Préambule
Less How I met your mother more Top of
the lake. Je n'en peux plus des séries commerciales dont le seul but
est de vendre quatre espaces de publicités en vingt minutes. La
série citée était devenue nulle au bout de trois saisons mais ils
ont poussé jusqu'à une neuvième saison, sans vraiment de bonnes
raisons de continuer. Et pourtant, les spectateurs, appâtés par
l'apparition de la mère, sont restés. The Office et Entourage, deux
de mes séries préférées ont également pêché sur les deux
dernières saisons.
Le mieux, ce sont les mini-séries car
il y a une fin. Ce n'est pas un succession de cliffhangers pendant
moult saisons. Quelques exemples : Band of Brothers, Freaks and
Geeks et Top of the lake.
De quoi ça parle ?
Dans un village reculé de
Nouvelle-Zélande une jeune fille de douze ans enceinte de quelques
mois disparaît sans prévenir personne. Robin, une inspectrice au passé trouble, part à sa recherche non sans bâtons
dans les roues.
Avis
C'est du Jane Campion. Le rythme est
lent, les paysages sont magnifiques et il y a une femme forte en personnage
principal. Les amateurs de Fast and Furious, des films de Bruce
Willis ou de Dany Boon, pasez votre chemin. Ici, l'histoire se
déroule lentement, comme dans la vraie vie. La réalisatrice de
Bright Star présente des personnages plus torturés les uns que les
autres avec tendresse. Elle parvient à nous faire aimer un dealer de
drogues rustre et misogyne. C'est beau, ça joue bien et ça donne
envie de partir en Nouvelle-Zélande pour découvrir les paysages
magnifiques de l'île.
Arte a diffusé la série fin 2013 et a fait un chouette site pour l'occasion : http://top-of-the-lake.arte.tv/fr/
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