du bouquin et je le trouve magique car encore une fois il est vrai. En tout cas, en accord avec ma façon de penser. Pendant l'affaire Hollande/Gayet, je me suis connecté sur Twitter et j'ai observé. Non, pas avec du pop corn parce que ça colle aux dents – ne mangez jamais du pop corn salé c'est dégueulasse – mais en essayant de prendre du recul.

C'était très amusant de voir les médias critiquer Closer et, en le faisant, parlaient eux aussi de l'affaire alors qu'ils voulaient à la base critiquer leurs confrères.

Il ne me reste plus qu'à vous renvoyer à cet article qui s'adapte aussi bien à l'affaire Dieudonné qu'à l'affaire Hollande/Gayet : Comment éviter un buzz ?

Avec ça dans les oreilles :



Et au Parc de Belleville à Paris. 


D'autres photos du parc se trouvent sur mon Flickr

18 euros
252 pages


Tu peux aussi lire :
Avis - Entre les murs de François Bégaudeau

samedi 15 février 2014

Avis - Les nains de la mort de Jonathan Coe




Préambule
Après avoir fini La femme de Hasard, je souhaitais lire d'autres livres de Jonathan Coe. Je demande au libraire du Comptoir des mots de m'indiquer où se trouvent les autres œuvres et il m'invite simplement à me retourner. Sur la première table après l'entrée, tous les livres écrits par l'auteur anglais étaient là. J'ai choisi un peu hasard et j'ai donc jeté mon dévolu sur Les nains de la mort. Tout d'abord parce que j'ai trouvé le titre marrant et parce que la couverture m'a laissé penser que ça parlerait de punk anglais.




Avis
On ne voit pas les 200 + pages passer. C'est généralement bon signe. Lorsque la lecture est fluide, rapide et intense cela indique une qualité certaine de l'histoire déroulée sous ses yeux. C'est le cas dans Les nains de la mort de Jonathan Coe. Comme la majorité de ses romans cela se passe en Angleterre. Dans celui-ci, l'histoire se déroule entre les beaux quartiers et les plus populaires. William, le héros, a une vie moyenne et il échoue à peu près dans tout ce qu'il entreprend, surtout en amour. Dans ce bouquin l'auteur s'applique à décrire de façon précise les lieux visités par le héros et cela offre une immersion totale du lecteur. C'est un beau roman policier où l'action ne s'arrête jamais. Avec, comme dans La femme de hasard, des touches d'humour anglais.

Autre point positif, chaque chapitre est commencé par un extrait de chansons de The Smiths. Le meilleur groupe anglais de tous les temps.



L'histoire résumée en quelques lignes (passez en surbrillance)
William a tout misé sur sa carrière de musicien. Le problème c'est qu'il joue dans un groupe où le batteur et le guitariste sont mauvais. Il stagne et ils stagnent. En amour, il est en couple avec Madeline mais c'est une fille étrange. Malgré leur longue relation les baisers se font rares et ils ne font jamais l'amour. Elle ne veut jamais rien faire et parle peu. Ca l'agace mais il l'aime alors il lui passe tout. Quand elle est avec lui, elle l'agace et quand elle n'est pas là, elle lui manque. L'histoire est basée sur le meurtre d'un chanteur auquel William a assisté à son insu. Voyant la police arriver, il s'enfuit pensant qu'ils allaient croire qu'il était coupable. Entre temps, il tombe sous le charme de la serveuse d'un bar où l'un de ses amis joue du piano de temps en temps. De retour chez lui, elle lui a laissé un message sur son répondeur pour lui dire de venir. Elle lui apprend qu'elle est à l'origine de ce meurtre. Elle la commandité. Mais les tueurs ont tué la mauvaise personne. Elle voulait abattre le père de sa fille qui était parti comme un voleur à l'époque. Vincent est également le gérant de l'espace où William et son groupe répètent. La fin est étrange. Il n'y en a pas vraiment. Lors d'une course poursuite pour le tuer, William tombe dans la Tamise. Et ça se termine comme ça.

Conseil de lecture
Dans un pub londonien. Sale si possible.

