Man seeking woman "c’est sans doute bien trop étrange pour la majorité des téléspectateurs", déclare Simon Rich, le créateur de la série, à Télérama. Il ajoute : "Je suis surpris que ce soit diffusé, [...] c'est une série hyper bizarre". Cet ancien auteur du Saturday Night Live a le mérite d'être lucide. Man Seeking Woman, ce n'est pas la série dont tout le monde parle ou va parler. Ce n'est pas Orange is the new black, The 100, Broadchurch ou encore The Walking Dead... Ce n'est pas accessible du tout. C'est absurde et l'absurde ça ne parle pas à beaucoup de gens et c'est pas plus mal comme ça !
Quand Jeanne m'en a parlé, elle m'avait prévenu mais c'est vrai que le début du premier épisode est un vrai coup de pied dans la gueule. Josh, le héros, se fait quitter par sa copine dont il est fou amoureux. Pour l'aider à rebondir, Liz, sa soeur, lui organise un rendez-vous avec une fille venue du Nord de l'Europe. En arrivant au restaurant, il se retrouve face... à un troll. Un petit-être vert et plutôt monstrueux. Normal. Autour, personne fait attention, ils font comme si de rien était et c'est LA base de la série. Dans MSW, le téléspectateur passe un contrat avec les créateurs pour accepter tout et surtout n'importe quoi, mais pas tant que cela. Rien n'est gratuit finalement. Toujours dans le premier épisode, il découvre que son ex s'est mise en couple avec Adolf Hitler (le vrai). Et comme l'explique aussi Simon Rich à Télérama, l'idée était de représenter de façon absurde, la façon dont on voit celui qui vous remplace dans le cœur de votre moitié.
>>> Avis série : Transparent de Jill Soloway
Si j'ai beaucoup rigolé, certaines scènes ont plus retenu mon attention que d'autres. Il y a ce moment (réparti sur deux épisodes) où Josh, le pire des dragueurs, arrive à récupérer le numéro de téléphone d'une fille dans le métro. Et quand il retourne chez lui, il est acclamé par les gens, des journalistes sont devant chez lui pour l'interviewer, c'est n'importe quoi. Ensuite, vient le temps d'envoyer le premier message. Et chacun le sait, il faut écrire un sms simple et efficace pour annoncer ses intentions et sonder celles de l'autre. Mais Josh, pas débrouillard, galère. Et là, on se retrouve au Centre pour les urgences importantes.
C'est un endroit où des gens importants se retrouvent pour prendre des décisions de la plus haute importance. Ce jour-là, ce rassemblement d'intelligences (des scientifiques, des représentants de l'armée...) va devoir trouver le message parfait à envoyer à la fille rencontrée dans le métro.
Et le monde est suspendu au résultat de cette réunion.
Voilà, Man seeking woman, c'est ça. Ça va au bout de l'absurde et c'est réussi. Jay Baruchel (qui ressemble beaucoup à James Franco époque Freaks & Geeks) porte magnifiquement ce projet un peu fou.
Saison 1 - 10 épisodes.
Le générique est cool aussi :
Quand Jeanne m'en a parlé, elle m'avait prévenu mais c'est vrai que le début du premier épisode est un vrai coup de pied dans la gueule. Josh, le héros, se fait quitter par sa copine dont il est fou amoureux. Pour l'aider à rebondir, Liz, sa soeur, lui organise un rendez-vous avec une fille venue du Nord de l'Europe. En arrivant au restaurant, il se retrouve face... à un troll. Un petit-être vert et plutôt monstrueux. Normal. Autour, personne fait attention, ils font comme si de rien était et c'est LA base de la série. Dans MSW, le téléspectateur passe un contrat avec les créateurs pour accepter tout et surtout n'importe quoi, mais pas tant que cela. Rien n'est gratuit finalement. Toujours dans le premier épisode, il découvre que son ex s'est mise en couple avec Adolf Hitler (le vrai). Et comme l'explique aussi Simon Rich à Télérama, l'idée était de représenter de façon absurde, la façon dont on voit celui qui vous remplace dans le cœur de votre moitié.
>>> Avis série : Transparent de Jill Soloway
Si j'ai beaucoup rigolé, certaines scènes ont plus retenu mon attention que d'autres. Il y a ce moment (réparti sur deux épisodes) où Josh, le pire des dragueurs, arrive à récupérer le numéro de téléphone d'une fille dans le métro. Et quand il retourne chez lui, il est acclamé par les gens, des journalistes sont devant chez lui pour l'interviewer, c'est n'importe quoi. Ensuite, vient le temps d'envoyer le premier message. Et chacun le sait, il faut écrire un sms simple et efficace pour annoncer ses intentions et sonder celles de l'autre. Mais Josh, pas débrouillard, galère. Et là, on se retrouve au Centre pour les urgences importantes.
C'est un endroit où des gens importants se retrouvent pour prendre des décisions de la plus haute importance. Ce jour-là, ce rassemblement d'intelligences (des scientifiques, des représentants de l'armée...) va devoir trouver le message parfait à envoyer à la fille rencontrée dans le métro.
Et le monde est suspendu au résultat de cette réunion.
Voilà, Man seeking woman, c'est ça. Ça va au bout de l'absurde et c'est réussi. Jay Baruchel (qui ressemble beaucoup à James Franco époque Freaks & Geeks) porte magnifiquement ce projet un peu fou.
Saison 1 - 10 épisodes.
Le générique est cool aussi :