vendredi 21 février 2014
dimanche 16 février 2014
VIDEO - J'ai testé Ommwriter, le traitement de texte (presque) parfait
Ca donne envie d'essayer: Ommwriter, le traitement de texte nouvelle génération http://t.co/AJV52d8q7w
— Cupcaro (@CupCaro) 2 Janvier 2014
C'est en voyant ce tweet de @Cupcaro - que je vous conseille de suivre - que j'ai découvert Ommwriter : le traitement de texte paisible. Une visite de leur site plus tard et je meurs envie d'essayer. Malheureusement, il n'existe aucune version d'essai. Il faut payer. Le temps de confirmer mon compte Paypal et le logiciel se retrouve sur mon bureau, prêt à être testé après avoir payé un peu plus de 4 dollars.
A l'ouverture, le logiciel recommande
de mettre un casque/des écouteurs. Je m'exécute. Je touche un peu à
tous les boutons et je me lance. Et c'est assez bizarre car ça a
fonctionné. J'ai été très productif en peu de temps. Histoire
d'être précis, j'ai fait 5 000 signes en une vingtaine de minutes.
Dans le TGV, quelques jours plus tard ça a été aussi efficace. Je
ne suis pas sceptique mais je m'interroge. Est-ce le logiciel qui m'a
aidé à être efficace ? Est-ce mon imagination qui a été
performante à ces deux moments-là ? Est-ce un effet placebo ?
Difficile de le dire en tout cas, le bilan c'est que c'est efficace.
Une fois un texte terminé, il est
possible soit de l'enregistrer en .txt ou en .pdf.
Toutefois il y a un problème de
taille : il n'y a pas de correcteur orthographique. Je pense
savoir pourquoi. Ca leur permet de faire l'économie des différentes
langues mais c'est dommage car au final il faut tout recopier dans un
traitement de texte classique pour faire une vérification.
C'est pour qui ?
C'est surtout pour écrire un livre en
fait. Car par exemple, pour écrire un mémoire, vous devez consulter
des informations sur Internet, or si vous devez faire ça, cela casse
toute l'immersion.
Avis - d'âne à zèbre de François Bégaudeau
Préambule
J'ai acheté ce livre le lendemain de
sa sortie le 9 janvier. J'avais pourtant noté le jour J dans mon
agenda mais ça m'était complètement sorti de la tête. Et, par un
heureux hasard, je me suis branché sur Le Mouv' vers 18h pour
écouter PopCorn, et l'invité du jour était François Bégaudeau
venu parler de son abécédaire. J'avais prévu de l'acheter, mais le
fait qu'il ait choisi de passer un morceau de Justin(e), meilleur
groupe de punk-rock français, a précipité mon achat. Je pourrais vous expliquer l'histoire qu'il y a entre lui et Justin(e) mais bon si vous ne la connaissez pas déjà c'est inutile. Je me suis
donc immédiatement plongé dedans et j'ai dû le finir une dizaine
de jours plus tard. J'ai beaucoup aimé ce bouquin. Et, pour une
raison que j'ignore, j'avais peur de me replonger dedans pour écrire
ce billet, de peur d'être déçu par une seconde lecture.
Finalement, je me suis décidé à le faire, sans être déçu. D'ailleurs, pour info,
j'ai lu un autre livre de François Bégaudeau, fin 2013, La
blessure, la vraie, et je ne suis toujours pas parvenu à donner mon
avis sur ce blog et pour cause, c'est le livre qui m'a le plus marqué
à ce jour.
Avis
Quand on débute un livre avec un a
priori positif il est plus facile de l'apprécier. Toutefois, malgré
cet a priori, le livre m'a vraiment plu. Le style de François
Bégaudeau n'est pas forcément accessible mais il faut apprendre à
l'aimer, à l'appréhender et à l'apprivoiser. Une fois sa plume
digérée, les portes du plaisir s'ouvrent à vous. Mais, d'âne à zèbre peut s'apprécier et se lire sans préparation préalable.
Dans cet abécédaire, François
Bégaudeau donne son point de vue, à travers la voix de plusieurs
personnages divers et variés, sur des faits de société. Au fil de
la lecture, j'ai noté ceux qui m'ont le plus interpellé et dans
lesquels je me suis senti conforté dans ma propre vision du sujet
énoncé.
Page 17
"Un discours fait d'abord vibrer celui
qui le profère […]. Quiconque parle le fait à son usage. Ainsi,
tout aussi inexact est de célébrer le prof qui consent à
transmettre son savoir : pour lui c'est grande jouissance de le
délivrer ; grande jouissance de sortir sa science. Dispensant
un cours je m'écoute savoir, et quelle plus belle satisfaction.''