Infos
233 pages

mercredi 12 février 2014

Avis - La Reine des lectrices d'Alan Bennett




De quoi ça parle ?



Il s'agit d'une novella. Un mélange entre une nouvelle et un roman.


Un livre pousse à l'interrogation, à la remise en question et à l'analyse. Le bon livre donne des pistes de réflexion sur un sujet donné. C'est le cas de La Reine des lectrices. Ici, Alan Bennett imagine une situation où la Reine d'Angleterre se mettrait à lire beaucoup. Le résultat est simple : elle change de comportement et découvre une nouvelle façon d'appréhender la vie, de se comporter avec son personnel et avec ses sujets. Qui aurait cru que des mots sur des pages auraient autant d'impact sur une si vielle dame ?

C'est divertissant sans être le livre de l'année 2014. En même temps, il est sorti en 2012.

>>> Avis - Le confident de Hélène Grémillon

L'histoire résumée en quelques lignes
La Reine se met à lire beaucoup de livres, encouragé par Norman, un ancien commis de cuisine qui est devenu son assistant personnel. Cette nouvelle passion inquiète les officiers de la couronne qui font tout pour la faire arrêter, en vain. A la fin, elle décide de se mettre à écrire. Mais écrire n'est pas compatible avec sa fonction alors elle s'apprête à annoncer qu'elle va rendre sa couronne.

Conseil de lecture
Dans l'Eurostar.

Infos
4,5 euros

samedi 8 février 2014

Avis - La vie secrète de Walter Mitty de James Thurber (livre)




Préambule
Le film La vie rêvée de Walter Mitty est sorti le 1er janvier 2014 en France. Quelques jours avant son entrée en salles les affiches tapissaient les couloirs du métro parisien. Le long-métrage m'a beaucoup attiré, moins pour le nom que pour le fait qu'il y ait Ben Stiller et surtout Kristen Wiig à l'affiche. C'est l'actrice la plus drôle des Etats-Unis (à égalité avec Tina Fey et Amy Poehler) mais elle est vraiment sous-estimée dans l'Hexagone. Si vous voulez la découvrir je vous conseille Adventureland et Bliss.



Un peu plus d'un mois plus tard, je n'ai pas vu le film mais il y a quelques jours, je suis tombé sur le livre au Comptoir des mots. Je l'ai acheté sans le feuilleter. ET, il se trouve que c'est une nouvelle d'une dizaine de pages.

Le livre est un recueil de nouvelles écrites pas James Thurber, l'un des piliers du New Yorker. Il est considéré comme une icône de la culture américaine du vingtième siècle.

De quoi ça parle ?



Avis
Thurber raconte exclusivement des nouvelles en lien avec le quotidien. A partir d'une routine éculée, il parvient à créer des situations divertissantes et rocambolesques. Il est malin car le quotidien est un vivier intarissable d'inspiration. Comme le dit Pam Beesly (Jenna Fischer) dans le dernier épisode de The Office : « There's a lot of beauty in ordinary things ». Il y a beaucoup de second degré et d'ironie dans ces nouvelles, notamment dans Mr. Peble se débarasse de sa femme où un homme veut tuer sa femme et le lui dit directement. Pas surprise, la future victime aide même son bourreau à parvenir à ses fins de la meilleure des manières.


Si je devais retenir une seule nouvelle ce serait L'amiral sur la bicyclette. Pour la comprendre, il faut savoir que James Thurber est devenu mal voyant à l'approche de la cinquantaine. C'est l'histoire d'un homme dont les lunettes sont cassées par la femme de ménage. Sans ses verres, il découvre un nouveau monde qu'il n'aurait jamais découvert sans ce fâcheux incident. « Celui dont la vue est parfaite est enfermé dans le monde de tous les jours, il est prisonnier de la réalité, écrit-il. Le royaume d'un homme presque aveugle est un peu le royaume des cieux, un peu le Pays des Merveilles, le pays secret dont chacun rêve dans son enfance. Dans ce monde, il peut se passer des choses que vous ne pouvez pas imaginer. » Sans sa monture, il est parvenu à vivre une forme d'aventure sans avoir à partir loin. Comme quoi, ça ne tient parfois à rien.

