jeudi 22 décembre 2016

Cinéma : ce que j'ai aimé en 2016 (Les délice de Tokyo, Toni Erdmann...)

Voici trois films qui ont retenu mon attention en cette année 2016.



Les délices de Tokyo de Naomi Kawase


Le synopsis était mystérieux. Je suis allé car j'aime bien le cinéma japonais. Aussi car j'ai lu des commentaires élogieux sur le film. Je n'ai pas été déçu. Je ne m'attendais à rien de particulier. J'ai été bouleversé. J'avais les larmes aux yeux à la fin. C'est beau, tout simplement.

Toni Erdmann de Maren Ade




Après l'avoir vu à Cannes, Anaïs a parlé d'une scène avec une meuf qui mange du sperme sur un bout de biscotte. Ça m'a suffi pour avoir envie de voir ce film. En plus, c'est un long-métrage allemand. Et j'aime bien entendre des gens parler allemand. J'ai vraiment aimé le propos. Ce que le film montre c'est une jeune femme qui vit totalement pour son travail. Le problème c'est que son gagne-pain ne la rend pas heureuse. Son père s'en aperçoit et tenter, de façon loufoque, de lui rappeler qu'il n'y a pas que le travail dans la vie. Le film est un peu long mais le propos reste fort et peut résonner chez toutes ces personnes qui ne vivent que pour leur travail en mettant de côté le reste. Ces personnes qui se rendent malades pour atteindre des chiffres, faire plaisir à leur(s) supérieur(s). Ces personnes qui en dehors de leur travail ne font rien. Un travail ça change, ce qu'il y a à côté, ça reste. À titre personnel, je me définis par mes passions, par tout ce que je fais en dehors de mon travail. Je le faisais déjà du temps de mes études, j'ai poursuivi dans cette voie. Allez voir ce film si vous avez l'impression d'être en surmenage.

S.O.S fantômes de Paul Feig


Je n'ai jamais vu le premier. Là, ce qui m'a attiré c'est la distribution féminine. Je ne me suis pas jeté dessus dès sa sortie. Je l'ai surtout regardé comme ça, pour passer le temps. J'ai été agréablement surpris. J'ai passé un bon moment. J'ai aussi apprécié la façon dont ce long-métrage casse les codes déjà bien établis dans le cinéma: les hommes sont forts, les femmes sont des pleureuses inutiles. Un schéma qu'on a trop souvent retrouvé au cinéma.  Dans ce film, l'homme est beau et stupide. Ça fait du bien de voir de la déconstruction dans un film à gros budget. Cela dit, même si vous n'êtes pas sensibles à ce genre de sujet, c'est un bon film.

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