samedi 30 novembre 2013
mercredi 27 novembre 2013
lundi 25 novembre 2013
dimanche 24 novembre 2013
Avis - Vers la douceur de François Bégaudeau
De quoi ça parle ?
Vers la douceur raconte les
pérégrinations de Jules, journaliste sportif parisien. Il veut se mettre en
couple avec une femme plus âgée que lui, plus précisément, de
plus de quarante ans. Incapable d'atteindre son but, il se contente
de femmes de son âge. Mais les relations de couple et lui ça fait
deux. Il y a aussi Flup, un personnage aussi fantasque que son nom.
Avis
C'est agréable à lire. Avec Vers la
douceur, François Bégaudeau justifie les louanges écrites à son
égard pour ses précédents bouquins. C'est drôle. C'est bien
écrit. Le style est fluide et agréable à lire. C'est léger, comme
le titre. L'histoire est découpée en plusieurs nouvelles pour
faciliter la lecture.
A qui s'adresse ce livre ?
Certainement plus à ceux qui galèrent
pour trouver une compagne que les autres. Toutefois, n'importe qui
prendra du plaisir à lire Vers la douceur.
Bonus
Pour écrire ce livre, il
s'est inspiré de 40 ans toujours puceau de Judd Apatow. Film culte,
s'il en est, avec Steve Carell.
Conseil de lecture : sur un
matelas moelleux.
A lire également :
lundi 18 novembre 2013
dimanche 17 novembre 2013
lundi 11 novembre 2013
dimanche 10 novembre 2013
Avis – UN DEUX UN DEUX de François Bégaudeau et Mélanie Mary (théâtre)
(source)
Préambule
Un tour sur le site de François
Bégaudeau. Je découvre UN DEUX UN DEUX. Une pièce de théâtre
co-écrite par l'écrivain avec Mélanie Mary jouée au Théâtre de
Belleville, dans le onzième arrondissement de Paris. Avant d'y
aller, je regarde les réactions à la sortie de la salle. Les
spectateurs sont conquis. Je suis intrigué. C'est dix euros pour les
moins de vingt-six ans. C'est cool. Je suis concerné. La personne
avec moi aussi.
De quoi ça parle ?
UN DEUX UN DEUX raconte l'histoire d'un
couple. De leur rencontre à leur séparation. UN DEUX UN DEUX parle des différentes étapes rencontrées par deux personnes tombées
amoureuses. Dans le livret fourni à l'entrée, François Bégaudeau
présente sa pièce ainsi :
UN DEUX UN DEUX n'est pas une pièce sur l'amour. C'est une pièce sur le vrai et le faux, donc sur l'amour. La pièce se tient dans le moment où l'amour permet encore du jeu. Où il est encore une machine à penser, à interroger, à parler, à faire le beau, avant que la cristallisation du dogme sonne la fin de la partie. Expérience la plus sérieuse et la plus frivole du monde, la plus rationnelle et la plus inconséquente. UN DEUX UN DEUX prend l'amour en marche, au moment il est encore un work in progress. C'est pourquoi la pièce ne pouvait s'écrire que sur le mode de l'ajustement progressif. Un premier fragment livré à Mélanie Mary, comme ça pour voir. Puis un second à sa demande, et après discussion sur le premier. Puis un troisième, et ainsi de suite jusqu'à la cristallisation en pièce, avant que les deux comédiens ne la remettent en mouvement, ne lui redonnent du jeu.
Le Théâtre de Bellevile est petit. Il
se trouve dans une ruelle exiguë. Le hall d'entrée doit faire
trente mètres carrés. Pas plus. Les spectateurs sont à l'étroit.
Ils n'attendent qu'une chose : être autorisés à pénétrer
dans la salle. En attendant, ils discutent, parlent de l'actualité.
De la pièce. Du froid. En anglais ça s'appelle du chitchat. La
personne derrière la caisse fait une annonce.
- Vous pouvez vous avancer.
Contents, les trentenaires, les
quarantenaires et les plus âgés s'approchent ticket à la main.