La lecture des vingt-trois nouvelles et des six fables est agréable et divertissante. C'est l'épithète la plus appropriée pour ce bouquin. 

Conseil de lecture
La tête dans les nuages.

Infos
258 pages
8 euros

Tu peux aussi lire :

vendredi 7 février 2014

Avis | Dix-neuf secondes de Pierre Charras




Préambule
Bon, en fait, je vais me répéter à chaque fois. Mais pour ceux qui n'ont pas le courage de cliquer sur le lien ci-dessous, j'ai choisi ce livre au hasard de mes pérégrinations dans les allées du Comptoir des mots.


De quoi ça parle ?



Avis
Je pensais tomber sur une banale histoire d'amour comme le laisse présager la quatrième de couv' et en fait il n'en est rien. Enfin pas tout à fait. Il s'agit d'une forme de huis-clos. La moitié du livre se passe dans un transport en commun. Au-début, il s'agit de plusieurs portraits croisés de personnes présentes dans la même rame qui, sans le savoir, ont un destin en commun. Et, d'un coup, leurs vies sont chamboulées à la suite d'un événement inattendu. La deuxième et la troisième partie du bouquin sont plus sombres et froides. Je ne sais pas si c'est volontaire ou pas mais elles sont également assez drôles. Ca se lit vite, c'est captivant, c'est agréable. Je vous le conseille vivement.

L'histoire résumée en quelques lignes (passez en surbrillance)
Gabriel souhaite donner une dernière chance à son histoire avec Sandrine qui dure depuis plus de vingt ans. Pour savoir si elle est d'accord, il lui propose de venir le rejoindre à une station de métro. Si elle vient, c'est qu'elle est partante, si elle ne vient pas ce n'est pas le cas. Il attend, assis sagement sur un siège en plastique à la propreté douteuse. D'après le plan, elle doit être dans la troisième rame derrière le nez du train. Elle n'y est pas. Mais Gabriel croit l'apercevoir dans la deuxième. Il a vu juste, elle était dedans. Elle voulait juste voir s'il était bien là. Ensuite, on arrive dans la seconde rame. L'auteur décrit plusieurs personnages, leur histoire et les raisons pour lesquelles ils sont là. Il y en a une qui part faire une surprise à son amoureux, une autre qui est en plein doute, la tête dans les nuages, un autre qui rentre du travail, et cetera. Quand les portes s'ouvrent, il y a un individu avec un blouson jaune. Le signal sonore retentit et en voyant arriver une adolescente, il bloque les portes avant de descendre. L'un des protagonistes se rend compte que celui qui vient de sortir a laissé un sac de sport. Le temps qu'il tente de l'ouvrir pour en découvrir le contenu, une bombe explose. L'adolescente meurt, le jeune prof homosexuel et Sandrine aussi. En le découvrant, Gabriel devient fou. La police pense que c'est le prof homosexuel, qui, à ses heures perdues fait des tags dans la rue avec ses copains, le responsable. Vu qu'il est mort, il ne peut pas se défendre. Gabriel a très bien vu que c'est l'homme en jaune le coupable. Il se met donc en tête de le retrouver pour le tuer. Sauf qu'il ignore qu'il s'est fait égorger dans un square abandonné juste après être sorti de la bouche de métro. Gabriel revient sur les lieux du crime et attend le retour du criminel. Il voit un homme en jaune. Il pense que c'est lui. Il le suit jusque chez lui et le séquestre. Il le tue. Avant de quitter l'appartement, il découvre que la personne qu'il vient de défenestrer vient tout juste de rentrer de l'étranger et que, par conséquent, il n'a pas pu poser une bombe dans le métro. Gabriel retourne sur le lieu du crime pour trouver le coupable. Il voit un autre homme avec un blouson jaune et le pousse sur les rails en se laissant tomber avec juste avant que le métro arrive.

Conseil de lecture
Dans la ligne 2 ou 6 direction Nation.

Infos
146 pages
Moins de 10 euros

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