Synopsis
En
plein échec professionnel et sentimental, Ben, qui se rêvait
comique à New York, est de retour à Paris. Il rencontre Alex,
présentateur-vedette du Breakfast-club, le Morning star de la radio.
Avec Cyril, un quadra mal assumé, et Arnold, le leader charismatique
de la bande, ils font la pluie et le beau temps sur Blast FM. Très
vite Ben est engagé : Il écrira pour eux. Alors qu’il a à peine
rejoint l’équipe, un raz de marée frappe de plein fouet la
station : l’audience du breakfast est en chute libre. C’est en
bus qu’ils sillonneront les routes de France pour rencontrer et
reconquérir leur public. Pour ces Parisiens arrogants, de ce road
trip radiophonique naîtra un véritable parcours initiatique qui
bousculera leurs certitudes.
le rip-off Supreme du film Radiostars
Critique
Avant même de voir le film, j'étais à peu près certain de l'aimer
et cela pour plusieurs raisons. Premièrement, en faisant une search
pour savoir qui est Romain Levy, je suis tombé sur une photo où il
porte une casquette Supreme. Ensuite, j'ai regardé l'affiche et j'ai
remarqué que la même typo et les mêmes couleurs que la marque sont utilisées
pour l'affiche. Déjà, je me suis dit que c'était un homme de
qualité. Ensuite, j'ai regardé la bande d'annonce et j'ai entendu
''Video killed the radio stars'' de The Buggles, chanson mythique si
il en est. Et puis le casting a terminé de me convaincre d'aller au
cinéma. Je n'ai jamais douté du potentiel comique de Manu Payet, je
savais que Clovis Cornillac était un acteur de qualité et puis
surtout il y a la présence de Pascal Demolon (Cyril dans le film)
découvert dans la série ''Braquo'' diffusée sur Canal+. Cet acteur
est vraiment très bon et j'espère que le public pourra le découvrir
dans d'autres films.
C'est donc avec enthousiasme que je me suis rendu au Gaumont Opéra
Premier pour découvrir Radiostars. Le long métrage commencera
devant une salle remplit aux ¾. Dès les premières secondes j'ai
aimé le film pour deux raisons relativement superficielles.
• Dans la première scène Alex (Manu Payet) se fait interviewer
et porte un polo ''Maison Kitsuné'' => GOÛT.
• Le père de Ben écoute Oxford Comma de Vampire Weekend dans sa
voiture.
Aucun temps mort (ou presque)
Il faut l'avouer, c'est toujours désagréable d'être au cinéma et
d'avoir l'impression que le temps ne passe pas vite et de regarder sa
montre en espérant que le film touche bientôt à son terme. Et bien
sachez que ce n'est pas le cas pendant RadioStars. Les 100 minutes
passent à la vitesse de l'éclair tellement le scénario est rythmé
et drôle. Les répliques font mouche et les dialogues sont à se
tordre de rire.
Trois exemples :
''N'oubliez pas, si vous avez une vie de merde c'est parce-que vous n
'avez pas assez travaillé à l'école.'' Arnold
''Tu vas venger 6 millions d'innocents avec ta teub.'' Alex
''À Paris, le coca normal, c'est le coca-light.''Arnold
''À Paris, le coca normal, c'est le coca-light.''Arnold
Il y a aussi le passage dans le car où Alex improvise une chanson
avec des noms de plats qui n'existent pas pour remonter le moral
d'Arnold.
Pour être tout à fait honnête, il y a un passage inutile mais
comme je ne veux pas spoiler je vais seulement donner un indice :
B20.
Les personnages
Globalement les rôles ont été relativement bien distribués. Il
n'y a que le rôle de Ben que je n'ai pas vraiment apprécié. C'est
peut-être le fait que l'acteur m'était inconnu ou alors juste le
fait que personnage en lui-même m'était peu sympathique.
Les t-shirts de Manu Payet
Je soupçonne le réalisateur d'avoir fait passer des messages sur
ses goûts persos dans les t-shirts d'Alex. Cela va du tee Bones
Brigade au Santa Cruz (deux emblématiques marque de Skate) en
passant par un t-shirt Joy Divison, le groupe de cold wave emmené
par son leader emblématique Ian Curtis mort à 23 ans en 1980. Un
petit t-shirt de The Smiths et j'aurais été comblé.
Le message anti-Redbull
Je fais partie de ceux qui pensent que RedBull & co c'est de la
connerie. Et à un moment du film, le réalisateur fait clairement
passer un message qui va dans ce sens. Content, j'étais.
Les +
• L'imitation d'un officier SS par Manu Payet
• Les punchlines
• Le scénario
• La bande originale
• Le jeu d'acteur
Les -
• Le passage inutile. Plutôt évident à remarquer.
En résumé, c'est un film qui fait du bien. Celui-ci on n'a pas
envie de le télécharger, vu le travail fourni et la qualité du
long métrage il mérite amplement que les français se déplacent
massivement pour aller le voir.
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