Celle qui fait la caisse est aussi l'ouvreuse. Petit théâtre. Petits moyens. Ca a son charme. Après la montée d'une dizaine de marches
nous accédons à la salle. Ca sent le vernis. Surprise. Les deux
acteurs, Mélanie Mary et François Nambot, sosie de Frédéric
Diefenthal, sont là. Sur scène. Dos au public. Il y a aussi Alexis Molenat, présenté comme l'assistant. Chemise fantaisiste à manches
courtes, jeans noir, vans noires et guitare bleue dans les mains. Ca
intrigue. Les gens s'installent. Les fauteuils sont confortables. Il
ne faut pas avoir de grandes jambes. Philippe Croizon aurait été
confortable ici. Pas d'attente, ça commence par un faux soundcheck.
C'est parti pour une heure quinze.
C'est la fin. Rideau. En fait non, il
n'y en a pas. Petit théâtre. Petits moyens. Ca a son charme. Le
public applaudit à tout rompre. Les acteurs saluent. Trois fois.
J'ai aimé. Cette pièce respire la vérité à pleins poumons. Elle
pose des questions sur la façon de dire à quelqu'un qu'il nous
plaît, qu'on l'aime, qu'on ne l'aime plus.
- Le faux n'a pas d'odeur, la vérité
non plus.
La patte de François Bégaudeau est
facilement identifiable, pour ceux qui ont déjà lu au moins un de
ses livres. C'est précis, pas niais, pas stupide. C'est intéressant.
Ca m'a fait penser à (500) days of Summer. L'un de mes films
préférés. L'histoire est similaire. La ressemblance d'Alexis
Molenat avec Joseph-Gordon Levitt n'est pas étrangère à ce
sentiment. La frange de Mélanie Mary, semblable à celle de Zooey
Deschanel, joue aussi. Certainement. C'est drôle. Parfois. C'est
vrai. Souvent. C'est agréable. Tout le temps.
A qui s'adresse cette pièce de
théâtre ?
Aux couples. Il y a une terrible
impression de regarder un miroir. Les différentes étapes peuvent
parler à tout le monde. Chacun peut se reconnaître dans les
diverses situations évoquées.
1 → On pourrait se voir un jour
2 → Je crois que tu me plais
3 → J'ai très envie de t'embraser
4 → T'aimes moins le faire que moi
5 → Dis-moi que tu m'aimes
6 → Ca serait bien qu'on habite
ensemble
7 → On fait plus rien
8 → Tu m'aimes plus ou quoi ?
9 → Faudrait qu'on se parle
Les célibataires peuvent aussi voir la
pièce. Pour découvrir ce qui les attend ou replonger dans ce qu'ils
ont pu connaître dans un passé proche ou lointain.
Infos utiles
UN DEUX UN DEUX se joue jusqu'au 1er
décembre 2013 au Théâtre de Belleville. Un charmant endroit où les
innovations sont mises en avant. Comme l'explique Laurent Sroussi :
La bande-annonce
Bonus
François Bégaudeau et Mélanie Mary en interview sur France Culture, à partir de la onzième minute : ICI
A lire également :
Avis : Entre les murs, dans la diagonale - François Bégaudeau
Avis : Constance, un ange à l'humour noir (one-woman show)
samedi 9 novembre 2013
Avis | Entre les murs, dans la diagonale – François Bégaudeau
ENTRE LES MURS
Préambule
François Bégaudeau s'est fait
connaître du grand public en 2008. L'année où le film Entre les
murs, où il tient le rôle principal, a gagné la Palme d'Or au
Festival de Cannes. L'année suivante, le long-métrage réalisé par
Laurent Cantet a remporté le César de la ''Meilleure adaptation''.
Oui, car à la base, Entre les murs est un livre écrit par François
Bégaudeau. D'ailleurs, il était ''connu'', bien avant 2008. Celui
qui plus tard est devenu écrivain, a commencé à écrire, des
chansons, en 1992 quand il chantait dans le groupe de punk nantais
Zabriskie Point. Groupe génial auquel plusieurs groupes de punk
français, quelques années plus tard, ont rendu hommage.
