Salut, je m'appelle Éric et j'ai repris le skate durant l'été 2017. J'en ai fait trois ans quand j'étais adolescent. J'avais un peu oublié mon niveau en m'y remettant. Je me suis vite rendu compte que j'étais flingué. C'est pas grave, ça me fait une plus grande marge de progression ! Donc, j'ai réappris ce que je savais faire et commencé à réfléchir à des pistes d'apprentissage. D'ailleurs, pour voir mes progrès, vous pouvez suivre ma chaîne YouTube dédiée à ça.
Rapidement, je me suis rendu compte que, à l'époque, je n'avais jamais vraiment tâté des skateparks. J'ai surtout évolué dans la rue. Du coup, je suis littéralement parti de zéro pour appréhender les modules qui se trouvent dans les skateparks où je vais.
L'un des trucs que j'ai vite compris c'est que ça serait bien d'apprendre à faire un drop-in. C'est une « figure » indispensable pour prendre de la vitesse dans un skatepark. C'est aussi indispensable pour évoluer sur une rampe, quelle que soit sa taille.
Illustration de mes propos.
Le principe est simple à comprendre. Un drop-in permet de prendre beaucoup de vitesse sur une distance courte. Donc, je me suis mis en tête que je voulais y arriver assez vite. Problème, là où je skatais, les conditions n'étaient pas réunis pour que je puisse même essayer. Soit il n'y avait aucun module adapté, soit il y avait trop de monde.
Du coup, j'ai gardé cette histoire de drop-in dans un coin de ma tête tout en continuant à progresser sur mes autres figures. Et puis, je regardais Terrace House, une télé-réalité japonaise diffusée sur Netflix. À un moment, ils se rendent dans un skatepark et la caméra montre à plusieurs reprises Arman se casser la gueule en tentant de faire un drop-in.
Avant d'aller plus loin, je dois préciser que j'ai regardé tout les tutos pour apprendre à drop-in sur YouTube. Et sur le papier c'est assez simple, il suffit de se pencher en avant et de plaquer ses roues avant sur la courbe.
DONC, Arman tombe comme ça.
Et puis ce dimanche 25 mars 2018, je me suis rendu à l'EGP 18, le plus gros skatepark de Paris, pour mettre à exécution ce que j'avais cru comprendre et j'ai enfin réussi. Ce n'est pas parfait mais c'est déjà un bon début. REGARDEZ :
Si vous lisez ceci et que vous ne faites pas de skate c'est difficile à comprendre, ça semble simple. Une fois qu'on sait le faire : oui c'est simple. Mais quand on a son skate posé sur le bord c'est vraiment une autre histoire, c'est effrayant. On pense à toutes les façons dont on pourrait se tuer. Mais c'est le principe même du skate : dépasser ses limites. C'est ça que j'aime dans ce sport !
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