RETROUVER UNE PROF

J'ai voulu retrouver une professeure d'anglais qui a marqué ma scolarité.

Et si tu devenais végétarien ?

Découvrez l'infographie sur le vegétarisme en France et une vidéo sur le végétarisme à Paris

Avis - d'âne à zèbre de François Bégaudeau

Pourquoi Vincent Delerm ne chante pas plus fort ? Pourquoi la jalousie c'est du vol ?

lundi 23 février 2015

100 000 vues sur le blog

Dans la nuit du 22 au 23 février 2015 le blog a passé le cap des 100 000 vues. Le premier article a été posté le 2 décembre 2011 et en tout, 266 ont été publiés sur Le premier degré et demi, c'est le nom du blog, jusqu'à aujourd'hui.

Ce blog, c'est une continuité. J'ai remarqué tôt que j'aimais écrire et partager mes pensées, mes avis sur la société ou les biens de culture. Ce blog, c'est la continuité de mes multiples skyblogs et d'Angers Mon Amour. J'aime vraiment écrire, c'est une nécessité, j'ai commencé avec un journal intime pendant mon adolescence, ça s'est poursuivi pendant que je chantais et jouais de la guitare dans le groupe Hearsays et ces expériences sont une façon pour moi de m'exprimer et surtout, surtout, surtout, de partager des expériences, des histoires. C'est sûrement pour ça que je suis devenu journaliste.

>>> Super, des nouvelles, mon premier recueil de nouvelles

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Le tag que j'ai le plus utilisé c'est Instant Lecture. Cette rubrique regroupe tous mes avis sur les livres que je lis. Pour l'instant, il y a 46 entrées. Et l'avis qui a le plus été lu est celui d'Un hiver à Paris de François-Xavier Josset. Ca fait plaisir car le bouquin vient d'un mec qui vient du punk-rock, une scène qui m'a beaucoup appris.

Sinon, je crois que l'article sur lequel j'ai le plus passé de temps c'est celui qui s'appelle : Le végétarisme en France (vidéo + infographie).

Ce blog, c'est une passion. Je m'en occupe pendant mon temps libre. Je ne me force jamais à écrire. Et comme ça arrive souvent, il est pas mal alimenté. Dessus, vous ne trouverez jamais de pub. Gagner de l'argent avec une passion, c'est étrange. Car l'argent casse tout. L'histoire passée et présente le prouve. L'argent ça ajoute des obligations, des contraintes, des barrières. Ma priorité dans la vie c'est la liberté et avoir un blog sans publicité me permet de la préserver.

Merci à ceux qui viennent régulièrement. 



dimanche 22 février 2015

Avis lecture - Baise-moi de Virginie Despentes



Virginie Despentes, c'est un nom que je connaissais sans pouvoir y coller un genre précis. Et puis je suis tombé sur cet excellent article des Inrocks : Faut-il avoir peur du féminisme pop ?. Le papier se termine par une citation de l'auteure de Baise-moi qui m'a marqué : "On n’a pas vocation à être toutes mises dans le même sac en fonction de notre appareil génital." J'étais, je suis encore, en pleine détermination de mon féminisme et ce passage m'a alerté et m'a fait comprendre qu'il n'y avait pas un seul féminisme. Mais ce n'est pas le sujet de cet article.

De quoi ça parle ? 


Avis
Si je devais décrire Baise-moi en une phrase je dirais que c'est Thelma et Louise et Pulp Fiction en beaucoup beaucoup beaucoup plus violent. Mais comme je ne suis pas obligé de mettre une seule phrase je peux développer. D'un côté il y a Manu et de l'autre Nadine. "Elles refusent de subir la vie, ses frustrations et ses défaites. Alors elles forcent le destin à accomplir leur volonté, persuadées que tout ce qui ne ne les tuera pas les rendra plus fortes", peut-on lire sur la quatrième de couv'. L'avantage de Baise-moi, c'est que le titre annonce la couleur. Le ton utilisé est - objectivement - trash. La violence est autant dans les mots que dans les actes. Exemple.

