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lundi 26 décembre 2022

Mes 4 albums préférés de 2022 (Frankie Cosmos, November Ultra...)

C'est la fin de l'année, le moment pour moi de faire le bilan de mes coups de coeur musicaux ! 



Frankie Cosmos - Inner World Peace



Frankie Cosmos est mon groupe préféré. J'attendais cet album avec impatience et je n'ai pas été déçu. Ça reste du Frankie Cosmos tout en ayant une légère évolution. Depuis leurs débuts, le groupe n'a pas fait un album raté. Tout est réussi et pensé à la perfection. Ça se voit qu'ils ont du temps pour créer et obtenir exactement ce qu'ils ont en tête. J'ai lu dans une interview que cette fois-ci, le reste du groupe a davantage apporté son grain de sel et c'est encore mieux comme ça ! 

Mention spéciale à Greta Kline qui vise toujours juste dans ses paroles pleine de nostalgie et de remise en question. 

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November Ultra - bedroom walls



S'il y a bien un album que j'attendais avec impatience c'était celui-ci. Il est sorti le 8 avril 2022, pendant que j'étais en vacances dans un coin perdu du Jura. Au chaud dans le chalet, la neige qui recouvre la petite vallée visible depuis les fenêtres. Aucun bruit dehors, pas de voiture qui passe. Du calme. L'ambiance était parfaite pour lancer ce bedroom walls et le coup de coeur a été immédiat. La partie était déjà gagnée d'avance pour November Ultra que j'ai vue en concert en 2022

Comme elle l'a expliqué dans plusieurs entretiens, cet album a mis du temps à sortir et ça valait la peine d'attendre. Tout est parfait et on retrouve totalement l'univers de la chanteuse. Sa voix unique vous enveloppe et donne l'impression d'être dans un nuage. C'est beau du début à la fin. On a beaucoup de chance qu'elle soit Française, vraiment ! 

Elle a dit que son rêve était de remporter un grammy et ça serait tout sauf impossible que ça arrive. 

En attendant, je vais la voir en concert à Paris le 5 avril, j'ai hâte ! 

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Joni Île - Météorage


Sans ce tweet de Radio Tempête, je n'aurais jamais entendu parler de ce groupe de Lille. 


J'ai eu un coup de coeur immédiat dès la première écoute de Météorage. Joni Île m'a directement fait penser à du Frankie Cosmos. Et pour cause, ça y ressemble pas mal à une énorme différence près : ça chante en français. Si vous n'avez jamais écrit de chanson, c'est peut-être difficile à capter mais il y a une tendance naturelle à écrire en anglais. D'ailleurs, avant cet album Joni Île avait sorti des titres en anglais. Réussir à faire un album aussi bien en chantant en français est un exploit. Chanter en français casse la distance que l'anglais offre au près d'une audience francophone. Par ailleurs pour moi, ça permet aussi de se distinguer de tous les groupes dans le même style qui, eux, chantent en anglais. Je pense à Frankie Cosmos, Lomelda ou encore Florist. 

J'ai eu la chance de voir le groupe en concert intimiste chez un disquaire du Xe arrondissement de Paris. C'était beau. J'avais l'impression de voir le premier concert (c'était pas leur premier concert) d'un groupe qui va devenir « grand ». Je mets des guillemets car dans cette scène, personne devient célèbre. 

À l'heure où j'écris ces lignes, il n'y a que 157 auditeurs mensuels sur Spotify. 

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Rex Orange County - Who cares ? 



Je vous ai déjà expliqué pourquoi j'aimais Rex Orange County en 2018 sur mon blog. Depuis 2018, pas mal de choses se sont passées dans ma vie et je dirai simplement ceci : sa musique m'a beaucoup aidé dans les moments les plus difficiles. 

J'ai eu la chance de le voir en concert à We Love Green en 2019 mais son concert de 2020 à Paris a été annulé à cause du covid. J'ai pas pu aller à celui en Écosse cet été (j'avais mes places 😔). Puis celui de cette année à Paris a également été annulé. 

Who cares ? est l'album parfait pour toutes les saisons.



