De quoi ça parle ?
Mon avis
La quatrième de couverture parle de
Robin Grant mais l'accusation de pédophilie est un prétexte. Dans
ce livre, l'auteur livre surtout ses pensées sur plusieurs sujets.
Il expose les problèmes d'une avocate en surmenage. Elle ne peut
plus voir son mari, est dégoûtée par une affaire qui quelques
jours plus tôt la passionnait, bref en anglais on appelle ça un
burnout, c'est un phénomène répandu à Paris où les employés veulent toujours en faire plus pour prouver à leur patron qu'il a
bien fait de les engager. A travers Robin Grant, Jonathan Coe relate la vie d'un universitaire qui prétend écrire sa thèse
depuis quatre ans alors qu'il n'a pas rédigé une ligne.
Neurasthénique, il refuse l'aide de ses proches et se complait dans
sa vie misérable. L'Anglais évoque aussi la notion de hasard et la
façon dont il détermine notre existence. L'homme derrière La femme de hasard, propose aussi sa vision de deux personnes qui tentent
d'éviter tous les écueils des couples traditionnels. Ce passage m'a
fait penser à Jouer juste de François Bégaudeau. In fine, la plume
derrière Expo 58 dénonce aussi le racisme subit par une Anglaise d'origine indienne en Angleterre.
Comme toujours avec Jonathan Coe, c'est
bien écrit et fluide à lire. On pourrait tourner 1 000 pages sans même
s'en rendre compte. Toutefois, une vraie histoire n'aurait pas été
de refus.
Conseil de lecture
Dans un parc pour enfants.
Infos
7,90 euros
282 pages
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