Page 42
''Puisque peu de gens se disaient
ignares, comment distinguer, parmi l'immense majorité des
auto-décrétés éclairés, la poignée d'hommes véritablement
lumineux ? […] A partir de combien de livres films pièces
opéra pouvait-on se dire cultivé et donc éclairé et donc
inaccessible aux manipulations ? On rêvait d'un ministère
habilité à fixer le seuil, sinon le moindre lecteur-spectateur se
piquerait de culture éclairée et alors il n'y aurait que des
bergers et plus de moutons.''
Page 46
''Patrick nous sera utile. Ses proches le
disent drôle, qu'entendent-ils par là ? Deux choses en une. 1/
Patrick fait rire ses amis . 2/ Patrick brigue souvent le rire de
ses amis. Notons que 2 n'entraîne pas forcément 1, d'où Anne
Roumanoff. Passons aussi sur les drôles-malgré-eux : Laurent
Wauquiez, les myopathes.''
Là, je vous conseille de regarder la
conférence de François Bégaudeau sur l'humour. C'est du pur génie.
Page 47
''Les montres cassées donnent l'heure à
deux moments de la journée.''
Cet énoncé fait sourire car celui qui
le lit réalise sa véracité. Pour moi, ça va plus loin. C'est une
façon différente de dire ''il faut voir le bon côté des choses''.
Je mène un style de vie posi et c'est de cette façon que
j'appréhende tout ce qui m'arrive ou tout ce qui arrive autour de
moi. Et je tiens à faire une différence entre ceux qui se contentent de poster des proverbes sur leur Facebook à longueur de journées et
la Positive Mental Attitude appliquée au quotidien et de façon concrète.
Page 95
''La jalousie amoureuse postule que le
corps de l'aimé(e) m'appartient. A ce titre son sort moral est
réglé : la propriété étant du vol, l'appropriation du corps
aimé est un hold-up permanent.''
Au-delà de partager cette analyse,
j'ai été touché par la référence. Je suis un adepte du ''pour
ceux qui savent'' et là, ça passe inaperçu pour celui qui l'ignore
mais ''la propriété c'est le vol'' est une phrase prononcée par
Joseph Proudhon, le premier à s'être proclamé anarchiste. En terminale,
après avoir lu quelques livres de Jean-Paul Sartre, je me suis
décidé à me plonger dans les théories de Proudhon. Je ne vais pas
vous mentir, c'était trop complexe pour moi à l'époque.
''LARA FABIAN EST VULGAIRE QUAND ELLE GUEULE''
Page 109/110
''Si un bourgeois touche au rock, il le
dématérialise et ça donne de la pop. Electricité réduite à
l'amplification, cordes grattées plutôt que tordues, parfois à
peine effleurées d'une main molle. Animalité dionysiaque du chant
civilisée en harmonie, en mélodie. Dans le rock dans le peuple ça
parle et chante fort. Didier Wampas a grandi en banlieue. Il chante
fort, aigu, faux. Loin que de craindre le ridicule, il s'y roule. Le
rock sans le ridicule simiesque est du rock policé, civilisé,
embourgeoisé – est de la pop. Chez les bourgeois parler et chanter
fort est mauvais goût. J'avais questionné Biolay : pourquoi
vous ne donnez pas plus de la voix ? Lui : j'aurais
l'impression d'être grotesque. Ce n'est pas tant que Delerm, issue
de la classe moyenne embourgeoisée par sa culture, ne sache pas
chanter, comme on le lui reproche sottement ; c'est qu'il trouve
vulgaire de pousser le volume. Lara Fabian est vulgaire quand elle
gueule je t'aime, Jane Birkin élégante quand elle le chuchote. Ses
filles Charlotte et Lou font pareil.''
Page 168/169
''Les gens parlent beaucoup de ce qui les
intéresse peu et peu de ce qui les intéresse beaucoup. C'est
pourquoi ils se font souvent chier.''
En lisant ces deux phrases j'ai pouffé
devant la vérité qu'elles dégagent. Je m'en suis surtout rendu
compte sur Twitter, le royaume du négatif. Sur Twitter, une majorité
de personnes, une majorité des personnes à qui je suis abonné, se
plaint un tweet sur deux. Ca parle de métro, ça parle de météo,
ça parle de télévision, ça parle de travail, ça fatigue !
Je prône un état d'esprit aussi positif que possible et ça passe
par arrêter d'envoyer des messages négatifs sur les réseaux
sociaux.
