Salut. Si c'est la première fois que vous venez sur mon carnet de bord, je me présente. Je m'appelle Éric. Sur la toile mon pseudonyme c'est posieric. Avec cet article, je vous présente une décision prise en cette fin de mois d'octobre 2016: participer à un critérium de pignon fixe en 2017. Au fil des semaines, je vais essayer de vous relater étape par étape tout ce que je vais faire, mes difficultés, mes satisfactions, mes achats de matériel. Vous pourrez vous tenir au courant de l'évolution de mon entraînement en suivant cette étiquette où seront regroupés tous les articles.
Photo: Gaëlle Leroy |
Avant cela, laissez-moi vous présenter mon parcours avec le vélo et ce qui m'a amené à me fixer cette objectif. Je fais du vélo depuis tout petit. Je me souviens être allé parfois au lycée à vélo. Mais sans plus. Niveau sport, dans ma jeunesse (avant 18 ans), j'ai surtout fait du football et du tennis. Et je ne sais plus comment ni pourquoi mais en 2010, j'ai acheté un vélo à pignon fixe sur Le Bon Coin. Après quelques changements effectués chez La tête dans le guidon, mon vélo ressemblait à ça.
J'ai saigné ce vélo. Malgré le fait que j'avais une voiture, j'utilisais surtout mon vélo pour me déplacer: aller à l'université, aller à mon travail d'étudiant, aller en ville prendre un verre... il est vraiment entré dans mon quotidien. Malheureusement, à l'époque je skiddais (action de bloquer les jambes pour arrêter la roue arrière) pour freiner. Et je le faisais beaucoup parce que j'étais content de savoir le faire. Je crois que j'ai exagéré. Car un jour, j'ai senti une vive douleur dans la jambe droite. Je suis allé au bout de mon trajet mais une fois arrivé, j'ai compris que ça allait poser un problème. Ce soir-là, je n'ai pas pu rentrer à vélo, ma copine a dû venir me chercher et je n'ai pas pu m'asseoir dans la voiture tellement j'avais mal à la jambe. Résultat: j'avais une sciatique. C'est l'un des pires souvenirs de ma vie. Pas seulement parce que je ne pouvais pas faire de vélo mais aussi car je ne pouvais plus m'asseoir et m'allonger normalement. C'était vraiment un moment horrible.
Après quelques mois à récupérer (je n'ai rien fait de particulier à part ne pas faire de vélo), j'ai récupéré un autre vélo mais pas à pignon fixe, avant de partir vivre à Paris en 2012.
>>> Faire du vélo à Paris, c'est dangereux?
Là, pendant 2 ans, j'ai été très concentré sur ce que je faisais au niveau de mes études et de mes expériences professionnelles. Je n'ai pas trop pensé au vélo. Aussi, je dois admettre que j'avais peur. Paris à vélo ça m'impressionnait. Et puis après avoir fait un essai sur un vélib (et perdu 150€ parce que je l'ai mal accroché), je me suis rendu compte que ça allait en fait. J'ai donc acheté un vélo à Angers (je l'ai remané à Paris) et je l'utilisais surtout le samedi et le dimanche pour me promener. Et puis à la rentrée 2015 je me le suis fait voler.
Je n'étais pas trop énervé car j'avais fait exprès d'acheter un vélo pas cher (70€) dans cette éventualité. Après avoir passé quelques mois sans vélo, j'ai fait une nouvelle acquisition pendant l'été 2016. Je me suis acheté un EXS Métropole à la Bicyclette.
Quand je l'ai acheté il ressemblait exactement à ça |
Voir l'activité |
Au début, je roulais n'importe comment, sans trop réfléchir à tout ce qui entoure une activité physique. Et puis petit à petit, j'ai commencé à devenir plus "sérieux". Même si sérieux est un bien grand mot. Je me suis renseigné sur l'hydratation, par exemple. J'ai découvert que boire énormément d'eau est primordial. Se reposer, aussi.
