Ça serait présomptueux de ma part de dire que cette fois-ci faire 100 km était facile. Mais en tout cas en arrivant, j'en avais encore sous la pédale.
Pour avoir plus de contexte sur cet article, je vous invite à consulter les 4 précédents sur le même sujet :
• J'ai fait 90 km à vélo et j'en ai chié
• J'ai fait 100 km à vélo et j'ai eu mal aux jambes
• J'ai fait une sortie à vélo de 100 km avec le Mobile Cycle Club
• J'ai roulé 100 km à vélo et ça va
Ce Nantes - Angers je l'avais en tête depuis longtemps. C'est même le premier 100 km à vélo que je visais. Pour moi qui ait grandi à Angers et suis souvent allé à Nantes, c'est un peu une sortie confortable mentalement. Vous pouvez le lire dans mon article sur les 100 km avec le Mobile Cycle Club où j'étais totalement paumé, c'est une autre paire de manches d'évoluer dans un endroit où on a aucuns repères.
Pour cette sortie, j'avais en tête toutes les autres. Toutes les erreurs commises. Avant de partir, j'étais dans les meilleures conditions. Physiquement j'étais bien, le matériel était bien, le temps annoncé était pas mal et la route ne semblait présenter aucune difficulté majeure. Autant vous dire que mentalement, j'étais serein et c'est pas rien avant de partir pour faire 100 km.
On est le vendredi 25 juin 2021 et je me rends à la gare d'Angers Saint-Laud pour prendre place à bord du Train Loire à Vélo. J'ignorais son existence avant de préparer ce projet et j'ai été très agréablement surpris. C'est un train qui a un wagon spécial pour accueillir les cyclistes qui font la Loire à Vélo. Pas de problème pour mettre son vélo dans le train contrairement à 95% de mes voyages en TGV depuis des années. Il y avait même une jeune femme pour ranger correctement mon vélo dans la rame dédiée.
Après une petite heure, j'arrive en gare de Nantes sur les coups de 10h.
Départ de la gare de Nantes |
Je mets mon casque, je lance ma Polar Vantage M, je démarre ma trace préparée sur Komoot et je m'élance sur la partie la plus compliquée de mon périple. Je suis souvent allé à Nantes mais toujours en voiture et surtout jamais vers la gare. Par conséquent, je suis concentré jusqu'au moment où je rejoins le bord de la Loire.
Il n'y a plus qu'à longer la Loire maintenant |
Voilà, maintenant je n'ai plus qu'à suivre la Loire ! Ce que je me répète dans ma tête c'est d'y aller très tranquillement. Si je ne veux pas avoir de défaillance comme les précédentes fois, il ne faut surtout pas que j'appuie trop fort. Donc, je pars vraiment en mode promenade. Aucune accélération, pas de zone rouge, rien.
Je m'arrête même plusieurs fois pour manger les bananes que j'ai prises avec moi et boire de l'eau.
Le seul passage plus compliqué que les autres est un moment où il faut longer les rails pendant un petit moment. La route se transforme en parcours de gravel et là je serre bien fort mon cintre pour bien garder l'équilibre.
Je suis parti à 10h donc et l'heure du repas se rapproche petit à petit. J'ai faim mais je n'ai absolument aucun plan repas. Par chance, à un moment donné, je passe dans un village et surtout devant un restaurant en bord de route. La difficulté dans n'importe quel restaurant c'est d'y aller avec son vélo, sachant que je n'ai pas pris de cadenas, ça m'aurait alourdi et je n'avais pas prévu d'attacher mon vélo. Heureusement, ce restau dispose d'une grande terrasse cachée. Je m'y installe et je peux poser mon vélo devant moi. Ici, aucune chance de me le faire voler. Je commande une petite assiette de frites qui me fait le plus grand bien !
Frites + vélo sous mes yeux |
Je ne m'attarde pas trop car il me reste la moitié du chemin à faire. Je repars le ventre pas plein mais bien rempli. Bien que je ne ressente aucune douleur physique, la seconde partie a parfois été pénible car j'étais en plein soleil.
Cela dit, passer le panneau qui m'indique que j'arrive en Anjou m'a mis du baume au coeur.
Cliquez sur l'image pour mieux voir la trace |
Je n'ai pas grand chose à dire sur cette sortie si ce n'est que j'ai appliqué toutes les leçons apprises lors des précédentes sorties similaires ! Ça m'a donné envie de recommencer en revanche je dois avouer que je ne sais pas trop où le faire. Cette fois-ci, c'était confortable mais je ne me vois pas trop faire un exercice similaire en Île-de-France, où je vis.