"Quand j'étais gamine, je m'imaginais volontiers solidement ligotée sur une table de bar, mon cul bien ouvert." page 99

Dans ce livre, pas de pudibonderies, une chatte est une chatte. Et j'aime ça. Dans le cadre de mon travail, je regarde beaucoup la télé et ça me fatigue de tous les voir faire attention à ce qu'ils disent. C'est aussi l'avantage de la littérature. Et Virginie Despentes profite largement de cette liberté. Ça c'est pour l'écriture.

Sur le fond, j'ai vraiment queaphé le fait que des femmes décident de faire ce qu'elles veulent. D'assumer leurs envies, d'assumer le fait qu'elles aient envie de niquer des types. Niquer dans le sens où elles se servent de types rencontrés dans des bars comme des objets. Elles tuent, beaucoup. Boivent, beaucoup. Fument, beaucoup.

En lisant Baise-moi, j'étais stressé. Si le premier tiers du livre est plutôt calme et sert à introduire les protagonistes, les deux autres tiers nouent le ventre. On imagine très bien à quoi ressemblent Nadine et Manu, on voit leurs failles, on les voit tuer des gens gratuitement et à la fin, un passage m'a même donné la nausée. Et ça, c'est un vrai tour de force. Une œuvre, peu importe sa nature doit provoquer des émotions. Là, le pari est réussi. Et en plus, c'est un bouquin résolument féministe qui ne devrait pas plaire à eux qui pensent - à tort - que les femmes doivent être douces, gentilles, ne pas fumer, ne pas boire ou encore ne pas assumer leur sexualité.


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Avis cinéma - Réalité de Quentin Dupieux



C'est le premier film de Quentin Dupieux que je vois au cinéma. J'ai vu tous les autres sur mon ordinateur. Avec Wes Anderson, Quentin Dupieux est probablement mon réalisateur préféré. Les deux pour des raisons différentes. Ce que j'aime chez Quentin Dupieux, c'est le côté très loufoque, mais pas que. Dans tous ses films, il y a une forme de message. Par exemple, Steak, ça parle du conformisme et des conséquences que ça engendre. Je me souviens aussi de Rubber, qui reste mon préféré même après avoir vu Réalité. Encore à l'école, en cours de cinéma, je devais proposer un film à voir à mon groupe. J'ai proposé Rubber. Mes camarades étaient dégoûtés. Ils n'avaient pas compris. Ils étaient énervés. "C'est nul", "c'est de la merde", ont-il dit. Leur réaction était vraiment violente. Tant pis, j'imagine que le cinéma de Dupieux n'est pas fait pour tout le monde et au final, c'est peut-être mieux comme cela. Non, en fait, c'est certain.

De quoi ça parle ?

 

Avis
Avant d'y aller, je me suis renseigné le moins possible sur l'histoire du film. C'est seulement au détour d'une séquence du Grand 8, que j'ai vu quelques images. Mon collègue Raphaël m'avait aussi prévenu que c'était le scénario le plus abouti de Quentin Dupieux. Le jour de la sortie, ce mercredi 18 février 2015, nous sommes allés à la séance de 20h au MK2 Quai de Seine, à Paris. Je terminais à 19h, j'avais 40 minutes de trajet mais je n'étais pas inquiet car je me disais que dans tous les cas, la salle serait vide. Erreur d'appréciation majeure. La queue faisait 20 mètres et au début du film, la salle était remplie à 90 %. Mon hypothèse, c'est que les gens savent que les films de Quentin Dupieux font peu d'entrées et donc restent peu longtemps à l'affiche et qu'il faut donc se presser pour les voir.





Alain Chabat m'a fait peur. Parce que dans Réalité, il se comporte exactement comme le Alain Chabat que les gens connaissent. Il est drôle, donc. Le grand public pourrait se retrouver. En tout cas, au début. Car rapidement, Chabat se dupieuise et c'est là que ça devient intéressant. Autre chouette surprise, c'est la présence au casting de Jon Heder. Ce nom ne vous dit certainement rien. Cette photo devrait davantage vous parler.