J'ai mis 4 dans le titre mais j'ajoute une mention pour human futures de Dear Nora. Je ne sais rien de ce groupe. C'est Greta Kline de Frankie Cosmos qui a partagé l'album dans sa story Instagram, je suis allé écouter et j'ai trouvé ça très beau. Ça mérite au moins une écoute de votre part ! 



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dimanche 25 décembre 2022

21 tweets qui m'ont désinstallé en 2022

Il y a un an, je me suis dit que pour une fois j'allais mettre de côté les tweets qui me font littéralement pleurer de rire. 


Je me suis servi de la fonction signets de Twitter pour en oublier aucun. Et voici ci-dessous ma sélection ! 

L'année a très bien commencé avec cette sauce piquante. 


On continue avec mon tweet préféré de l'année, j'ai mis de longues minutes à m'en remettre. La tête du boug me calcine. 


Ce tweet m'a 100% désinstallé. Je m'appuie dessus pour dire qu'en 2022, l'habit ne fait définitivement pas le moine. Quand j'étais jeune, c'était 100% le cas. Les skaters, les gothiques, les premiers de la classe, les marginaux, les bourgeois, etc. Aujourd'hui, il y a des gens qui ont des apparences plus que trompeuses. Pour moi, le vêtement veut dire quelque chose sur vous, a un sens. Cette façon de penser est devenue ultra minoritaire. Le meilleur exemple ce sont les Adidas Samba. Ces chaussures ont un sens très particulier. Aujourd'hui ce sont les chaussures préférées des personnes férues de mode 🤮. 


Rien à ajouter. 


En récupérant ce tweet, j'ai encore éclaté de rire ! 


🤣


Le fait qu'elle écrive sur le mur et le choix du orange dans la tenue m'éteint. 


Si vous avez du temps à tuer, allez lire les réponses et les tweets cités. 


Ça m'est arrivé pour la première fois cette année. 


Tout simplement LE mème de l'année. Il me divertit encore. 


ptdrrrrrr


😳


Un classique. 


 À l'aise le boug. 


Le plus grand tweet de détraqué de l'année 😭😭😭


'murica 


Le sourire. Le pano. La bagarre. Magistral. 

À. L'aise. 

 

Le p'tit il a vidé la boîte. 


Complètement cuit.  


⚰️


C'est la fin de cette liste ! Merci à toutes les personnes dans cet article. Merci à toutes les personnes qui font de Twitter un lieu divertissant. Continuez ! 

vendredi 16 décembre 2022

East Side Burgers : le restaurant végétalien ferme ses portes

L'annonce est tombée par un glacial lundi de décembre via un post Instagram. East Side Burgers annonce mettre un terme à l'aventure démarrée il y a 10 ans à Paris. 

Le joli visuel qui accompagne l'annonce


En voyant apparaître la publication sur mon fil, j'ai d'abord cru à un canular puis je me suis dit que la date ne collait pas. Je suis passé en quelques instants par toutes les étapes du deuil. C'est dit au premier degré. Je publie cet article pour en parler. 

Mais après la déception, je me suis surtout réjouis pour Stéphane et Teresa, les deux tauliers du lieu. Je sais qu'ils ne prendraient jamais une décision de la sorte sur un coup de tête. C'est sûrement motivé. Et il faut respecter cela. 

Comme l'a dit Steve Carell à la fin de The Office, il ne faut pas être triste que ça s'arrête mais se réjouir que ça ait existé. 

C'est ce que j'ai dit à Stéphane quand j'y suis allé pour la dernière fois ce mercredi 14 décembre 2022. 

La devanture d'East Side Burgers

J'ai pris un Big Smack avec un steak Beyond Meat et des frites. C'était exceptionnellement bon. Comme à chaque fois que j'y suis allé. Cette fois-ci, j'ai accompagné le tout par des frites et des nuggets vegan. 

La cène

Je me suis régalé une dernière fois et j'ai fait un bisou à Stéphane en le félicitant pour cette formidable aventure. 


Tout a commencé en 2012

Mon histoire avec East Side Burgers a démarré il y a 10 ans. En 2012 donc, la même année où le fast-food a ouvert. 

