jeudi 15 avril 2021

J'ai roulé 100 km à vélo et ça va

Pour la quatrième fois de ma vie, j'ai fait 100 km à vélo. J'ai déjà parlé des premières fois sur ce blog : ici, ici et ici

Merci Guillaume pour la photo

La première fois, je ne m'étais pas du tout préparé. Le deuxième fois, je m'étais mieux préparé mais pas trop, la troisième j'ai souffert car je n'étais pas du tout prêt et diminué physiquement. Cette fois-ci, en m'élançant, j'ai repensé à toutes ces expériences pour que ça se passe de la meilleure manière possible. 

Tout part d'un défi organisé par WaTT. Le but du jeu était de faire 10 tours du polygone de Vincennes à Paris et 10 tours de l'hippodrome de Longchamp dans le cadre d'une même sortie. Avec la distance entre les deux, ça donne un peu plus de 100 km. 

D'ailleurs, je me rends compte que si ça ne tenait qu'à moi, je ne l'aurais pas tenté ces deux dernières années. À chaque fois, ça part d'un autre organisme. Pour être précis, ici ce qui m'a motivé c'est le nom donné au défi qui était lié au deuxième épisode de la trilogie du Seigneur des anneaux qui est un de mes films préférés. 

100 km ce n'est pas une distance que je cherche à reproduire régulièrement mais je l'appréhende avec respect. Je me dis que faire 100 km c'est un vrai défi pour moi. Pas un truc dans lequel on se lance sans réfléchir. 

Avant même de m'élancer, j'étais plus confiant que les fois précédentes. Pour commencer, j'ai déjà fait plusieurs fois 100 km. Donc, je sais que je peux le faire. C'est ce qu'on appelle l'expérience. Donc, je n'ai pas de doute quand à mes capacités. Ensuite, au moment de m'élancer, je suis en bonne forme. J'ai fait plusieurs sorties de 40 km dans les semaines qui ont précédé l'effort et ça allait. Je n'ai pas non plus oublié la partie nutrition. J'ai pris deux bananes, deux compotes et 2 bidons d'eau avec moi. 

Cependant, les deux principales données qui m'ont permis de me lancer sans trop d'appréhension sont, dans un premier temps, le parcours. Je connaissais parfaitement tous les endroits par où j'allais devoir passer. Il n'y a pas cette charge en plus de chercher son chemin ou découvrir de nouveaux endroits et se demander si on ne s'est pas trompé de route. Dans un second temps le truc qui m'avait fait galérer les autres fois : me contenir. J'ai arrêté de faire ça depuis environ un an mais avant quand je faisais du vélo, je faisais la course tout le temps. Avec des vélos, avec les voitures, avec les scooters, avec les camions, avec les bus, tout le temps. Sauf que faire des accélérations ça consomme beaucoup d'énergie en très peu de temps. C'est vraiment quelque chose qui était plus fort que moi. Cette fois-ci, je me suis répété tout le long du trajet : « Reste calme, tu as un objectif précis, reste seulement concentré sur ce que tu fais ». Ça a fonctionné et ça a TOUT changé

Faire cela m'a permis de rester dans ma zone 3 de fréquence cardiaque. La zone dans laquelle je peux rouler le plus longtemps sans trop me fatiguer. 


Enfin, pour compléter tout ce qui a été dit au-dessus, je me suis assuré d'avoir une fréquence de pédalage supérieure ou égale à 90. Ainsi, je n'ai jamais trop eu besoin de forcer sur les pédales. 

À la fin de ma sortie, ça allait. Ma plus grosse douleur était au niveau des pieds car mes pédales sont pas ouf. 

Je suis content et fier d'avoir réussi à prendre en compte mes expériences passées pour tirer le meilleur des mes capacités afin de rendre cette sortie plus facile. 











0 commentaires:

Enregistrer un commentaire