Ouais, c'est Napoleon Dynamite. Pour moi, c'est un film culte. En ce qui concerne Jonathan Lambert, il est magistral. Aussi bon que dans Steak. D'ailleurs, à l'occasion de la soirée pour le lancement de Fifa 15, j'ai eu l'occasion de faire le check des Chivers avec lui. Il s'en rappelait !

En regardant Réalité, j'ai vécu une expérience. Je n'avais jamais ressenti ça au cinéma. Jamais. Au début, je pensais que ça allait se passer comme dans Rubber, par exemple. Et puis non. Il a poussé le curseur à fond et m'a coupé le souffle. Quand je pensais que c'était fini, ça allait encore plus loin et encore plus loin que ce plus loin. Vers la fin, le personnage joué par Jonathan Lambert encense un réalisateur et c'est intéressant car ça correspondait à ce que je pensais à ce moment. En gros, il dit : "Ce mec est un putain de génie". Et il le répète à l'envi. Je ne peux pas en dire plus sur ce film, j'ai juste été choqué. En bien. Si vous ne devez voir qu'un seul film de Quentin Dupieux, choisissez celui-ci. Vraiment.

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Rubber de Quentin Dupiuex en 5 gifs
Wrong en gifs

Witz and vines #10

WITZ

A Rennes, un homme a volé le placenta de sa femme qui venait d'accoucher. Ensuite, il l'a mis au congélateur en a fait des glaces et les a apportées à Véronique Courjault.

Les vidéos 10 hours walking pullulent sur Youtube. Sentant le bon filon, Philippe Croizon a commencé le tournage de la sienne mais voyant qu'il n'avait fait que 10 mètres en 5 heures, son caméraman a lâché l'affaire.

Depuis l'attaque de l'hyper-cacher, les synagogues sont protégées par des militaires. Si un jour, des noirs sont visés par des attentats, est-ce qu'on va mettre des militaires devant les KFC ?


VINES






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Witz and vines #9 
Witz and vines #2

dimanche 15 février 2015

Avis BD | Et toi, quand est-ce que tu t'y mets ? (1 et 2)

J'ai acheté ces deux BDs pour le travail. A l'époque, je travaillais sur un article en marge de la diffusion de Femmes sans enfant, femmes suspectes sur Arte : Femmes sans enfant, femmes suspectes : "Une femme n'est pas forcément une mère" (Télé-Loisirs).


De quoi ça parle ? 
Et toi, quand est-ce que tu t'y mets (partie 1 et 2) sont deux BDs féministes. Elles défendent un point de vue - que je partage - qui défend le fait qu'une femme n'est pas forcément faite pour être une mère.



Avis
Ces deux BDs sont très orientées. Vu que je partage le point de vue exposé, j'ai beaucoup aimé. L'idée est simple : penser qu'une femme est sur terre pour donner la naissance est une construction de la société. Non, ce n'est pas une négation des organes génitaux reproducteurs mais ce que les auteures expliquent c'est que la maternité est devenue une doxa dans notre société, un élément considéré comme "naturel". Et de façon pédagogique et humoristique, elles démontrent que ce n'est pas une vérité absolue et surtout que ce n'est pas une anormalité d'être une femme et de ne pas vouloir d'enfant (c'est d'ailleurs le sujet de Femmes sans enfant, femmes suspectes, dont je vous parle tout en haut). Les femmes childfree sont stigmatisées, montrées du doigt, présentées comme des personnes bizarres qui n'ont pas de coeur. Ces BDs donnent des clés à celle qui n'ont pas envie de faire de bébé, pour expliquer leur point de vue.



Conseil de lecture
Dans une crèche.

C'est pour qui ? 
Pour tout le monde. Pour les hommes, les femmes, tout le monde. Vraiment.