Quelques mois plus tôt, je m'installe à Paris pour poursuivre mes études. Quand on vient d'une ville vraiment tranquille comme Angers, venir vivre dans la capitale fait un choc. Un vrai choc. C'était il y a 10 ans. J'ai vécu beaucoup de choses pendant cette décennie. Pourtant, je n'ai jamais oublié ce que j'ai ressenti pendant mes premiers mois dans la capitale. 

Outre l'excitation de faire des études et mettre un pied dans un monde qui me passionne (et me passionne toujours aujourd'hui), il y a aussi la découverte d'un environnement très différent. À Angers, comme je l'ai déjà dit, c'est calme. Les distances sont plus courtes, aussi. En 10 minutes, on est où on veut. Que ce soit en voiture ou en pignon fixe. Mes deux moyens de locomotion de l'époque. 

À Paris, c'est plus long. D'ailleurs, à force, un trajet de 30 minutes semble court. Alors qu'à Angers, 30 minutes, c'est le temps qu'il faut pour aller à Segré. 

Outre les temps de trajets longs, il y aussi tout ce qui accompagne une ville de plus de 2 millions d'habitants. Paris ça va vite. Très vite. Les métros toutes les 2 minutes, les voitures, les vélos (il y en avait moins en 2012 qu'en 2022), les camions de livraison, les sirènes de pompiers, les sirènes de la police, les gens qui marchent vite, les nombreux sans-abris, l'insécurité, la saleté, le bruit. Bref, c'est violent. 

Le mot violent est pesé. Même si je me suis habitué à tout ça (je fais même partie de ce décor aujourd'hui 🙂), c'était difficile à l'époque. Je me souviens de mes retours chez moi, à Angers, où je pleurais tellement la différence entre les deux villes est grande. 

Je vous raconte tout ça pour expliquer pourquoi East Side Burgers a été si important pour moi en 2012. 

Quand j'arrive à Paris en 2012, à part ma soeur et la personne qui partageait ma vie à l'époque, je ne connaissais personne. Absolument personne. Passer d'une ville où j'étais chez moi à une autre où je n'ai aucun repère, c'est déstabilisant. 

Avant d'aller plus loin, je dois préciser un détail important : je suis végétarien depuis 2008. C'est impossible à imaginer aujourd'hui mais à l'époque, les endroits où manger quand on est végétarien sont plus que rares. Je ne vais pas développer ici car ce n'est pas le coeur du sujet mais en gros à Paris (et à Angers aussi) il y avait deux options : le panini tomate/mozza (qui est une demande spéciale pas au menu) et le sandwich Subway avec une galette de légumes. 

On est 2012. La situation n'a guère évolué. Même à Paris. Vous n'imaginez pas ma joie quand quelques mois après mon arrivée, je vois qu'East Side Burgers va ouvrir ses portes. 



Pour moi, c'était un vrai événement. J'y suis donc allé et ça a été un vrai coup de foudre. Pas seulement pour la bouffe qui est excellente mais pour le reste aussi. 

Déjà, Stéphane et Teresa ont tout de suite été adorables. Ensuite, parce que l'univers d'East Side Burgers était proche du mien. En 2012, je sortais d'une période commencée en 2002 mais qui s'est vraiment accentuée à partir de 2006 : le punk rock. J'ai organisé des concerts et assisté à un tas d'autres. Ensuite, le hardcore s'est greffé à cet amour du punk. Pareil : organisation de concerts et déplacements à travers toute la France pour voir des concerts. En un mot : j'étais un membre actif de la scène. Cette scène était minuscule. Tout le monde se connaissait au moins de vue.

C'était un milieu très niche que peu de gens connaissent en vrai. Aujourd'hui, quand on parle de punk, ça sort toujours les mêmes références : les Sex Pistols et éventuellement les Clash. Je ne parle pas de ça. Je parle de Justin(e), Dolores Riposte, Faits Divers, Bloom, Carving, P.O. Box. Pareil pour le hardcore. Voire pire. Là le grand public ne saurait citer aucun nom. Je pense à Have Heart, Gun's Up!, True Colors, Justice, Golden District ou encore Lasting Values. 

Un concert de Golden District à Toulouse en 2009

Je dis ça pour que vous compreniez à quel point c'est un tout petit monde où quelques passionnés avalent les kilomètres pour se retrouver à une trentaine (bon, parfois plus) dans la cave d'un bar. 