La télévision, média de masse par
excellence est également responsable. Le pire ce sont les émissions
dont la majorité du contenu ne sert qu'à se moquer des autres. Et
si t'es en train de te creuser la tête pour chercher de quoi je
parle, je pense en particulier à deux programmes du Groupe Canal +.
Je glisse ça au passage, je vous conseille de regarder Echappées belles sur France 5 tous les samedis soirs en première partie de soirée. C'est le meilleur programme à choisir ce soir-là.
Page 171
''Sidération est le mastic pour combler
le hiatus de son intérêt pour un événement pas intéressant. […]
Il regarde en boucle les débats sur l'affaire du Sofitel qu'il
trouve prématurés et dérisoires. […] Le mardi 16 mai une
rédactrice en chef de télé l'appelle. Elle aimerait qu'il vienne
critiquer le déballage médiatique des frasques de DSK. Il est tenté
de refuser : commenter le déballage, n'est-ce pas déballer le
déballage ? Parler dans les médias n'est-ce pas ajouter des
médias aux médias ? Mais sa bouche le démange, elle prend les
devants, parle à sa place, répond oui d'accord je viendrai à 23
heures dans les studios de France Télévisions pour l'émission Ce
soir ou jamais.''
Ce passage arrive dans la dernière
partie du bouquin et je le trouve magique car encore une fois il est
vrai. En tout cas, en accord avec ma façon de penser. Pendant
l'affaire Hollande/Gayet, je me suis connecté sur Twitter et j'ai
observé. Non, pas avec du pop corn parce que ça colle aux dents –
ne mangez jamais du pop corn salé c'est dégueulasse – mais en
essayant de prendre du recul.
C'était très amusant de voir les
médias critiquer Closer et, en le faisant, parlaient eux aussi de
l'affaire alors qu'ils voulaient à la base critiquer leurs
confrères.
Il ne me reste plus qu'à vous renvoyer à cet article qui s'adapte aussi bien à l'affaire Dieudonné qu'à
l'affaire Hollande/Gayet : Comment éviter un buzz ?
Avec ça dans les oreilles :
Et au Parc de Belleville à Paris.
18 euros
samedi 15 février 2014
Avis - Les nains de la mort de Jonathan Coe
Préambule
Après avoir fini La femme de Hasard,
je souhaitais lire d'autres livres de Jonathan Coe. Je demande au
libraire du Comptoir des mots de m'indiquer où se trouvent les autres œuvres et il
m'invite simplement à me retourner. Sur la première table après
l'entrée, tous les livres écrits par l'auteur anglais étaient là.
J'ai choisi un peu hasard et j'ai donc jeté mon dévolu sur Les nains de la mort. Tout d'abord parce que j'ai trouvé le titre
marrant et parce que la couverture m'a laissé penser que ça
parlerait de punk anglais.
Avis
On ne voit pas les 200 + pages passer.
C'est généralement bon signe. Lorsque la lecture est fluide, rapide
et intense cela indique une qualité certaine de l'histoire déroulée
sous ses yeux. C'est le cas dans Les nains de la mort de Jonathan
Coe. Comme la majorité de ses romans cela se passe en Angleterre.
Dans celui-ci, l'histoire se déroule entre les beaux quartiers et
les plus populaires. William, le héros, a une vie moyenne et il
échoue à peu près dans tout ce qu'il entreprend, surtout en amour.
Dans ce bouquin l'auteur s'applique à décrire de façon précise
les lieux visités par le héros et cela offre une immersion totale
du lecteur. C'est un beau roman policier où l'action ne s'arrête
jamais. Avec, comme dans La femme de hasard, des touches d'humour
anglais.
Autre point positif, chaque chapitre
est commencé par un extrait de chansons de The Smiths. Le meilleur
groupe anglais de tous les temps.
L'histoire résumée en quelques lignes
(passez en surbrillance)
William a tout misé sur sa carrière
de musicien. Le problème c'est qu'il joue dans un groupe où le
batteur et le guitariste sont mauvais. Il stagne et ils stagnent. En amour, il est en
couple avec Madeline mais c'est une fille étrange. Malgré leur
longue relation les baisers se font rares et ils ne font jamais
l'amour. Elle ne veut jamais rien faire et parle peu. Ca l'agace mais
il l'aime alors il lui passe tout. Quand elle est avec lui, elle
l'agace et quand elle n'est pas là, elle lui manque. L'histoire est
basée sur le meurtre d'un chanteur auquel William a assisté à son
insu. Voyant la police arriver, il s'enfuit pensant qu'ils allaient
croire qu'il était coupable. Entre temps, il tombe sous le charme de
la serveuse d'un bar où l'un de ses amis joue du piano de temps en
temps. De retour chez lui, elle lui a laissé un message sur son
répondeur pour lui dire de venir. Elle lui apprend qu'elle est à
l'origine de ce meurtre. Elle la commandité. Mais les tueurs ont tué
la mauvaise personne. Elle voulait abattre le père de sa fille qui
était parti comme un voleur à l'époque. Vincent est également le
gérant de l'espace où William et son groupe répètent. La fin est
étrange. Il n'y en a pas vraiment. Lors d'une course poursuite pour
le tuer, William tombe dans la Tamise. Et ça se termine comme ça.
