Netflix, j'en entends parler tous les jours. Au travail, sur Twitter, sur Facebook. La marque donne tout pour être visible, notamment via des actions de communication où ils payent pour toucher le plus de personnes possible sur la toile. Jusqu'à début décembre, les séries dont ils faisaient la promotion me laissaient indifférent. En séries, je ne suis pas hyper sélectif mais s'il y a un truc qui me bloque c'est quand je vois trop de personnes s'exciter de façon beaucoup trop exagéré sur un programme. Ça instille tout de suite le doute chez moi. Si je veux bien croire qu'il y en a quelques unes qui ont apprécié le produit au premier degré, je suis toujours méfiant face aux personnes qui suivent le courant. Je pense comme ça depuis assez longtemps, une dizaine d'années je dirais. La réseaunance Stranger Things m'a fatigué, par exemple. Mais pour une fois, je me suis dit: «Allez, on va voir si j'ai tort de me méfier des réseaunances, je vais regarder le premier épisode.» Je me suis endormi avant la fin de l'épisode. Genre, au sens propre.
La culture au sens très large est, à mon sens, quelque chose de très personnel. C'est pour ça que les avis ont seulement l'importance qu'on peut accorder aux personnes qui les émettent. Et ce ne sont pas des campagnes de mercatique sur les réseaux sociaux qui peuvent me convaincre de regarder un bail.
Tumblr: Gifs au carré |
Au final, j'ai eu la chouette surprise iZombie et j'en ai profité pour terminer How I Met Your Mother.
https://twitter.com/EricRatiarison/status/814809587404697600 |
Niveau séries, donc, c'est pas trop ça pour moi. Mais j'ai eu de la chance car il y a une catégorie de films que j'aime particulièrement: les films américains qui ne sortent jamais (ou rarement) en France. Genre... Petites orgies entre amis, Ashby, Duff: le faire-valoir, le joyeux Noël d'Harold et Kumar ou encore Bon à tirer. En gros, des longs-métrages qui ne marqueront pas l'histoire, pour lesquels je ne lâcherais jamais 10 euros mais qui font passer des bons moments.
Jenna Fischer dans Bon à tirer |
En gros, les films dans le même genre que ce font souvent Jason Sudeikis ou Adam Sandler.
Si Netflix était sorti en France en 2010, avec la même offre, j'aurais sûrement été beaucoup plus enthousiaste. Mais là, les films dans le style que je viens d'évoquer, qui sont présents sur la plateforme bah... je les ai pratiquement tous vus.
J'écris cet article le 1er janvier, le mois gratuit se termine le 3 janvier. Et je vais poursuivre mon abonnement, qui va devenir payant, donc. Un peu plus de 10 euros. Je ne dirais pas que j'ai été complètement convaincu par Netflix mais le fait d'appuyer sur une vignette et d'avoir un film qui se lance tout de suite c'est un sentiment que je n'avais jamais connu avant. * tousse * Et c'est très agréable, très simple.
Netflix vit simplement grâce à son offre et aux ajouts. Si je n'attends rien des séries j'espère qu'ils vont faire de chouettes acquisitions en films. Cela dit, si vous ne savez pas quoi regarder en séries, Netflix est parfait pour vous, allez-y les yeux fermés.
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