J'ajoute un point primordial : je suis devenu végétarien parce que j'ai intégré cette scène. Dans ce milieu, à l'époque, c'était un sujet très important et très présent. 

Eh bah Stéphane, le co-gérant faisait partie de cette scène. 

Pour résumer en une phrase : le premier fast-food végétarien de Paris était tenu par quelqu'un qui pouvait comprendre une part primordiale de mon passé. Ça veut pas dire qu'on en a parlé à chaque fois mais ça fait un énorme point commun. 

D'ailleurs, par la suite, quand je suis me suis enfin lancé à vélo à Paris, on s'est retrouvé autour du pignon fixe et on a même roulé une fois ensemble au polygone de Vincennes. 

Je suis un passionné. On le voit un peu sur mon blog, on en a un meilleur aperçu en me suivant sur les réseaux et encore davantage en me connaissant dans la vraie vie. 

Je n'ai jamais eu d'accointances nées de l'alcool par exemple. L'alcool c'est pas mon truc. Je pense à ça car je viens de voir passer sur Tik Tok un extrait où Bam Margera explique qu'un jour il s'est rendu compte qu'il n'avait que des potes de beuverie et qu'ils n'auraient rien à se dire s'ils ne se retrouvaient pas pour boire. 

Ce que je veux dire dans cet article et qui peut se lire entre les lignes ci-dessus c'est que East Side Burgers est vite devenu un repère pour moi à Paris. Un endroit où quand j'y vais, je me sens chez moi. 


Au-delà du fait que je m'y sentais bien, il y a un dicton ? une ligne ? bref, un truc qui se dit dans la scène punk c'est : « Support your local punk scene ». C'est un truc que j'ai découvert en 2006/2007. Concrètement, l'idée c'est d'encourager de façon active les initiatives. C'est un principe que je n'ai jamais lâché jusqu'à aujourd'hui. C'est donc ce que j'ai fait avec East Side Burgers. Y aller, y dépenser des sous, en parler sur les réseaux et faire découvrir aux gens. 

En 2013, dans le cadre de mes études de journalisme, j'avais fait un sujet sur le végétarisme en France et j'avais tourné une des séquences à ESB. 


La fermeture d'East Side Burgers après 10 ans coïncide avec mes 10 ans à Paris si vous avez bien suivi. Ça fait un truc. 10 ans c'est beaucoup dans une vie. Surtout la vingtaine. ESB aura été une partie non-négligeable de ces années. 

Merci Teresa, Stéphane et toutes les personnes qui ont permis de faire tourner ce lieu. 

Le dernier burger 💚


samedi 3 décembre 2022

Avis série - Shrill (Hulu)

J'ai simplement découvert Shrill en cherchant une série à regarder sur mycanal. L'image de couverture était chouette, l'actrice aussi et la présentation a fini de me convaincre. 

« Jeune femme en surpoids, Annie veut changer de vie, mais pas de corps. Dans son quotidien, elle se bat pour devenir journaliste et se retrouve confrontée à des problèmes de couple, à des parents malades et à un patron perfectionniste. » 

L'affiche de la saison 1 de Shrill

En plus de ça, j'ai compris que ça se passait à Portland. Une ville qui me faisait fantasmer il y a une dizaine d'années. 

👉 Portlandia - Voici pourquoi le S03e06 m'a fait sourire

On est en 2021. J'ai regardé la première saison en intégralité. Vu de l'extérieur, c'est une série sans prétention. Mais quand on la juge avec la bonne grille, on comprend à quelle point elle est exceptionnelle, au sens propre du terme. 

J'en veux pour preuve l'épisode 4 de la saison 1 : Pool

Pour le travail, Annie, la protagoniste principale interprétée par Aidy Bryant, se rend à une après-midi piscine. 

La particularité de cet événement est qu'il est réservé aux femmes grosses. Comme c'est expliqué pendant l'épisode, aller à la piscine n'est pas anodin pour une femme grosse. 

C'est la seule qui arrive en jeans. Mais après avoir pris le pouls de l'ambiance, elle finit par se lâcher et c'est 100% le meilleur épisode de la série. 