En 2012, au salon du livre, à Paris,
je l'ai croisé. J'étais fasciné. Je lui ai dit bonjour. Je n'ai
pas eu le temps de lui dire à quel point j'ai une bonne image de
lui. Bref, avant de le découvrir en tant qu'écrivain, j'ai aimé le
chanteur de punk aux textes saupoudrés de génie.
De quoi ça parle ?
Entre les murs raconte le quotidien
d'un professeur qui enseigne dans un collège dit difficile, situé dans
l'est de Paris. La classe où enseigne François Bégaudeau est une
pub Benetton. Il y a des noirs, des arabes et des chinois. Au fond de
la salle se trouvent les caïds, ceux qui détestent l'école, ont la
possibilité de ne plus s'y rendre mais viennent quand même. Ce
bouquin parle des difficultés auxquelles un professeur doit faire
face. Ca parle de contrôle de soi, de patience, de conflits, de
communautarismes, de conseils de classe, et cetera.
Avis
J'ai aimé. Je l'ai dévoré. Le style est
agréable, précis. Net. Par exemple, les descriptions des vêtements
des élèves permettent de savoir immédiatement à quoi ressemble la
personne en question. Ce qui ressort également c'est la routine à
laquelle doit faire face un prof. Qu'elle soit avec les autres
professeurs ou les élèves. Rapidement, le lecteur se met à sa
place. Ou prend du recul et le juge sur ses réactions, parfois
disproportionnées envers les élèves. J'ai aimé car c'est
tellement bien écrit qu'en lisant on a l'impression d'être dans un
coin de la classe et d'observer tout ce qui se passe. Et si un
lecteur a cette sensation, c'est que le pari est réussi.
A qui s'adresse ce livre ?
Idéalement, Entre les murs devrait
être lu par les élèves des collèges difficiles. Pour qu'ils voient
ce qu'ils font endurer, pas tous, à leurs professeurs. Mais soyons
réalistes, ça ne risque pas d'arriver. Malheureusement. En fait, ce
livre est, selon moi, davantage à destination des étudiants qui
aspirent à enseigner. Généralement, la première affectation d'un
jeune prof se fait dans une ZEP. Pour leur permettre de faire leurs
classes. Les années passent. Ils gagnent des points. Et peuvent se
rapprocher du centre-ville et avoir des classes plus ''simples'' à
gérer. Un temps, j'ai voulu être professeur. Je le veux encore. Au
fond de moi. Plus tard. En lisant Entre les murs, je n'ai pas été
dégoûté. Si un jour je suis amené à enseigner, j'aimerais avoir
une classe difficile. Car il n'y a de satisfaction sans difficulté.
Apprendre à des enfants qui comprennent tout du premier coup, ça ne
sert à rien. Le seul défi intéressant, est, je pense, de trouver
des techniques pour aider des personnes non-intéressées par
l'école, à ne plus la détester. Celui qui parvient à faire cela,
doit ressentir un bonheur incommensurable.
Je ferme le livre après l'avoir
terminé et je suis déception. Simplifiée, l'histoire pourrait se
résumer à une rencontre entre deux amis d'enfance suivie d'une soirée entre adultes à deux heures de Paris. Il y a une grosse, elle veut se ''faire niquer''. Personne n'a envie. Elle dégoûte. Le
problème c'est que le récit est compliqué à suivre. Très. Ca
part dans tous les sens. Il y a même des phrases qui s'étirent sur
quatre pages. QUATRE PAGES. J'ai trouvé dans la diagonale plutôt
imbuvable. Je ne le recommande pas.
Anecdote
Dans l'un de ses albums, Guerilla Poubelle, qui participe à l'hommage rendu à Zabriskie Point, a une chanson qui s'appelle Dans la diagonale. Le texte a été écrit par Alex, le chanteur de Justin(e). Il fait référence au livre ci-dessus.
