lundi 23 janvier 2017

Vélo : de la dépendance à l'autonomie

La zone de confort consiste à se contenter de faire ce que l'on sait faire et à s'appuyer sur son socle de connaissance. Pour savoir si vous êtes dans votre zone de confort c'est assez simple. Soit vous le faites dans votre tête, soit vous écrivez sur du papier ou sur votre ordinateur. Ensuite, posez-vous une question simple: qu'est-ce que j'ai appris/fait de nouveau [choisissez une temporalité] ces 5 dernières années/cette année/ce semestre/ce trismestre/ce mois. Si la réponse est rien, vous êtes probablement dans votre zone de confort.


Ce n'est pas le sujet de cet article. J'y reviendrai une autre fois.

Dans cet article, je voulais simplement vous parler du vélo. Pédaler je savais faire. Mais niveau technique, je suis nul. J'ai essayé d'aller dans une cyclofficine il y a quelques années mais je n'avais rien à réparer donc ça ne m'a servi à rien.

À l'été 2015, quand je me suis remis au pignon fixe, je n'avais pas prévu de m'intéresser à la mécanique. Rapidement, j'ai eu besoin d'un nouveau guidon. Je l'ai acheté à La bicyclette et il a également été monté par l'atelier du magasin. Pourquoi ? Bah parce que je ne savais pas le faire et j'ai préféré déléguer cette tâche. J'ai répété l'opération à d'autres endroits pour mes pédales, mon pignon fixe (ouais le vélo pignon fixe tire son nom du pignon fixe qui se trouve à l'arrière) et pour des crevaisons. En d'autres mots, je n'étais pas autonome. Le problème quand on n'est pas autonome c'est qu'on est dépendant des autres. Et ça, c'est chiant. Ah et ça coûte de l'argent, aussi. Même si à chaque fois ce n'est pas très cher, ce ne sont pas des dépenses utiles quand on peut apprendre à faire ces manoeuvres simples soi-même.

Objectif critérium de pignon fixe: achats de pédales, gants et chaussures

C'est donc ce que j'ai décidé de faire. Et j'ai commencé avec la manipulation la plus utile: apprendre à changer une chambre à air en cas de crevaison. J'ai acheté des leviers et une chambre à air. Après une crevaison, j'ai mis en route une vidéo YouTube qui explique comment faire et je me suis lancé. J'ai mis... BEAUCOUP DE TEMPS ! Genre, plusieurs heures. Au moment où j'écris ces lignes je n'ai pas eu l'occasion de réessayer. Mais au moins, maintenant je sais le faire. Quand je pars faire une sortie, je ne sors pas sans mes outils.


Et ouais l'apprentissage était difficile. Quand je regardais les vidéos sur YouTube ça avait l'air simple. Je crois que le pire c'était l'été dernier quand je ne savais même pas gonfler un pneu, alors que j'avais une pompe. Je les faisais gonfler à la Chouette. Le déclic s'est fait à Copenhague quand Gaëlle a voulu regonfler son pneu. Après avoir galéré, elle a finalement trouvé l'astuce présentée... nulle part. Il faut appuyer sur la valve pour faire sortir un peu d'air.

Voilà, tout cela pour dire que l'avantage de sortir de sa zone de confort, peu importe le domaine, est de développer de nouvelles aptitudes. Et le vélo m'aide à faire cela ces derniers temps, donc c'est chouette.

Ah et aussi, samedi dernier j'ai réussi à monter mon nouveau pignon fixe. En l'achetant j'étais persuadé de pouvoir le monter tout seul. Une fois devant moi, j'ai vu flou. J'ai paniqué. J'ai même contacté une entreprise pour que quelqu'un vienne le faire pour moi. Manque de bol, l'entreprise ne tournait pas pendant la vacancelle. Finalement ce fut une aubaine car j'ai dû me débrouiller tout seul... et j'ai réussi à le monter (merci à Gaëlle qui a monté les pédales).

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