C'est un épisode tellement important qu'il a eu droit à un super article dans Vulture


Après avoir fini la saison 1, j'ai fait une pause d'environ un an. Je n'ai pas ressenti le besoin de lancer la saison 2. Je ne saurais pas trop l'expliquer. Peut-être qu'il y a eu une autre série qui est arrivée à ce moment-là. Et puis quand une série ne me plaît plus, j'arrête de regarder. 

Tout ça pour dire que j'ai repris la saison 2 il y a quelques semaines. Et cette fois-ci, je suis allé au bout. C'est à dire jusqu'à la fin de la saison 3 qui est aussi la dernière de la série. 

Je ne me souviendrai pas de cette série toute ma vie et elle n'est pas entrée dans mon Top 10. Cependant, j'ai quand même pris du plaisir à la regarder. Ça vient aussi sûrement du fait que je n''ai pas eu l'opportunité de trouver le temps long. 

Tous les épisodes durent entre 25 et 29 minutes. 

La première saison en compte 6. La deuxième : 8. La troisième : 8. 

Ça passe vite et ça se regarde d'une traite. 


Mon avis 

Quand je réfléchissais à comment décrire Shrill, j'ai tout de suite pensé à Girls. Surtout à l'histoire d'Hannah. Annie peut avoir l'air sympathique au premier abord. Mais elle ne l'est peut-être pas tant que ça. C'est d'ailleurs une des raisons de ses problèmes. Elle fait des choix douteux et elle n'est pas toujours une bonne amie. 

Pourtant, un peu comme Hannah de Girls, elle reste attachante. 

Shrill c'est la vraie vie. C'est pas la vie édulcorée. Il arrive des hauts et des bas à Annie et elle tente simplement de se trouver. 

Le gros plus de cette série c'est le choix des chansons. Il y a notamment un moment où il y a Frankie Cosmos, mon groupe préféré. 

J'ai aussi apprécié qu'Annie soit journaliste. On voit, un peu, la vie d'une rédaction, un environnement qui m'est plutôt familier. C'est mon quotidien depuis 2014. 

En vrai, ce n'est pas une série que je vous recommande totalement mais c'est une série importante. C'est rare qu'une meuf grosse comme Annie soit le personnage principal d'une série. C'est la trame de fond d'ailleurs. La façon dont la société la traite par rapport à son physique. 


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jeudi 10 novembre 2022

J'ai vu Wet Leg en concert à Paris


J'ai découvert Wet Leg le 1er avril je ne sais plus comment. Peut-être une reco sur YouTube. 



J'ai tout de suite aimé. Beaucoup aimé. Les clips sont stylés, les meufs sont stylées, la musique est stylée. Elles ont débarqué avec un univers précis et efficace. Quand ce genre de chose arrive, mon premier réflexe est de voir si le groupe passe en concert à Paris. 

Une date était prévue en mai au point éphémère mais c'était complet. Heureusement, une autre date avait été annoncée le 9 novembre à Paris. J'ai donc pris ma place et je me suis rendu à l'Élysée Montmartre pour assister à cette représentation complète des mois avant le jour J. 


J'arrive à 18h30, beaucoup trop tôt. Mais cette arrivée anticipée va me permettre de voir la salle se remplir. En observant les gens arriver, j'ai capté un truc dont je vous reparlerai en fin d'article. 

Avant tout, parlons du concert. Dès le départ, je capte, sans surprise, que Wet Leg est un groupe qui remplit des salles grâce à une chanson. Un tube. Un méga tube même. 

Si le set est très chouette, on sent que tout le monde attend Chaise Longue. 

Le titre tant attendu arrive... en dernier. Et en effet, la salle s'est enflammée ! Les deux principales protagonistes aussi. 

Et après, c'était fini et les lumières se sont rallumées.

J'ai passé un bon moment mais globalement c'était mouais. 

Je capte et je respecte la timidité scénique mais là c'était peut-être trop pour moi. Juste venir pour jouer ses chansons et repartir c'est pas ouf. 

Ce n'est pas un concert qui va rester gravé dans ma mémoire. 

En revanche, en tant que personne qui aime observer la société et surtout les sujets qui m'intéressent, cette soirée a été bénéfique. 

Comme je l'ai dit plus haut dans l'article, je suis arrivé tôt et j'ai observé les gens qui sont venus garnir la salle. 