Hop, je voulais voir un avis d'un vrai critique et je l'ai trouvé sur le site Evene :
Avis | Un hiver à Paris de François-Xavier Josset
Avis | Les jeux sont faits de Jean-Paul Sartre
Quand Singuila se fait older par Jean-Paul Sartre
Anecdote
Dans l'un de ses albums, Guerilla Poubelle, qui participe à l'hommage rendu à Zabriskie Point, a une chanson qui s'appelle Dans la diagonale. Le texte a été écrit par Alex, le chanteur de Justin(e). Il fait référence au livre ci-dessus.
Hop, je voulais voir un avis d'un vrai critique et je l'ai trouvé sur le site Evene :
L'écriture est huilée, le narrateur fuyant. Phrasé mécanique, déplacements mathématiques, sentiments géométriques. Le choix des mots affiche l'atmosphère : "oblique, perpendiculaire, abscisse, ordonnée". Les angles droits seraient des conventions, difficile de s'en extraire ; les diagonales des fuites déviées, des échappées rhétoriques. Ardu pour un narrateur asocial d'affronter les politesses convenues. Les gens l'ennuient, la médiocrité des circonstances l'assomme. Il évite. Mais à trop se détourner, on rencontre. Au détour d'un trottoir, le pauvre hère retrouve Jacques. Ancien ami de faculté, Jacques invite le narrateur à une soirée entre amis. Auto-stop pour y aller. "Bonjour, -Bonjour, -Vous allez quelque part ?, - Oui, -Moi non donc j'y vais aussi" Ces dialogues absurdes poudroient le roman. C'est original. Le narrateur monte, puis il descend, il remonte et redescend. "Je vais vous laisser là parce que je ne vais nulle part mais ce n'est pas là" C'est ainsi jusqu'à la fin. Bâillements, sourires. Arrivé. Quinze convives. Echanges. Banalités. Fraîcheur. Ils discutent, ils boivent. L'alcool, ça trouble, alors ils dérapent. Le narrateur pénètre l'intimité de la femme de Jacques. Mari très mécontent. Nouvelle fuite, cavale. 'Dans la diagonale', c'est écrit comme ça. C'est court. Elliptique. Bégaudeau enlève des prénoms, ôte des pronoms, supprime des ponctuations. Au début, on ne plonge pas. On reste à la surface. Et puis le volume happe. Les originalités sont aiguisées, le style affûté. Une satire légère sur des trentenaires désenchantés. Les éditions verticales publient 'Dans la diagonale'. A lire à l'horizontale, ou assis en angle droit.A lire également :
Avis | Un hiver à Paris de François-Xavier Josset
Avis | Les jeux sont faits de Jean-Paul Sartre
Quand Singuila se fait older par Jean-Paul Sartre
samedi 2 novembre 2013
vendredi 1 novembre 2013
Avis : Un hiver à Paris de François-Xavier Josset (roman)
Préambule
La scène punk française ne se
contente pas de sortir des groupes plus ou moins talentueux, des
t-shirts ou des badges. François-Xavier, batteur de Justin(e), qui,
soit dit en passant, est probablement le meilleur groupe de punk
français en activité, vient de sortir un livre aux éditions
IreadBooks, la partie littéraire du label Can I Say ? Records.
Vendu au prix de 7 euros, cet ouvrage m'a captivé de la première
à la dernière page.
Je ne connais pas grand chose sur François-Xavier, si ce n'est qu'il a joué dans un groupe qui
s'appelle 29/09 qui se présente ainsi : ''Toute violence est
justifiée. Vengeance personnelle exprimée à outrance. 29/09
invente la violence thérapeutique. Torture émotionnelle à l'état
pur''. Après cette expérience, il a pris le micro de Mon Autre Groupe
et ses paroles étaient plutôt violentes. C'est donc avec l'image
d'un auteur torturé que j'ai commencé à lire Un hiver à
Paris.
De quoi ça parle ?
