mardi 4 juin 2019

We Love Green 2019 : 10 remarques en vrac

J'étais à l'édition 2019 de We Love Green. Voici quelques pensées en vrac.



- Super programmation. À la base, j'ai seulement payé pour voir Rex Orange County et Aya Nakamura mais un festival c'est l'occasion de découvrir d'autres groupes. Grâce à We Love Green, j'ai écouté Lolo Zouaï en amont et c'était pour moi la meilleure prestation des 2 jours (devant laquelle j'étais). J'ai aussi pas mal écouté le dernier album d'Hamza mais ses paroles c'est pas possible.


- Rien à dire sur les points d'eau. J'ai vu des gens se plaindre du fait qu'il n'y en avait pas assez mais ils sont littéralement aux quatre coins du site. Je ne vois pas où il pourrait y en avoir plus.

- Très bonne sélection nourriture. En tant que végétarien, j'avais l'embarras du choix.

- Les tables pour manger sont pratiques et nombreuses. Que ce soit l'année dernière ou cette année, je n'ai jamais eu de problème pour trouver de la place. Les poubelles au bout de chaque table sont très bien placées pour éviter les déchets qui trainent.

- Les conférences sont une bonne idée. J'ai assisté à celle-ci que j'ai pu comprendre grâce à une traduction simultanée dans un casque fourni par l'organisation.

Le festival communique beaucoup sur cet espace Think Thank et sur ses conférences. Cependant, sur les 60 000 festivaliers, très, très, très peu prennent le temps d'aller écouter les gens invités. Et de ce que j'ai vu, un comportement fréquent est de venir pour se poser sur les transats pour manger ou se reposer et de repartir quelques minutes plus tard. Il faut dire que l'espace ne permet guère d'accueillir plus de 200 personnes. Donc, ouais c'est une bonne initiative mais clairement l'extrême majorité des festivaliers s'en fout.

(source)

- Il y avait beaucoup trop de monde le samedi. Comparé à l'année dernière, c'était vraiment infâme. Le site était beaucoup trop petit. Pour la première fois de ma vie, la foule m'a épuisé. J'ai trouvé ça oppressant. Du monde partout. En comparaison, le dimanche était bien plus agréable. Mais bon, l'objectif principal de l'organisation ça reste de faire des sous donc c'est peu probable que ça change l'année prochaine.

- Des nuages de poussière franchement relous. Conséquence directe du point précédent. L'année dernière, je n'ai pas le souvenir d'avoir vu un site dans cet état. Là, dès le samedi, l'espace devant la scène principale est passée d'une étendue d'herbe à une étendue de terre sèche et parsemée de cailloux. Le résultat d'un piétinement constant de dizaines de milliers de festivaliers. Ajoutez à cela du vent et vous vous retrouviez avec de la poussière qui volent partout, tout le temps. En termes d'écologie, je ne suis pas convaincu par le fait de détruire un espace de verdure comme celui-ci. 

- Écologie mais pas trop. J'ai lu quelque part que l'empreinte carbone des artistes qui viennent de loin était compensée par des arbres plantées à différents endroits du monde. Pour la communication c'est bien mais si à la base tu ne fais pas prendre l'avion à des artistes, tu n'as même pas besoin d'équilibrer un bilan carbone lourd. Tu vois ce que je veux dire? Après, ça voudrait dire qu'il ne faudrait faire venir que des artistes qui peuvent venir en voiture ou en car (donc pas d'Américains). Mais ça serait bien moins discutable. 

- Le partenariat avec Heineken est chiant. C'est dommage de ne pas proposer des bières locales à toutes les échoppes de boissons. Ou même proposer un plus large choix en fait. 

- La scène électro est-elle vraiment utile? Elle n'est pas super grande et le bruit qu'elle dégage est franchement désagréable pour les oreilles. Par ailleurs, je n'ai pas l'impression que les artistes qui s'y donnent en spectacle soient ceux qui attirent le plus de monde.

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