J'ai acheté ce livre chez Myriagone à Angers en même temps qu'Anotské dont je vous ai déjà parlé sur mon blog.
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J'ai acheté ce livre chez Myriagone à Angers en même temps qu'Anotské dont je vous ai déjà parlé sur mon blog.
Je voulais acheter cette BD au moment de sa sortie et puis j'ai oublié. Et en voulant simplement aller sur Paris librairies, mon navigateur m'a ramené sur fiche de la BD et j'ai une nouvelle fois eu envie de la lire. Ce moment coïncidait avec celui où j'ai pris ma carte à la bibliothèque de Montreuil. Je l'ai emprunté là-bas.
Mon avis
En ouvrant la BD, j'avais complètement oublié le thème de celle-ci. Heureusement, j'ai rapidement raccroché les wagons dès les premières pages. Ce qui m'a frappé en premier c'est le style de dessin. Je ne l'apprécie pas particulièrement mais je salue avant tout l'audace. Par ailleurs, le style de Léa Murawiec transcrit parfaitement le sentiment d'étouffement qu'elle souhaite faire ressentir aux personnes qui lisent sa BD. Il y en a partout, c'est tout sauf épuré. Ça va vite, très vite. On est dans une machine à laver en mode essorage. Tout ça, c'est exactement ce que vit Manel Naher, la protagoniste de l'histoire.
Dans ce monde fictif, pour vivre, il faut que d'autres personnes pensent à vous. Pas de bol, une chanteuse qui s'appelle comme elle est en train de cartonner. Elle frôle donc la mort à plusieurs reprises. Elle se fait prescrire des sorties en boîte pour que les gens mettent son visage sur son nom et pas celui de l'autre. De fil en aiguille, elle va réussir et devenir immortelle. Assez de personnes savent qui elle est pour ne jamais quitter l'inconscient collectif. Sauf que cette vie est nulle et l'éloigne de ses vrais amis et de sa famille.
Lassée par cette popularité qui l'encombre, elle décide de se jeter dans le grand vide. Cet endroit déconseillé par de grands panneaux à la sortie de la ville. Aller dans le grand vide, c'est s'exposer à un oubli total de la part des autres et donc mourir. Sauf que, comme on le découvre dans les dernières pages, il n'en est rien. Au contraire, elle découvre un monde paisible et éloigné du tumulte dans lequel elle a toujours vécu.
À qui s'adresse cette BD ?
100% aux personnes qui vivent à Paris. Et 100% aussi aux personnes qui chassent la reconnaissance d'inconnus pour se sentir exister.
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