J'ai découvert How To Make It In America vers 2011 je crois. J'ai tout de suite aimé. Vraiment aimé. Cette série m'a pas mal marqué à l'époque. Depuis, j'ai dû la revoir quelques fois avant de la re-regarder une nouvelle fois en ce mois de février 2021. J'ai regardé d'une traite. En 24h. Ma mémoire ne m'a pas trahi. J'ai encore ressenti pas mal d'émotions et je me suis exclamé aux moments clés comme les autres fois. Par ailleurs, cette fois-ci, j'avais une nouvelle corde à mon arc pour apprécier la série dans sa totalité. Bref, cette série est certainement dans mes 5 préférées et je me disais qu'elle méritait mieux qu'une mention dans un article de mon blog sorti en 2013.
Dans cet article, je vais essayer d'expliquer pourquoi j'aime tant How To Make It In America.
L'esthétique
Tout commence avec le générique. Les photos. Les gens sur les photos. Tout ça pose l'ambiance de la série et le contexte. Concrètement, ça ressemble à la façon dont j'imagine New York. L'image qu'on se fait d'une ville est subjective. La vérité c'est que New York a plein de facettes mais pour moi, New York, c'est ça.
L'histoire principale
La base de la série c'est l'amitié entre Ben et Cam. Deux amis que tout oppose. Malgré leurs différences, ils ont un point commun : les deux sont paumés et ne sont pas prêts à sacrifier leur rêve de lancer une marque. Bien entendu, le chemin est semé d'embûches et leur amitié est mise à rude épreuve. Par ailleurs, ils traînent chacun de leur côté des casseroles. Ben a son ex et Cam a son cousin René qui sort de prison.
Rachel Chapman
Rachel, c'est l'ex de Ben et l'écriture de son personnage est intéressante. C'est la trentenaire New-Yorkaise type. Elle est intelligente, stylée et s'habille bien. Elle a aussi un job de rêve qui, a priori, est une passion. Mais c'est pas si simple. Alors qu'elle revoit une amie qui rentre d'une mission humanitaire en Afrique, elle remet toute sa vie en question et se cherche, quitte à se perdre.
Elle a un copain qui veut aller trop vite, qui est prêt à faire sa vie avec elle sauf que de son côté, elle a encore des sentiments partagés vis-à-vis de son ex. Vu de l'extérieur, on peut la voir comme la fille « parfaite » alors qu'au fond d'elle, c'est le chaos.
Le traitement des hipsters
Le mouvement hipster est apparu aux États-Unis au tournant des années 2010. Je parle de mouvement mais ça n'en était pas vraiment un car il n'y avait rien de concerté et de réfléchi. Les hipsters étaient vus comme le « cool » à cette époque. Ça parlait de Brooklyn comme une terre promise. Ça a voulu comparer des villes d'Île-de-France à cette partie de New York à tout bout de champ. Je me souviens d'une conférence de rédaction où une personne plutôt âgée avait demandé ce qu'était un hipster. Ça a donné un article que j'ai rédigé et même dans ce que j'ai écrit ça n'a pas de sens en fait avec le recul. Pouvait être considéré comme hipsters à la fois des gens qui écoutaient de l'électro que des gens qui étaient à fond sur Neutral Milk Hotel et portaient des chemises de bûcherons et retroussaient les manches de leurs chandails à manches courtes. C'était un mouvement protéiforme qui désignaient toutes les personnes qui s'habillaient avec un peu d'originalité.
Par exemple, je ne suis pas sûr que ces hipsters dont la photo a été trouvée sur ce blog qui était en vogue à l'époque en avaient quelque chose à cirer de Michael Cera ou du pignon fixe.
Je ne veux pas transformer cet article en réflexion sur les hipsters mais tout ce que je voulais dire c'est que la série How To Make It In America traite, à mon sens, parfaitement ce sujet en dépeignant des types, les Neanderthals, qui se veulent différents et cyniques alors qu'au fond ce sont simplement des connards prétentieux qui ne défendent rien du tout et n'ont aucune valeur.
Sur le même thème, l'excellente série Portlandia a aussi traité ce sujet mais sur plus de saisons.
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