J'ai compris aussi que les maillots de cyclisme n'existent pas seulement pour faire beau mais qu'ils sont pratique pour permettre au corps de mieux respirer. Du coup, je me suis acheté un maillot (visible ci-dessus) et un cuissard. Je dois admettre qu'il n'y a aucune comparaison entre rouler en habits de ville et en habits de cyclisme.
Entre septembre et la fin octobre, je me suis équipé: casque, gants, bidon, casquette, sacoche à mettre sous la selle, garde-boue et lumières.
Pendant ces deux mois, j'ai roulé sans objectif. Des fois je roulais à fond, des fois je roulais juste dans ma zone de confort, des fois je faisais des montées, des fois je faisais des sorties pour découvrir les coins de Paris que je ne connaissais pas, bref je voulais simplement rouler.
En octobre, j'ai songé à passer en pignon fixe, car pour l'instant j'étais en roue libre, encore traumatisé par ma mésaventure d'Angers. J'étais persuadé qu'un pignon fixe apportait simplement le skid comparé à une roue libre. Et puis j'ai réalisé qu'en fait c'était juste une possibilité. Un pignon fixe, c'est surtout une façon de mieux sentir son vélo et de plus se dépenser (car on pédale tout le temps). Il y a aussi l'énergie donnée par la roue arrière. Je suis donc passé en pignon fixe.
Après être passé en pignon fixe, j'ai découvert l'existence des critériums de pignon fixe (haha on rentre enfin dans le coeur du sujet!!!). Des courses qui s'adressent aux gens qui ne sont pas dans le circuit traditionnel. À des gens qui font autre chose dans leur vie, même s'il existe quelques coureurs professionnels. Au début, en regardant les vidéos, je me doutais que ça allait vite et puis je suis tombé sur une vidéo où la vitesse était affichée. Et puis après vérification, j'ai lu que la moyenne des plus forts étaient autour de 50 km/h.
À part ça, récemment, j'ai participé au Ride du Mercredi et j'ai abandonné à 15km de la fin. Mon corps n'a pas suivi et vu que la carte était très roulante, c'était aussi trop rapide pour moi. J'étais déçu mais pas abattu. Un échec est le début d'une réussite, j'ai donc réfléchi aux raisons de ma défaillance. Et la réponse était assez simple à trouver: il faut travailler sérieusement!
Même si j'aime bien rouler au Ride du Mercredi, les suivre ne me paraît pas un objectif assez suffisant pour me motiver, même s'il va faire partie de mon entraînement.
BAAAAAH, cet article est trop long. Je vais donc faire court.
L'objectif précis que je me suis fixé est le suivant: participer à un critérium de pignon fixe et réussir à me qualifier pour la course de la dernière chance. En gros, il y a un premier tour de qualif, les plus rapides vont directement en finale et les un peu moins rapides vont à la course de la dernière chance. Et les encore moins rapides sont éliminés.
Je pars de rien. Je suis débutant dans le pignon fixe en tant que loisir sportif. Aujourd'hui, en roulant à mon rythme, je suis autour de 21km/h. Quand je force, je peux atteindre les 26km/h de moyenne. Je suis vraiment débutant! Je pars de rien.
L'objectif est très haut et je vais tout faire pour réussir.
Je vous invite à venir régulièrement sur mon carnet de bord pour voir l'évolution de mes progrès.
Merci d'avoir lu cet article, si vous avez des remarques ou des encouragements, profitez de l'espace juste en-dessous.
salut, beau projet, si tu veut poregresser essaye de rouler souvent au rdm, et a longchamps/vincennes, ensuite pour ce qui est des crits, je te conseille de commencer par la petite course ou le national moutarde crit
RépondreSupprimer(aussi essaye e passer en cales auto)
bonjour a toi,
RépondreSupprimerje m'appelle Quentin j'ai 21 ans je réside dans le sud de la France dans l'Aveyron, ton article est vraiment sympa, beau projet, ressemblant au miens je souhaite moi aussi me présenter a un critérium de fixie cet année, je pratique la route depuis deux ans et le pignon fixe depuis environ 1 an je suis tomber sous le charme de de cette discipline. je me permet de vous contacter dans le souhait d'échanger des infos, des conseils,etc, Cordialement Quentin.