Conseil de lecture
Dans un pub londonien. Sale si
possible.
Infos
233 pages
6,80 euros
Tu peux aussi lire :
Avis - Dix-neuf secondes de Pierre Charras
Avis - Le confident de Hélène Grémillon
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mercredi 12 février 2014
Avis - La Reine des lectrices d'Alan Bennett
De quoi ça parle ?
Il s'agit d'une novella. Un mélange
entre une nouvelle et un roman.
Un livre pousse à l'interrogation, à
la remise en question et à l'analyse. Le bon livre donne des pistes
de réflexion sur un sujet donné. C'est le cas de La Reine des
lectrices. Ici, Alan Bennett imagine une situation où la Reine
d'Angleterre se mettrait à lire beaucoup. Le résultat est simple :
elle change de comportement et découvre une nouvelle façon
d'appréhender la vie, de se comporter avec son personnel et avec ses
sujets. Qui aurait cru que des mots sur des pages auraient autant
d'impact sur une si vielle dame ?
C'est divertissant sans être le livre
de l'année 2014. En même temps, il est sorti en 2012.
La Reine se met à lire beaucoup de
livres, encouragé par Norman, un ancien commis de cuisine qui est
devenu son assistant personnel. Cette nouvelle passion inquiète les
officiers de la couronne qui font tout pour la faire arrêter, en
vain. A la fin, elle décide de se mettre à écrire. Mais écrire
n'est pas compatible avec sa fonction alors elle s'apprête à
annoncer qu'elle va rendre sa couronne.
Conseil de lecture
Dans l'Eurostar.
Infos
4,5 euros
122 pages
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Avis - Dix-neufs secondes de Pierre Charras
Avis - La femme de hasard de Jonathan Coe
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samedi 8 février 2014
Avis - La vie secrète de Walter Mitty de James Thurber (livre)
Préambule
Le film La vie rêvée de Walter Mitty
est sorti le 1er janvier 2014 en France. Quelques jours avant son
entrée en salles les affiches tapissaient les couloirs du métro
parisien. Le long-métrage m'a beaucoup attiré, moins pour le nom
que pour le fait qu'il y ait Ben Stiller et surtout Kristen Wiig à
l'affiche. C'est l'actrice la plus drôle des Etats-Unis (à égalité
avec Tina Fey et Amy Poehler) mais elle est vraiment sous-estimée
dans l'Hexagone. Si vous voulez la découvrir je vous conseille
Adventureland et Bliss.
Un peu plus d'un mois plus tard, je
n'ai pas vu le film mais il y a quelques jours, je suis tombé sur le
livre au Comptoir des mots. Je l'ai acheté sans le feuilleter. ET,
il se trouve que c'est une nouvelle d'une dizaine de pages.
Le livre est un recueil de nouvelles
écrites pas James Thurber, l'un des piliers du New Yorker. Il est
considéré comme une icône de la culture américaine du vingtième
siècle.
De quoi ça parle ?
Avis
Thurber raconte exclusivement des
nouvelles en lien avec le quotidien. A partir d'une routine éculée,
il parvient à créer des situations divertissantes et
rocambolesques. Il est malin car le quotidien est un vivier
intarissable d'inspiration. Comme le dit Pam Beesly (Jenna Fischer)
dans le dernier épisode de The Office : « There's a lot
of beauty in ordinary things ». Il y a beaucoup de second degré
et d'ironie dans ces nouvelles, notamment dans Mr. Peble se débarasse
de sa femme où un homme veut tuer sa femme et le lui dit
directement. Pas surprise, la future victime aide même son bourreau
à parvenir à ses fins de la meilleure des manières.
Si je devais retenir une seule nouvelle
ce serait L'amiral sur la bicyclette. Pour la comprendre, il faut
savoir que James Thurber est devenu mal voyant à l'approche de la
cinquantaine. C'est l'histoire d'un homme dont les lunettes sont
cassées par la femme de ménage. Sans ses verres, il découvre un
nouveau monde qu'il n'aurait jamais découvert sans ce fâcheux
incident. « Celui dont la vue est parfaite est enfermé dans le
monde de tous les jours, il est prisonnier de la réalité, écrit-il.