Pour être clair : il n'y avait que des vieux. Quand je dis vieux, je parle de gens qui ont minimum 30 ans et surtout de gens de plus de 40 ans. 

Avant le concert, l'ambiance ressentie était celle d'un afterwork entre journalistes et gens de maisons de disques. Je me fourvoie peut-être mais je m'attendais à voir des jeunes. Des jeunes stylés. 

Mon analyse là-dessus c'est que dans le monde du rock (au sens large), il n'y a eu aucune transmission de relais entre l'effervescence du milieu des années 2000 et aujourd'hui. 

Et ça se voit dans les concerts. Il y a quelques semaines, j'étais à un concert de punk à Londres. Et pareil, il n'y avait que des trentenaires. Là où à l'époque, les bars (car les concerts étaient dans des bars) étaient plein de jeunes avec des looks extravagants. 

Il y a plusieurs facteurs responsables de ce déclin qui dure déjà depuis plusieurs années mais l'un des principaux selon moi ce sont les médias. Quand j'étais ado on avait la radio Le Mouv' (remplacée depuis par Mouv' qui est plus dans le rap). Dès qu'il y avait un groupe émergent, il passait en boucle. La radio donnait aussi sa chance aux groupes indés. 

En 2022, où est-ce que tu peux entendre parler de FUR (un groupe anglais) ?


Comment tu peux savoir que Dear Nora a sorti un nouvel album ? 



Comment tu peux entendre parler de Soccer Mommy ? 


Si j'ai accès à toutes ces recos c'est parce que j'écoute déjà des groupes similaires et que Spotify et YouTube me les recommandent. Mais c'est pas comme ça qu'on va chercher de nouveaux auditeurs malheureusement. 

C'est un brin fataliste parce que je trouve ça dommage qu'un genre de musique que j'adore soit actuellement en train de survivre à l'ombre d'autres qui prennent toute la place médiatique. 


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samedi 16 juillet 2022

J'ai fait 100 km entre Nantes et Angers et j'en ai pas chié

Ça serait présomptueux de ma part de dire que cette fois-ci faire 100 km était facile. Mais en tout cas en arrivant, j'en avais encore sous la pédale. 

Pour avoir plus de contexte sur cet article, je vous invite à consulter les 4 précédents sur le même sujet :

• J'ai fait 90 km à vélo et j'en ai chié

• J'ai fait 100 km à vélo et j'ai eu mal aux jambes

• J'ai fait une sortie à vélo de 100 km avec le Mobile Cycle Club

• J'ai roulé 100 km à vélo et ça va


Ce Nantes - Angers je l'avais en tête depuis longtemps. C'est même le premier 100 km à vélo que je visais. Pour moi qui ait grandi à Angers et suis souvent allé à Nantes, c'est un peu une sortie confortable mentalement. Vous pouvez le lire dans mon article sur les 100 km avec le Mobile Cycle Club où j'étais totalement paumé, c'est une autre paire de manches d'évoluer dans un endroit où on a aucuns repères. 

Pour cette sortie, j'avais en tête toutes les autres. Toutes les erreurs commises. Avant de partir, j'étais dans les meilleures conditions. Physiquement j'étais bien, le matériel était bien, le temps annoncé était pas mal et la route ne semblait présenter aucune difficulté majeure. Autant vous dire que mentalement, j'étais serein et c'est pas rien avant de partir pour faire 100 km. 

On est le vendredi 25 juin 2021 et je me rends à la gare d'Angers Saint-Laud pour prendre place à bord du Train Loire à Vélo. J'ignorais son existence avant de préparer ce projet et j'ai été très agréablement surpris. C'est un train qui a un wagon spécial pour accueillir les cyclistes qui font la Loire à Vélo. Pas de problème pour mettre son vélo dans le train contrairement à 95% de mes voyages en TGV depuis des années. Il y avait même une jeune femme pour ranger correctement mon vélo dans la rame dédiée. 

Après une petite heure, j'arrive en gare de Nantes sur les coups de 10h. 