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dimanche 8 février 2015

Avis : Belle & Sebastian - Girls in peacetime want to dance -

J'ai découvert Belle & Sebastian avec la bande-originale du film Juno. Dessus, le groupe avait deux titres : Piazza New York Catcher et Expectations. Je me suis contenté d'écouter ces titres pendant longtemps et puis l'année dernière, j'ai fait un tour sur la page Spotify du groupe et j'ai découvert d'autres titres : I want the world to stop, I am a cuckoo. La particularité de tous ces titres est qu'ils sont tous construits de la même façon : guitare + voix douce. On peut appeler ça de l'indie folk. Fin 2014, ils sont à l'affiche du Pitchfork festival à Paris. Placés en tête d'affiche, ils ont joué tard. C'était un vendredi soir, après une semaine de travail. Je commençais à avoir mal aux jambes. Bref, tout ça pour dire que les conditions n'étaient pas optimales pour apprécier ce concert. Au-delà de cela, à un moment du concert, ils ont joué un morceau disco. Je n'ai pas compris. Pour moi, B&S c'était de la folk, pas du disco. Et puis "DISCO SUCKS" comme ils le disent dans Freaks and Geeks. J'étais dégoûté. Et les jours qui ont suivi, je ne pouvais même plus écouter Belle & Sebastian.


Et puis je suis tombé sur la bande-originale du film God Help The Girl, dont la majorité des titres ont été écrits par Stuart Murdoch, le leader de Belle & Sebastian. Je l'ai écoutée, beaucoup, trop. Elle est géniale. Donc, on en arrive au sujet principal : l'album Girls in peacetime want to dance, le dernier album de Belle & Sebastian sorti début 2015.

Avis
Disco doesn't sucks. Du moins je ne le pense plus. Cet album est vraiment très bon. Je prends beaucoup de plaisir à l'écouter. En un mot on pourrait dire qu'il est dansant. Il donne envie de danser. Mais pas comme ces musiques que les jeunes d'aujourd'hui écoutent où les infrabasses se succèdent. Non, là les jolies mélodies sont portées par une partie instrumentale impeccable. Le côté disco est très assumé comme le montre le premier single The Party Line


 Pour le coup, le deuxième, qui est aussi l'ouverture de l'album, ressemble plus à du Belle & Sebastian.



Mais pour moi, le vrai tube c'est Play for today. C'est un hymne à la joie moderne. C'est très entraînant. Et surtout, je ne peux pas résister à l'alternance voix homme/femme. C'est le genre de titre qu'on peut retrouver à la fin d'un film indépendant.



5 albums à écouter quand il pleut (et pour déprimer)

lundi 2 février 2015

Girls : le s04e03 en 7 gifs

On pensait Marnie perdue et hypnotisée par son compagnon de musique cliché.



Mais le gentil Ray lui a ouvert les yeux et lui a expliqué à quel point ce mec était un connard. Excitée par son soutien, elle lui a sauté dessus.


Pendant ce temps-là, Hannah a pété un plomb et a dit leurs 4 vérités à ses camarades de classe. Aucun n'a réagi. Et elle a fui...


A New York, ça fait 4 mois que Jessa n'a pas touché une goutte d'alcool. Produit qu'elle pensait à l'origine de son mal-être. Mais en fait, non. Elle ne va pas mieux et le prouve en déchirant une amende, devant le policier.


Pour le coup, l'amende était plutôt justifiée.


Adam, qui depuis le départ d'Hannah n'a plus personne à protéger, s'emporte et se fait arrêter.


Après avoir été libérés par Ray (il est vraiment gentil le gars), Adam dit ses 4 vérités à Jessa. Et alors qu'il s'apprête à partir elle lui fait une déclaration.



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dimanche 1 février 2015

Girls : le s04E02 en 5 gifs

Cet épisode commence par Hannah qui va à la fac à vélo. Comme je vous l'explique dans cet article que j'ai écrit pour Télé-Loisirs, le vélo n'est pas un élément anodin dans une série ou un film. Hannah à vélo cela représente une forme de liberté pour celle qui a pris la décision de quitter New York.


Juste après, elle tombe. Et la scène représente la vie d'Hannah. Au début, elle respire la liberté insouciante mais en fait toutes ses aventures se terminent toujours en échecs.



La plupart des étudiants prennent des studios mais pas Hannah. WTF.



Et quand quelqu'un ne va pas bien, qu'est-ce qu'il fait ? N'importe quoi. Et pour faire ça, Elijah est toujours partant.