C'est l'histoire d'un jeune homme, la
vingtaine dépassée de quelques années, qui quitte Nantes, la ville
où il a grandi, pour rejoindre la capitale. Il part pour mettre un
terme à une routine devenue insupportable pour lui et il espère
trouver mieux dans la capitale.
Avis
J'ai bien aimé Un hiver à Paris car
cette histoire, ressemble en plusieurs points à la mienne et nos
motivations étaient identiques : partir d'une jolie et paisible
ville de province où l'on avait nos habitudes bien installées, pour
venir à Paris, y chercher une forme d'évolution et de changement. Dans ce bouquin,
François-Xavier raconte, entre autres, sa recherche d'appartement,
dépeint l'ambiance bizarre qu'il y a à son travail et raconte ses
soirées passées à Bastille pour tenter de nouer des liens avec de
parfaits inconnus. Je ne trahis pas un secret en vous disant que ça
ne s'est pas bien passé. Ce qui est intéressant, c'est de découvrir
toutes les raisons qui ont fait que le livre se termine de la façon
dont il se termine. Le style est agréable à lire et il y a
plusieurs fulgurances qui s'invitent au fil de la lecture. L'immersion dans son quotidien est totale et il est parfaitement parvenu à décrire son expérience. Pour un premier roman, on peut dire que c'est réussi.
A qui s'adresse ce livre ?
Si vous avez entre 20 et 25 ans et que vous vous sentez perdus dans un monde dans lequel vous ne voyez pas comment vous intégrer, si vous détestez la routine dans laquelle vous vous êtes noyés, mais qu'après être partis, elle vous manque, si vous regrettez de ne pas vous être davantage impliqués dans cette histoire d'amour avec cette fille qui, en fin de compte, incarnait la perfection à vos yeux, ce livre est pour vous.
Si vous avez entre 20 et 25 ans et que vous vous sentez perdus dans un monde dans lequel vous ne voyez pas comment vous intégrer, si vous détestez la routine dans laquelle vous vous êtes noyés, mais qu'après être partis, elle vous manque, si vous regrettez de ne pas vous être davantage impliqués dans cette histoire d'amour avec cette fille qui, en fin de compte, incarnait la perfection à vos yeux, ce livre est pour vous.
Les bonnes feuilles
Une pensée qui traverse sa tête
lorsqu'il investit son minuscule studio de moins de 20 mètres
carrés : ''Je me demande quand même combien d'êtres comme moi
sont arrivés dans ces étages avec la volonté d'en partir le plus
vite possible, puis se sont emmurés en repoussant les limites de
l'acceptable''.
Lorsque s'arrêtant dans le métro pour
chercher son chemin, il réalise qu'il dérange, moment rigolo :
''Ces arrêts au milieu du courant me donnent l'impression honteuse
de me balader avec une pancarte ''provincial'' attachée dans le
dos''.
Ce passage où il retourne dans sa
chambre d'adolescent, est criant de vérité : ''En à peine
deux mois, cette chambre était morte. […] Je ne pouvais que
constater que j'étais désormais couché au milieu du cimetière de
la première partie de mon existence''.
Et puis, il évoque aussi une soirée à
Nantes, où il est harcelé de questions sur sa vie à Paris.
Tradition que chaque provincial parti vivre à Paris a connu au moins
une fois : ''On me parle de Paris, on me demande comment moi
j'arrive à vivre là-bas, car eux n'y arriveraient pas. On fantasme
sur ma vie, qui selon eux doit dégueuler d'expositions artistiques,
de théâtres, de concerts et de soirées parisiennes. Ils semblent
tous rêver d'avoir enfin accès à cette culture opulente, alors
qu'aucun d'entre eux ne se déplace dans les expositions locales.
Comme si Paris avait la faculté de faire s'intéresser n'importe
quel péquenaud à l'art contemporain, à la comédie française et à
l'opéra''.
Où se le procurer ?
Un hiver à Paris est disponible sur le
site de Can I Say ? Records.
A lire également :
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