Le royaume d'un homme presque aveugle est un peu le royaume des
cieux, un peu le Pays des Merveilles, le pays secret dont chacun rêve
dans son enfance. Dans ce monde, il peut se passer des choses que
vous ne pouvez pas imaginer. » Sans sa monture, il est parvenu à vivre une forme d'aventure sans avoir à partir loin. Comme quoi, ça ne
tient parfois à rien.
La lecture des vingt-trois nouvelles et des six fables est agréable et divertissante. C'est l'épithète la plus appropriée pour ce bouquin.
Conseil de lecture
La tête dans les nuages.
Infos
258 pages
8 euros
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vendredi 7 février 2014
Avis | Dix-neuf secondes de Pierre Charras
Préambule
Bon, en fait, je vais me répéter à
chaque fois. Mais pour ceux qui n'ont pas le courage de cliquer sur
le lien ci-dessous, j'ai choisi ce livre au hasard de mes
pérégrinations dans les allées du Comptoir des mots.
De quoi ça parle ?
Avis
Je pensais tomber sur une banale
histoire d'amour comme le laisse présager la quatrième de couv' et
en fait il n'en est rien. Enfin pas tout à fait. Il s'agit d'une
forme de huis-clos. La moitié du livre se passe dans un transport en
commun. Au-début, il s'agit de plusieurs portraits croisés de
personnes présentes dans la même rame qui, sans le savoir, ont un
destin en commun. Et, d'un coup, leurs vies sont chamboulées à la
suite d'un événement inattendu. La deuxième et la troisième
partie du bouquin sont plus sombres et froides. Je ne sais pas si c'est
volontaire ou pas mais elles sont également assez drôles. Ca se lit
vite, c'est captivant, c'est agréable. Je vous le conseille
vivement.
L'histoire résumée en quelques lignes
(passez en surbrillance)
Gabriel souhaite donner une dernière
chance à son histoire avec Sandrine qui dure depuis plus de vingt
ans. Pour savoir si elle est d'accord, il lui propose de venir le
rejoindre à une station de métro. Si elle vient, c'est qu'elle est
partante, si elle ne vient pas ce n'est pas le cas. Il attend, assis
sagement sur un siège en plastique à la propreté douteuse. D'après
le plan, elle doit être dans la troisième rame derrière le nez du
train. Elle n'y est pas. Mais Gabriel croit l'apercevoir dans la
deuxième. Il a vu juste, elle était dedans. Elle voulait juste voir
s'il était bien là. Ensuite, on arrive dans la seconde rame.
L'auteur décrit plusieurs personnages, leur histoire et les raisons
pour lesquelles ils sont là. Il y en a une qui part faire une
surprise à son amoureux, une autre qui est en plein doute, la tête
dans les nuages, un autre qui rentre du travail, et cetera. Quand les
portes s'ouvrent, il y a un individu avec un blouson jaune. Le signal
sonore retentit et en voyant arriver une adolescente, il bloque les
portes avant de descendre. L'un des protagonistes se rend compte que
celui qui vient de sortir a laissé un sac de sport. Le temps qu'il
tente de l'ouvrir pour en découvrir le contenu, une bombe explose.
L'adolescente meurt, le jeune prof homosexuel et Sandrine aussi. En
le découvrant, Gabriel devient fou. La police pense que c'est le
prof homosexuel, qui, à ses heures perdues fait des tags dans la rue
avec ses copains, le responsable. Vu qu'il est mort, il ne peut pas
se défendre. Gabriel a très bien vu que c'est l'homme en jaune le
coupable. Il se met donc en tête de le retrouver pour le tuer. Sauf
qu'il ignore qu'il s'est fait égorger dans un square abandonné
juste après être sorti de la bouche de métro. Gabriel revient sur
les lieux du crime et attend le retour du criminel. Il voit un homme
en jaune. Il pense que c'est lui. Il le suit jusque chez lui et le
séquestre. Il le tue. Avant de quitter l'appartement, il découvre
que la personne qu'il vient de défenestrer vient tout juste de
rentrer de l'étranger et que, par conséquent, il n'a pas pu poser
une bombe dans le métro. Gabriel retourne sur le lieu du crime pour
trouver le coupable. Il voit un autre homme avec un blouson jaune et
le pousse sur les rails en se laissant tomber avec juste avant que le
métro arrive.
Conseil de lecture
Dans la ligne 2 ou 6 direction Nation.
Infos
146 pages
Moins de 10 euros
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