Départ de la gare de Nantes

Je mets mon casque, je lance ma Polar Vantage M, je démarre ma trace préparée sur Komoot et je m'élance sur la partie la plus compliquée de mon périple. Je suis souvent allé à Nantes mais toujours en voiture et surtout jamais vers la gare. Par conséquent, je suis concentré jusqu'au moment où je rejoins le bord de la Loire. 

Il n'y a plus qu'à longer la Loire maintenant

Voilà, maintenant je n'ai plus qu'à suivre la Loire ! Ce que je me répète dans ma tête c'est d'y aller très tranquillement. Si je ne veux pas avoir de défaillance comme les précédentes fois, il ne faut surtout pas que j'appuie trop fort. Donc, je pars vraiment en mode promenade. Aucune accélération, pas de zone rouge, rien. 

Je m'arrête même plusieurs fois pour manger les bananes que j'ai prises avec moi et boire de l'eau.


Le seul passage plus compliqué que les autres est un moment où il faut longer les rails pendant un petit moment. La route se transforme en parcours de gravel et là je serre bien fort mon cintre pour bien garder l'équilibre. 

Je suis parti à 10h donc et l'heure du repas se rapproche petit à petit. J'ai faim mais je n'ai absolument aucun plan repas. Par chance, à un moment donné, je passe dans un village et surtout devant un restaurant en bord de route. La difficulté dans n'importe quel restaurant c'est d'y aller avec son vélo, sachant que je n'ai pas pris de cadenas, ça m'aurait alourdi et je n'avais pas prévu d'attacher mon vélo. Heureusement, ce restau dispose d'une grande terrasse cachée. Je m'y installe et je peux poser mon vélo devant moi. Ici, aucune chance de me le faire voler. Je commande une petite assiette de frites qui me fait le plus grand bien ! 

Frites + vélo sous mes yeux


Je ne m'attarde pas trop car il me reste la moitié du chemin à faire. Je repars le ventre pas plein mais bien rempli. Bien que je ne ressente aucune douleur physique, la seconde partie a parfois été pénible car j'étais en plein soleil. 

Cela dit, passer le panneau qui m'indique que j'arrive en Anjou m'a mis du baume au coeur. 


Comme je l'ai dit plus tôt, pendant la majorité du parcours, on longe la Loire ce qui n'est pas désagréable. 


Et enfin, après près de 5h à pédaler, j'arrive à Angers ! 


Je suis content car j'ai bien respecté mon plan ! Je n'ai pas roulé trop vite et ça se voit dans ma fréquence cardiaque. 


La zone 5 c'est quand je suis à fond, la zone 4 c'est quand je me donne mais que j'en ai encore sous le coude et tout ce qui est en-dessous correspond à une allure de promenade. 

J'ai roulé à une moyenne de 21,1 km/h. 

Cliquez sur l'image pour mieux voir la trace

Je n'ai pas grand chose à dire sur cette sortie si ce n'est que j'ai appliqué toutes les leçons apprises lors des précédentes sorties similaires ! Ça m'a donné envie de recommencer en revanche je dois avouer que je ne sais pas trop où le faire. Cette fois-ci, c'était confortable mais je ne me vois pas trop faire un exercice similaire en Île-de-France, où je vis. 

On verra bien, en tout cas, j'étais très fier de moi ! 

dimanche 19 juin 2022

Comment choisir son premier appareil photo argentique ? (VIDÉO)

 



samedi 1 janvier 2022

Mes 10 albums de punk-rock français préférés

Je l'ai compris récemment, j'ai eu la grande chance d'entrer et d'être actif dans la scène punk française au moment où elle a atteint son apogée (2005-2011?). 

Faire partie de cette scène à la fin de l'adolescence et au début de ma vie d'adulte a grandement façonné celui que je suis aujourd'hui mais ce n'est pas le sujet. 

Voici mon top 10 des albums de punk français.

• Dolores Riposte - Sarcasmes et mauvais souvenirs (2007)


• Justin(e) - Du pareil au même (2006)


• Carving - One'n'all fight for unity (2005)


Nina'School - Du bruit dans la tête (2006)


Freygolo - Time to drop the gun (2004)


Faits Divers - Skate is dead (2006)


Bloom - pas le live, pas le best of (2006)



Intenable - Quatrième mur (2017)


Justin(e) - Accident n°7


Zabriskie Point - Paul (1999)